"The Fencer" raconte l'histoire vraie d'Endel Nelis, un champion d'escrime qui a fui la police de Staline et a trouvé refuge dans un petit village où il a enseigné l’escrime à de jeunes élèves. Bien que le contexte historique soit important et très intéressant, c'est surtout une histoire centrée sur Endel ainsi que sa relation avec les enfants. Une relation forte et touchante qui va le pousser à revoir ses plans et à prendre de gros risques pour faire plaisir à ses nouveaux protégés. Ce film nommé aux Golden Globes est très simple, mais touchant avec des personnages attachants et porté par de bons acteurs donc on passe un agréable moment en le regardant.
Excellent, à la fois historiquement scénaristiquement, dans le jeu, dans l'image, la lumière, etc. C'est du cinéma très simple, très efficace, très beau.
Un très beau film, touchant, traité avec une grande délicatesse, dont le sujet principal est la relation très forte entre ce maître d'escrime et ses jeunes élèves. La dimension politique est moins réussie. D'une part, on comprend mal pourquoi le chef d'établissement s'oppose à la création d'un club d'escrime, alors que ce sport était très prisé en URSS, comme le montre d'ailleurs l'organisation d'un tournoi à Léningrad. D'autre part et surtout, le contexte est très simplifié. Lors de l'occupation allemande, s'il y eut certainement des jeunes incorporés de force dans la Wermacht, une partie importante de la population accueillit les troupes d'Hitler comme des libérateurs et de nombreux Estoniens combattirent contre les soviétiques. Historiquement, l'aristocratie estonienne fut d'ailleurs germanophile. Le stalinisme n'est donc pas seul en cause dans la répression qui frappa l'Estonie après la défaite de l'Allemagne. Comme dans toute l'Europe, ceux qui avaient choisi le camp des vaincus le payèrent assez cher.
Beau film sur un sujet plutôt intéressant mais malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher. Faute à un rythme très lent, à des dialogues ennuyeux et à un suspense qui fait trop défaut. On ne ressent pas assez la pression subie par l'escrimeur, pas assez la rudesse des dirigeants, du Stalinisme...et c'est vrai que tout cela rend le film assez fade. Une petite déception !
De belles images et une belle histoire humaine ... C'est un film simple. Rien de remarquable cinématographiquement. Le style est épuré. La force de ce film réside surtout dans la transformation du personnage principal ... au fur et à mesure l'émotion progresse jusqu'à ces vingt dernières minutes de grâce. Superbe apothéose ... une très belle leçon d'humanité ! Un film qui touche droit au cœur.
Klaus Härö nous entraîne sur le straces de l'escrimeur Endel Nelis qui retourne dans son Estonie natale au début des années 50. Il fuit la Russie et sa politique et enseigne l'escrime à des enfants. Son passé va le rattrapper... The Fencer est une belle histoire de redemption, pleine de poésie et aussi de clichés, notamment dans les dialogues. Mais l'ensemble est plutôt réussi et très touchant.
Un film avec une très belle plastique, fluide ; le rythme est légèrement trop lent ce qui va lui ôter sa cinquième étoile. De très belles réflexions sur l'éducation, sur la paternité et la fuite devant son identité. C'est aussi un hommage à un pays doublement ravagé en quelques années par les nazis, puis par les Soviétiques. Nous ne devons pas oublier.
Drame historique et poétique sélectionné parmi les 5 finalistes aux Golden Globes, The Fencer raconte l’histoire vraie de Endel Neils, porté par le charismatique Märt Avandi. Ce dernier revient dans son Estonie natale et essaie d’ouvrir un petit club d’escrime dans une école, alors que la domination soviétique et la censure qui va avec sévissent. L’aspect historique et les costumes d’époque donnent du charme à une belle histoire d’amour qui vient s’inscrire en second plan. Mais la vraie histoire d’amour est belle et bien celle qui unit Endel Neils à ces enfants, qui, à travers la pratique de l’escrime, va progressivement leur offrir un refuge dans lequel ils oublieront le contexte difficile. Et tout cela n’aura pas été en vain puisque ce petit club d’escrime existe encore aujourd’hui !