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    À peine j'ouvre les yeux
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    4,0
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    58 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Trés beau film qui fait bien mieux comprendre la Tunisie d'avant 2011. Magnifiques paroles des chansons. Un film à part, magnifique illustration d'une jeunesse désespérée et pourtant non sans rêve.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Dès son ouverture, la mise en scène sensuelle et énergique nous accroche. La musique titille joliment nos oreilles. La jeune actrice est épatante, très naturelle dans son jeu. Son personnage ouvre en effet à peine les yeux sur le monde, désireuse de vivre pleinement et libre. En arrière plan, une menace plane constamment, celle d'une dictature d'autant plus violente qu'elle se sait en bout de course. Fille, mère, père : chaque protagoniste sera confronté à des choix où se heurtent les idéaux, les responsabilités et le danger. Belle découverte.
    vincent R.
    vincent R.

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Fidèle à mon habitude de ne pas conter l'histoire, comment faire passer le ressenti de ce film ?
    S'agit-t-il d'un film politique, de la description de la relation mère/ fille, ou d'une comédie musicale ?
    J'opterai pour le troisième genre: le feeling d'un film rock, un très bon film rock même; donc un film assez moyen dans l'absolu. Les transitions tension politique / musique / révolte avec la mère / musique/ sont assez bien rythmées et mettent une légèreté bienvenue dans ce récit grave. Le final sera plus indigeste avec pas mal d'amertume, mais c'est ainsi que cette histoire devait se clore.
    Bien, mais conventionnel.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Plus qu'agréablement surprise par ce film à la fois bourré d'énergie, dur et bouleversant. Un peu dans la même veine que Mustang, A peine j'ouvre les yeux nous montre une jeunesse tunisienne qui, avant la révolution de 2011; est prise entre ses rêves, l'envie de se rebeller, un profond désir de liberté et une société oppressée par le régime Ben Ali. La musique, ici, sert d'exutoire à une jeune étudiante, à la fois forte et fragile. C'est électrique et enivrant, on en ressort plein d'énergie. La relation entre la mère et la fille est sans doute le côté le plus émouvant et le plus finement décrit du film, porté par deux actrices solaires. Un film à ne pas rater.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Elle est belle la jeunesse !
    Mais je craignais que ce film soit manichéen :
    le pouvoir d’un dictateur vers sa fin, Ben Ali, nous sommes en Tunisie en 2010, et des parents coincés
    contre la musique, et les premiers amours.
    Pourtant tout est nuancé, fin et fort, complexe et évident. Bien filmé, de près et à distance, avec des temps de tension et de grâce, du punch et de douceur, dans la sensualité et la pudeur, les passions et la retenue.
    Ces derniers temps nous avons été gâté par les femmes réalisatrices avec la belle révolte de « Mustang » ou avec « Much loved » du côté de Marrakech.
    Le titre est extrait d’une des chansons qui galvanise ce film :
    « A peine j’ouvre les yeux,
    je vois des gens éteints,
    leur sang est volé,
    leurs rêves délavés… »
    Paroles mélancoliques sur des rythmes rocks qui n’oublient pas le oud, et grand bol d’énergie.
    Les actrices sont excellentes et la mère qui préfère pour sa fille des études de médecine à une vie dangereuse est jouée par la belle Ghalia Benali … chanteuse.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Il y a plein de bonnes raisons d'aller voir "A peine j'ouvre les yeux" qui nous raconte l'émancipation d'une adolescente dans la Tunisie de Ben Ali.

    La première est le charme et la voix de Baya Medhaffar qui campe Farah, 18 ans, bachelière brillante (elle vient de décrocher la mention TB) mais moins intéressée par entamer des études de médecine que par chanter avec Bourhene, son amoureux, dans un groupe de rock.
    La deuxième est sa mère jouée par Ghalia Benali. Tunisienne moderne, elle sait ce que coûte l'émancipation aux femmes et veut protéger sa fille. Quitte à renouer avec un ancien soupirant qui travaille au ministère de l'intérieur.
    La troisième est la musique folk-rock de Khyam Allami, mélange de rythmes orientaux et d'électro, qui n'est pas seulement un enjolivement mais un personnage à part entière du film.
    La quatrième est l'arrière plan social. Ce n'est pas seulement celui d'un pays (la Tunisie) et d'une époque (le régime autoritaire de Ben Ali). Car les atteintes aux droits des femmes et les restrictions aux libertés que décrit le film de Leyla Bouzid ne se résument pas à la Tunisie. Elles valent aussi en Égypte ("Les femmes du bus 628") ou au Maroc ("Much loved"). Et elles n'ont pas miraculeusement disparu le 14 janvier 2011 avec le départ des Ben Ali.
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    Un film juste qui touche. Une ado qui préfère chanter dans un groupe engagé qu'embrasser la carrière de médecin qui lui tend les bras. Comment s'affirmer en tant que femme dans une société macho ? Comment braver la liberté d'expression dans un pays sous le joug de la dictature ? Quelle place nous laisse-t-on dans la famille ?
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    À peine j'ouvre les yeux est donc le portrait d'une jeune fille trop libre pour un système autoritaire qui n'a plus d'autres solutions que la répression et la violence pour perpétuer son règne, étendard d'une jeunesse qui fera entendre sa voix quelques mois plus tard. Le film de Leyla Bouzid suit à un rythme effréné la tignasse bouclée et le visage poupin de son héroïne, plongeant à sa suite dans la vie nocturne tunisienne, ses rues, ses bars et ses boîtes de nuits. Il laisse une grande place à la puissance de la musique – rock inspiré des rythmes du mezoued, musique populaire tunisienne – et aux textes chantés par Farah. Et offre deux magnifiques personnages à deux sublimes actrices autour desquelles le récit se resserre peu à peu : la jeune Baya Medhaffar, dont c'est la première apparition, incarne Farah avec une énergie ébouriffante face à la célèbre chanteuse tunisienne Ghalia Benali, remarquable dans le rôle de sa mère Hayet.
    leschristin
    leschristin

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Je sors du film "à peine j'ouvre les yeux" qui me rappelle avec une intensité vibrante que les systèmes d'emprise détruisent.

    A nous de les détecter et de les transformer
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Surprenant premier film. autour de cette chanteuse immature, insouciante, agaçante qui affronte une terrible réalité. Superbes chansons. Bravo capitaine.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Plus ça va, moins ça va. J'avais bien aimé les deux premiers tiers du film mais le dernier est totalement anecdotique et chiant. Alors ça m'a moins énervé qu'un Mustang sur le discours même si il y a pas mal de scènes qui m'ont irrité va-t-on dire. Je ne comprends pas bien la gamine, enfin si, en un sens je comprends qu'elle hésite à quitter ses parents, mais c'est dommage qu'on ait pas un personnage qui la pousse à le faire, qui lui déclenche l'étincelle parce qu'il faut bien le dire des parents comme ça il faut bien les quitter un jour et le plus tôt serait le mieux. Dans les scènes qui m'ont vraiment énervé il y a celle de la mère qui fonce en voiture mais direct je l'envoie au Vinatier comme dirait mon père... Et puis l'autre c'est celle où sa mère rentre dans le bar à homme, avec une critique de la misogynie tournée en misandrie. Mais c'était pas indigeste, ça ne m'a pas non plus mis hors de moi. On a envie de voir cette fille faire ce qu'elle veut, sortir de son carcan familial où elle ne cesse de retourner, déjà parce qu'elle est magnifique, il faut bien le dire, mais aussi parce qu'on voit bien que ça lui fait du mal. C'est là où j'ai eu un petit problème avec le film, si on prend le cinéma de Dolan par exemple le rapport à la mère est toujours ambigüe mais c'est très fin, c'est brillant dans l'écriture, là c'est quand même assez caricatural. Après on a toute cette partie où on suit la mère qui cherche sa fille, c'est pas malin, le personnage est assez antipathique, on pas envie de suivre ses problèmes, et puis dès qu'on revient vers la fille c'est pour nous dire regardez comme elle souffre, en plus tout ce qui s'ensuit n'était pas utile, c'est lourd et peu intéressant, voir sa mère la consoler et finalement lui dire bah vas y fais ta vie ça ne méritait pas tant. Après c'est pas super bine filmé non plus, c'est bien mais sans plus, on a une sorte d'érotisation de la fille mais qui n'aboutit à rien, la photo est assez belle par contre et puis sinon c'est du chant, alors c'est bien beau et j'aime bien voir les personnages chanté, surtout quand les chansons sont assez chouettes mais il n'empêche que j'ai pas envie d'avoir ça sur la moitié du film. C'est cool mais je décroche. Où alors il faut qu'il se passe des choses, comme les passages où ils sont sur scène par exemple parce qu'on a un public qui danse, etc. Du coup c'est un film en dent de scie pour moi, ça ne m'a pas transcendé pour un sous, c'est pas mal, sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Film splendide et revigorant, l'histoire d'une magnifique jeune fille Tunisienne avec ses envies et ses convictions, un grand courage !
    À voir absolument !!
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Le film s'ouvre sur le visage de Fahra, un visage rayonnant de joie, de juvénilité, de beauté, un visage qui ouvre à peine les yeux vers la promesse d'un avenir, un mieux-vivre en Tunisie ou ailleurs. Tout le long-métrage est habité par ce magnifique sourire, ces yeux d'un noir profond, et cette grâce incomparable, particulièrement lorsque la jeune-femme monte sur scène et chante avec son groupe. "A peine j'ouvre les yeux" justement est le titre d'une chanson phare que le jeune groupe de musiciens entonne dans des salles, dans la rue ou même dans des bars, au risque de se faire persécuter par la police. On est en 2010, à l'aube du printemps arabe qui changera la face de ce monde-là pour un grand nombre de tunisiens. En quelque sorte, le film est le récit d'une initiation poétique et politique. On est loin dans nos sociétés occidentales d'imaginer que l'on puisse être poursuivi pour un texte poétique ou une chanson de rock alternatif. Et pourtant, ici, à Tunis, c'est exactement le sort réservé à ces jeunes révoltés, qui, dans leur malheur, ont la chance d'être issus de classes supérieures ou moyennes. "A peine j'ouvre les yeux" constitue une sorte d'éducation sentimentale moderne, sinon qu'elle n'occupe pas le terrain de la révolution de 1848 mais celui du printemps arabe. Dans la lignée de films récents comme "Mustang" ou encore le magnifique "Much Loved", la réalisatrice s'engage sur la nécessaire émancipation des consciences et des mentalités qui pourtant se cogne au défi des traditionalismes et des défenses réactionnaires en tout genre. Le spectateur ressort de ce film, certes perturbé, mais avec l'espoir que le changement peut advenir dans ces sociétés nouvelles, et que l'art constitue le vecteur sans doute le plus abouti pour conduire ce changement. On saluera une bande-son remarquable qui donne au spectateur l'envie de se jeter sur le disque. Bref, voilà un grand film qu'il faut se précipiter de regarder sinon pour le geste politique, mais dans tous les cas pour la beauté qu'il dégage.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2016
    Premier film intéressant, A peine j’ouvre les yeux bénéficie surtout d’un excellent casting qui donne le maximum. La jeune Baya Medhaffar s’impose dès les premières séquences comme une actrice charismatique qui parvient à capter le spectateur. On apprécie énormément son opposition, puis ses retrouvailles avec sa mère. En ce qui concerne la description du régime insidieux de Ben Ali, la réalisatrice parvient à montrer son aspect purement hypocrite où chacun observe l’autre et où les opposants au régime disparaissent du jour au lendemain. La séquence de torture (y compris psychologique) est très réussie et permet au spectateur occidental de prendre conscience de l’horreur de ce système d’oppression. On apprécie également la description d’une jeunesse tunisienne qui cherche à s’émanciper de ses pairs. On notera l’absence totale du phénomène religieux, ce qui nous repose en ces temps obscurantistes où on a l’impression que tout tourne autour de la religion. Cela nous fait des vacances… Enfin signalons une bande-son de qualité.
    L'albatros
    L'albatros

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    Un premier film très puissant, porté par l'universalité de son sujet (jusqu'où revendiquer sa liberté ? jusqu'à quel point en payer le prix ?) et par l'immersion dans une réalité tunisienne singulière et intense... La facture est parfois "à l'arrache" mais l'énergie et la force des interprètes emportent tout. Magnifique.
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