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    Miss Hokusai
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    52 critiques spectateurs

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    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    On suit l’histoire d’O-Ei et de son père, le célèbre peintre Katsushika Hokusai, dans le Japon de 1814.
    Ce manga se veut plutôt réaliste avec des passages à l’ambiance plus ou moins fantastiques. Il est assez intéressant d’observer les centres d’intérêt des artistes de cette époque. Le film ne néglige pas non plus les relations entre les personnages, notamment à travers la petite sœur d’O-Ei. J’ai passé un très bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 septembre 2015
    Miss Hokusai est une œuvre décousue, avec un scénario franchement maigre. La musique est tout le temps là pour remplir les vides. Le nom de Hokusai fait bonne figuration, mais ça aurait pu être l'histoire de la famille qui vit à côté que ça en aurait pas été moins intéressant.

    Le film souffre d'un manque cruel de rythme, de scénario, d'originalité. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir été transporté au pays du Soleil levant. Pour être honnête, je n'ai rien ressenti du tout.
    Olivier M.
    Olivier M.

    27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    Un voyage surprenant et original dans l'époque (début du XIXe) et l'univers de Hokusai, cette star de l'estampe japonaise, et surtout de sa fille, méconnue.

    Le film mélange de façon très réussie réalisme et fantastique, l'animation est très soignée, et la miss a une belle personnalité: un caractère bien trempé, et beaucoup de sensiblité, notamment dans la façon dont elle s'occupe de sa petite soeur. L'humour est présent aussi.

    C'st un film au rythme un peu lent, mais si on se laisse porter par sa musique, on se laisse entraîner avec plaisir dans ce monde disparu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Miss Hokusai est un joli film-tableau, où nous suivons durant un an la fille du célèbre artiste. Elle s'appelle O-Ei et est aussi talentueuse que son père. Fière, indépendante et moderne, elle se révèle plus touchante et maladroite qu'elle ne veut laisser paraître. Une fresque poétique et désordonnée, qui touchera votre âme d'artiste.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Tout le monde sait que l'animation japonaise est une des grandes forces du cinéma de l'archipel du Levant. Ce n'est pas "Miss Hokusai" qui le démentira. En signant sa nouvelle production, Keiichi Hara rend hommage à l'art de l'estampe qui a fait le succès de ces maîtres appartenant au mouvement de l'Ukiyo-e. Hokusai est sans doute le maître absolu, avec Hiroshige, de cet art qui prend une nouvelle tournure au début du XIXe siècle. Or le propos de Keiichi Hara est de rendre hommage à Hokusai en évoquant celle qui travailla dans son ombre, sa propre fille, O-Ei, aussi exigeante dans le domaine du dessin que modeste et profondément humaine. Car c'est l'un des objectifs recherchés par le cinéaste : opposer la figure bougonne, taciturne et égocentriste du père à celle délicate, responsable et altruiste de la jeune femme. D'un côté un vieux misanthrope qui s'est retiré du monde et ne vit plus que par son art dans un atelier qu'il n'entretient pas, de l'autre O-Ei toute au service de son père et rivalisant d'adresse avec lui, mais aussi soucieuse de sa mère délaissée et de sa petite sœur atteinte de cécité. Ce portrait de femme tout à la gloire de celle-ci n'empêche nullement Keiichi Hara de rendre hommage à l'art sublime du vieux maître. Nombreux sont les passages où des motifs célèbres apparaissent dont la fameuse grande vague de Kanagawa incorporée habilement à la narration. Plusieurs sources d'inspiration présentes dans l’œuvre du maître sont évoquées dans le film : bestiaire fantastique, fantômes, érotisme... Et ainsi c'est tout l'univers du Japon ancien qu'il nous est donné de redécouvrir, un univers dans lequel le merveilleux fait partie intégrante du réel, un univers qui rend compte de la totalité de l'être humain et par conséquent qui n'oublie ni les rêves inquiétants ni l'érotisme torride. Le film de Keiichi Hara est inspiré d'un manga d'Hinako Sugiura et l'on ne sera pas étonné de trouver tout au long de l’œuvre un art du trait à la fois d'une extrême précision et d'une intense poésie. Or n'oublions pas que c'est à Hokusai que l'on doit la popularité de ce terme de manga qui a du reste connu des fortunes diverses en Occident. La boucle est bouclée : Hokusai, ce "fou de dessin", est bel et bien honoré dans cet "anime", mais sa fille cette fois-ci n'a pas été oubliée. "Miss Hokusai" peut reposer en paix.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Au regard de la production annuelle de grande qualité du cinéma d'animation mondial et surtout asiatique, on ne peut que ressentir une déception relative devant Miss Hokusai. Le cinéaste semble, à plusieurs reprises, hésiter dans sa manière de traiter ses thèmes et approfondir tel ou tel de ses aspects. Keiichi Hara n'approfondit pas d'une manière très personnelle la relation père fille du point de vue de l'héritage artistique et d'une éventuelle appropriation de la création. De plus, le film ne traite pas bien selon moi des peintres concurrents et amis du père et de la fille. Ses réserves dites, Miss Hokusai présente de belles qualités. Le choix audacieux d'une musique rock dans le Japon du milieu du 19ème siècle, les magnifiques visions cauchemardesques de la jeune peintre et surtout cette scène sublime de la rencontre entre Miss Hosukai et le travesti . Dommage aussi que la petite fille aveugle ne soit pas plus prégnante dans le film. Ce symbole est superbe et porteur d'une grande émotion. A noter que le chien est très bien et certaines expressions des visages bien réussies. Un film intéressant mais inabouti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Poétique et doux , Miss Hokusai est un régale pour les yeux de part son graphisme et ses couleurs qui vous ensorcelle. Le personnage principal O-ei est un peu bourru ce qui tranche avec l'attitude des femmes à l'époque.Je crois que mon coup de coeur est la petite O-Nao qui a rempli mon coeur de joie et de douleur en même temps.
    Les personnages sont attachants et nous donnes même envie de faire une voyage dans le temps ou de se mettre à peindre.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    J'avais trouvé très intéressant et original le précédent film de Keiichi Hara, Colorful.

    Je m'attendais donc à être enthousiasmé par Miss Hokuzai, porté par une critique très favorable.

    Malheureusement, le film m'a paru un peu creux, malgré des qualités esthétiques et une sensibilité indéniables.

    Je regrette de ne pas en apprendre plus sur la vie et la personnalité du peintre Hokusai, sur le marché de l'art de l'époque, sur l'environnement sociologique et politique du Japon du XIXème siècle.

    L'ambiance du film est fort jolie, mais les péripéties contées dépassent pour moi - certes de justesse - les limites du bon goût en matière de sensiblerie (la petite soeur) et se maintiennent en-deça de ce que j'aurais souhaité sur d'autres sujets (l'industrie de la confection des dessins érotiques par exemple).

    Si Miss Hokusai ménage de beaux moments de féerie (le tableau des enfers, la courtisane dont l'esprit s'évade), son contenu reste un peu fade et convenu.

    Pour les fans d'anime le film est bien sûr immanquable, pour les autres cela dépendra de leur humeur du jour et de leur sensibilité aux parti-pris de Keiichi Hara, résolument orientés vers l'expression de sensations pures plutôt que vers un contenu informatif.
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Très joli film , original par son sujet car le film parle de la fille du peintre.
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Un manga délicat, à la fois léger et empreint d'une profondeur rare. On traverse une époque, un quartier, la vie simple d'artistes... Les thèmes de l'art, du sacrifice, de la mort sont abordés avec philosophie et poésie. Visuellement abouti.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2015
    Ce film devrai ravir les amoureux du Japon (ou de l'art en général)
    On est ici en fait dans une(Simple) immersion du Japon du 19ème Siècle, sa culture ses croyances, et plus précisément ce milieux artistique des dessinateurs et peintres d'on Hokusaï est le représentant le plus célébrè .
    Personnellement j'aurais préféré qu'il y ai une histoire plus développé car là cela donne l'impression d'une simple exposition; et cela est dommage car l'animation s'inspirant de "l'Ukiyo-e" est vraiment réussie et poétique mais le manque d'intrigue rend le film très peu palpitant.
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Avec « Miss Hokusai », Keiichi Hara est passé à côté d’un chef d’œuvre… Tous les éléments y étaient, un sujet intéressant, une équipe technique hors pair, et le savoir faire du réalisateur (rien que de repenser à « Colorful », on pouvait attendre ici le meilleur). Le résultat final est en demi-teintes.

    La plus forte entrave à l’enthousiasme tient au scénario. En adaptant le manga éponyme, on s’attendait à une biographie de O-Ei de la fille de l’estampiste Hokusai, ou pour le moins une évocation libre de sa vie, à laquelle viendrait se greffer un environnement historique et social. Hors c’est tout l’inverse qui semble se produire. Keiichi remémore un segment de passé du Japon (la période Edo), avec ses us et coutumes, ses croyances et son contexte sociologique, y affichant son immense admiration pour l’art si prolixe de cette période. Ce qui donne lieu à une juxtaposition de scènes assez décousues, dont le fil ténu est la vie de la famille Hokusai, un prétexte filmique. C’est un choix, personnellement je trouve que le film en perd sa cohérence.

    Toutefois, on ne peut qu’être enthousiaste sur la partie visuelle qui donne à l’œil autant d’émerveillement que chez les grands maîtres d’alors. L’hommage est réussi, certaines scènes sont exceptionnelles car elles offrent le mouvement aux estampes recréées. D’ailleurs Hara ne se contente pas seulement d’évoquer le génie d’Hokusai, l’inspiration générale tiendrait d’ailleurs plus du pinceau d’Hiroshige (scènes du pont, de neige, perspectives linéaires des rues, exagération des ombres) avec ses « Cent vues d’Edo » ou encore « les stations de la route de Tôkaidô. Il essaime habilement les clins d’œil furtivement (la mante religieuse de Buncho, la fameuse vague) ou de manière appuyée. C’est du grand art.

    Pour le reste, le personnage d’O-Ei est un peu mal traité, par son côté « féministe avant l’heure » au détriment de l’artiste, très peu mis en valeur. Ensuite parce qu’il est passablement antipathique, revêche au niveau du trait jusque dans la voix, qu'il en devient caricatural dans ses fulgurances. Autre aspect négatif, le melting pot musical stresse un peu, enchainant sonorités rock et mélodies traditionnelles sans réelle cohésion.

    Et finalement, l’intérêt du film repose sur les thèmes confidentiels traités en filigrane, la place de la femme dans cette société, la crise économique que traversait le Japon alors. Mais aussi des sujets plus tabou comme l’attrait du public pour les « shunga », estampes érotiques toutes aussi prisées que le reste, la prostitution ou encore l’énigmatique personnage du Taikomochi, geisha homme.

    « Miss Hokusai » est une vraie déclaration d’amour de Keiichi Hara au Japon traditionnel, il a souhaité y traiter tous les aspects, historiques, sociologiques, spirituels… trop sans doute sur un format aussi court.

    Il suffit pourtant de repenser aux jeux de O-Nao dans la neige, à l’onirique envol de dragon, du rouge aux joues d’O-Ei qui découvre l’amour, de la beauté féline de Sayogoromo, à tous ces paysages ou décors sublimés, pour sourire béatement à la pensée de ce film.
    poet75
    poet75

    274 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2015
    Le peintre Hokusai (1760-1849), maître de l'estampe japonaise, fait, à juste titre, l'admiration de beaucoup d'amateurs, non seulement dans son pays mais partout dans le monde.Il a d'ailleurs influencé des peintres bien de chez nous comme Degas ou Monet. Mais ce que ce film d'animation nous révèle, c'est que l'une des filles du peintre, O-Ei, n'était pas moins douée que lui, au point qu'il est probable que certaines des oeuvres qu'on a attribuées au père aient été, de fait, réalisées par la main de la fille.
    Le film se déroule à Edo (l'ancien nom de Tokyo) en 1814, recréant minutieusement et de fort belle manière tout un monde disparu. O-Ei travaille avec son père ou pour son père mais sans aucunement lui être asservie. Elle fait preuve d'indépendance et prend soin de sa petite soeur aveugle, ce qui donne lieu à beaucoup de scènes émouvantes et très belles.
    Le film fait bonne place aussi au pouvoir quasi surnaturel de la peinture. Il faut, par exemple, rajouter une figure de Bouddha à une représentation de l'enfer pour apaiser une cliente en proie à des cauchemars.
    Un beau film touchant, plutôt contemplatif, très réussi. 7,5/10
    islander29
    islander29

    875 abonnés 2 371 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Un double intérêt à ce film .....Un intérêt poétique et un intérêt pictural.....Un des films japonais les plus aboutis depuis longtemps.....On notera des références à des toiles de peinture de Hokusai, même si sa fille est le sujet du film (et qu'elle était tout aussi douée) et des extrapolations poétiques (sous formes visuelles souvent) notamment lors des rêves où le réalisateur s'autorise beaucoup de libertés.....Le film est plus qu'agréable à suivre, il est à la fois historique et féérique, et aborde tous les genres, comme l'érotisme par simple allusion et avec beaucoup de grâce......C'est un produit culturel de belle qualité assurément, accessible dès 10 ou 12 ans je pense, mais plutôt réservé aux adultes.....Précipitez vous nous n'étions que trois dans la salle à 14h
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Ce film d'animation, adapté d'un manga très documenté de Hinako Sugiura, a le premier mérite de nous faire découvrir une figure méconnue, O-Ei, fille et assistante du peintre japonais Hokusai, qui a largement contribué à la production artistique de son père, en répondant à sa place à des commandes, en réalisant des portraits de courtisanes et des estampes érotiques. Le réalisateur Keiichi Hara (Un été avec Coo, Colorful) lui consacre un film sensible et poétique, sans excès de lyrisme. Au contraire, le ton d'ensemble épouse le caractère revêche du personnage central, à l'exception des séquences entre O-Ei et sa petite soeur, plus sentimentales et joliment émouvantes. Le choix des scènes de vie représentées dessine progressivement et subtilement une personnalité complexe : celle d'une femme libre, car affranchie du mode de vie des femmes du XIXe siècle, mais enchaînée volontairement à un père, ours génial et négligent, qu'elle admire et critique à la fois. Une chaîne ontologique plus forte que tout, qui confère à O-Ei une dimension peu commune tout en la privant d'émancipation affective et de reconnaissance artistique... De ce beau portrait jaillissent toutes sortes de questions et de réflexions, rarement posées dans le domaine de l'animation, sur l'art et la filiation, l'art et la liberté, l'art et la sexualité. Voilà qui fait l'originalité de ce film qui célèbre aussi à sa manière le pouvoir magique des créations artistiques, via quelques visions fantastiques qui s'inscrivent dans le cadre réaliste d'une bonne reconstitution d'époque : Tokyo (Edo) avec ses marchands, ses courtisanes, ses artistes... Tout cela trouve place dans un biopic aux allures de chronique, qui avance par saynètes, par petites touches. Le résultat est un peu décousu, certes, mais toujours intéressant. Plus discutable est le choix de certains morceaux de la BO, très rock et détonants. Mais cela n'enlève rien à l'impression générale qui se dégage du film, mélange de beauté et d'amertume face à un art discret, une féminité retenue, une vie jamais tout à fait éclose.
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