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Votre avis sur Miss Hokusai ?
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Visuellement c'est très jolie mais le traitement amorphe de l'histoire freine toute adhésion ou sympathie pour ce qui s'y passe...
Raphaël O
Adapté d'un célèbre manga, ce film d'animation est visuellement superbe, la bande-son alliant musique rock et musique plus classique est de très bonne qualité et le récit est intéressant, malgré un manque d'émotion et des personnages pas particulièrement attachants. Un bon film dans l'ensemble quoiqu'en deçà d'un certain studio Ghibli.
Le graphisme joli mais sans grande envergure, la musique qui frise le mauvais gout (que viennent faire ses guitares électriques!), un manque d'ambition et de parti pris dans le scénario laissent à ce film animé un goût mitigé, inachevé. On est bien loin du génie d'un Miyazaki. Dommage il y aurait eu tant à dire sur cette femme de poigne et sur l'oeuvre d'Hokusai.
Un sujet risqué, la vie d'un peintre japonais. Pour faire court, j'en ai appris des choses sur les estampes, les croyances....mais ça reste un manga ennuyeux, car c'est la vie de peintre...
Frédéric M.
Excellent film aux images magnifiques ! Belle histoire, ambiance, bande son. Je ne trouve qu'un point négatif, le film est court et aurait bien mérité 30 min en plus pour développer l'inspiration des peintures..
Miss Hokusai est donc le dernier-né de l’esprit fou de Keiichi Hara. Quitte à me répéter, ce film possède des traits communs avec ses prédécesseurs : l’intrigue est fine, l’extravagance est mise de côté, les fameux « artifices » ne sont pas non plus au rendez-vous (sauf si on compte les artifices dialogaux !). C’est encore une fois une « tranche de vie » à laquelle on peut assister, mais cette fois, le réalisateur a abandonné ses héros adolescents, et a choisi une femme artiste, indépendante, et par certains côtés, militante. Car O-Ei a choisi la voie d’artiste, un chemin apparemment ardu à suivre dans le Japon du XIXeme siècle.
Keiichi Hara conte ainsi la vie de cette femme, fille de Hokusai, un peintre extrêmement connu au pays du Soleil Levant. Mais, plutôt que de parler du père, il va imaginer ce qu’a pu être l’existence de O-Ei. De ce fait, l’art du dessin est magistralement honoré dans le film : dans le sujet de l’intrigue, et dans l’animation à proprement parler, qui comme souvent pour Hara, est d’une qualité impressionnante et constante. De même, les thèmes des relations familiales, de la maladie et la place de la femme dans la société sont au cœur du film : des sujets universels. Miss Hokusai m’en a aussi appris davantage sur l’histoire du Japon, et son folklore, deux sujets encore fort obscurs pour moi.
Par contre, je regrette le fait que le film se perde trop en métaphores confuses, que certaines intrigues ne semblent pas s’être conclues. C’est un « pas en arrière » effectué par le réalisateur par rapport à ses deux précédents films, qui étaient équilibrés à ce niveau. De plus, la bande-son ne m’a pas non plus convaincu. Je n’ai pas compris le mélange des musiques traditionnelles japonaises (mon pêché mignon ! ) avec des sons plus électro… Surtout que ces-derniers ne collent pas vraiment avec l’ambiance générale de cette fable.
Keiichi Hara conte ainsi la vie de cette femme, fille de Hokusai, un peintre extrêmement connu au pays du Soleil Levant. Mais, plutôt que de parler du père, il va imaginer ce qu’a pu être l’existence de O-Ei. De ce fait, l’art du dessin est magistralement honoré dans le film : dans le sujet de l’intrigue, et dans l’animation à proprement parler, qui comme souvent pour Hara, est d’une qualité impressionnante et constante. De même, les thèmes des relations familiales, de la maladie et la place de la femme dans la société sont au cœur du film : des sujets universels. Miss Hokusai m’en a aussi appris davantage sur l’histoire du Japon, et son folklore, deux sujets encore fort obscurs pour moi.
Par contre, je regrette le fait que le film se perde trop en métaphores confuses, que certaines intrigues ne semblent pas s’être conclues. C’est un « pas en arrière » effectué par le réalisateur par rapport à ses deux précédents films, qui étaient équilibrés à ce niveau. De plus, la bande-son ne m’a pas non plus convaincu. Je n’ai pas compris le mélange des musiques traditionnelles japonaises (mon pêché mignon ! ) avec des sons plus électro… Surtout que ces-derniers ne collent pas vraiment avec l’ambiance générale de cette fable.
Cinéphiles 44
Miss Hokusai aborde l’histoire de cette femme cachée dans l’ombre de son père, très connu au Japon. En effet, Hokusai était un peintre respecté dans le Pays. Il était capable de peindre sur des grains de riz ou encore de faire des fresques de plus de trente mètre. Les mangas nous ont rarement habitué avec découvrir une femme avec des traits durs, notamment avec des sourcils épais. Il n’est donc pas simple de s’attacher à ce personnage qui n’incite pas à l’empathie. Pourtant, au fur et à mesure des commandes de tableaux qu’elle reçoit avec son père, une nouvelle évolution rend Miss Hokusai plus sympathique et énergique. Prix du Jury au festival d’Annecy, Miss Hokusai est l’adaptation d’un manga pour les plus grands qui traite d’un portrait d’une femme d’une façon originale presque touchante.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
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Ce film est vraiment magnifique et d'une grande poésie. Je l'ai vu avec ma fille de 9 ans et mon fils de 15 ans qui sont tombés sous le charme, eux aussi. Il permet de découvrir le peintre Hokusai sous un angle très original puisqu'on le voit à travers les yeux de sa fille, elle-même peintre. Je ne connaissais pas Hokusai (ni sa vie, ni son oeuvre) mais ce film m'a donné envie d'approfondir et m'a donné envie aussi de découvrir l'histoire du Japon. Je comprends mieux maintenant ceux qui sont fascinés par ce pays et sa culture. Par ailleurs, ce film aborde avec beaucoup de délicatesse de nombreux thèmes rarement traités : la difficulté de créer dans l'ombre d'un géant, les rapports entre création et expérience, le handicap et le déni, la fratrie, la peur de la mort, les croyances... Certaines choses sont seulement esquissées, certaines questions tout juste posées, laissant une grande liberté au spectateur. A voir sur grand écran !!! Et si vous emmenez vos enfants, préparez-les un peu (histoire qu'ils sachent qu'ils vont voir un film historique sur un peintre japonais, et pas un film d'action ou un "film de princesse").
Miss Hokusai: un artiste peut en cacher un autre – ♥♥♥♥
Keiichi Hara offre une nouvelle fois une oeuvre singulière et marquante, entre hommage à ce qui fait la tradition des animés asiatiques (comment ne pas reconnaître Haku du Voyage de Chihiro dans le personnage d’O-Nao ou ne pas penser à Histoire de fantômes chinois de Tsui Hark quand le film tend vers le Yurei-Eiga -le film de fantômes- ?) et rompre ces liens comme avec l’ouverture (magnifique) présentant un panorama d’Edo au début du XIXème sur une musique punk. Le décalage que le réalisateur introduit dans son oeuvre sur l’artiste d’estampes le plus célèbre au monde met d’autant plus en valeur celui de ses personnages. On pourrait s’attendre à un biopic sur la vie du peintre protéiforme, il n’en sera rien ! Comme le titre l’indique, le personnage principal est la troisième fille et son père ne sera qu’un personnage secondaire, quasiment muet et assez insipide. Une séquence clin d’oeil sur la célèbre série d’estampes Cent vues du mont Fuji montre bien cela: au centre de l’oeuvre est O-Ei. En cela, ce film est véritablement un manifeste féministe: on suit une jeune femme qui refuse toutes les normes de la société japonaise de son époque. Elle a un caractère fort, peint (parfois à la place même de son père), gère les relations d’affaire avec ses mécènes, refuse de se marier, peint des estampes érotiques tout en vivant chastement et assume la prise en charge de sa soeur en lieu et place de son père avec obstination.
Cette adaptation du manga historique Sarusuberi d’Hinako Sugihura, historienne spécialisée dans les coutumes et la vie du Japon de l’ère Edo, est donc tout à la fois très divertissante mais aussi éminemment pointue sur le rendu d’une époque et la condition de l’artiste, éternel marginal, dans chaque société.
Keiichi Hara offre une nouvelle fois une oeuvre singulière et marquante, entre hommage à ce qui fait la tradition des animés asiatiques (comment ne pas reconnaître Haku du Voyage de Chihiro dans le personnage d’O-Nao ou ne pas penser à Histoire de fantômes chinois de Tsui Hark quand le film tend vers le Yurei-Eiga -le film de fantômes- ?) et rompre ces liens comme avec l’ouverture (magnifique) présentant un panorama d’Edo au début du XIXème sur une musique punk. Le décalage que le réalisateur introduit dans son oeuvre sur l’artiste d’estampes le plus célèbre au monde met d’autant plus en valeur celui de ses personnages. On pourrait s’attendre à un biopic sur la vie du peintre protéiforme, il n’en sera rien ! Comme le titre l’indique, le personnage principal est la troisième fille et son père ne sera qu’un personnage secondaire, quasiment muet et assez insipide. Une séquence clin d’oeil sur la célèbre série d’estampes Cent vues du mont Fuji montre bien cela: au centre de l’oeuvre est O-Ei. En cela, ce film est véritablement un manifeste féministe: on suit une jeune femme qui refuse toutes les normes de la société japonaise de son époque. Elle a un caractère fort, peint (parfois à la place même de son père), gère les relations d’affaire avec ses mécènes, refuse de se marier, peint des estampes érotiques tout en vivant chastement et assume la prise en charge de sa soeur en lieu et place de son père avec obstination.
Cette adaptation du manga historique Sarusuberi d’Hinako Sugihura, historienne spécialisée dans les coutumes et la vie du Japon de l’ère Edo, est donc tout à la fois très divertissante mais aussi éminemment pointue sur le rendu d’une époque et la condition de l’artiste, éternel marginal, dans chaque société.
Sympathique,
Le film se présente comme une succession d'histoires sans réel lien entre elles. J'ai beaucoup apprécié les moments où la fille d'Hokusai (cf l'affiche du film) flâne avec sa petite sœur aveugle de naissance, ce sont des moments très tendres et plutôt poétiques.
J'ai moyennement apprécié la bande son et l'animation du film, rien de bien intéressant en définitive, même sur la vie du célèbre peintre ou encore de sa fille, cela dit ça se laisse regarder sans ennui.
Le film se présente comme une succession d'histoires sans réel lien entre elles. J'ai beaucoup apprécié les moments où la fille d'Hokusai (cf l'affiche du film) flâne avec sa petite sœur aveugle de naissance, ce sont des moments très tendres et plutôt poétiques.
J'ai moyennement apprécié la bande son et l'animation du film, rien de bien intéressant en définitive, même sur la vie du célèbre peintre ou encore de sa fille, cela dit ça se laisse regarder sans ennui.
Splendide, entre rêve et réalité. La subtilité de ces deux mondes qui s'entrecroisent est parfaite. Je ressors émerveillée.
Il y a des dessins animé japonais beaucoup plus captivant que celui la , je n'ai pas été emballé par l'histoire. La bo est sympa mais je ne conseillerais pas ce film
Être la fille d'un génie n'est pas chose aisée. O-Ei, jeune peintre pleine de talent, est néanmoins dans l'ombre de son père, le grand maître Hokusai, depuis sa naissance. Papa des primés Un été avec Coo et Colorful, Keiichi Hara a eu la tâche difficile d'adapter en une heure et demie seulement les moments essentiels de la vie d'O-Ei. Le résultat est... mitigé.
Avec sa BO rock et un humour au notes décalées, Miss Hokusai se place en marge de ce que fait l'animation japonaise aujourd'hui. La poésie reste néanmoins la pièce maîtresse de ce récit se voulant généreux, mais qui ressemble à une œuvre d'art inachevée. Habitué à faire des films de plus de deux heures, le cinéaste a du répondre aux contraintes qui lui ont été imposées. Voilà pourquoi les transitions entre les chapitres sont brutales et donnent lieu à un ensemble parfois désordonné.
Si la cellule familiale (relation père-fille, séquences avec sa sœur aveugle), représentée avec pudeur et sensibilité, est bien dessinée, on aurait voulu que l'auteur insiste davantage sur l'indépendance d'O-Ei. Femme libre et affirmée, son caractère fort constitue le moteur principal de cette narration aux accents maladroits.
Demeurent alors ces innombrables esquisses inondant le cadre de Hara. Posées sur un bureau ou abandonnées par terre, celles-ci représentent l'adoration d'un art exercé jusqu'au-boutisme. Le pinceau plus expressif que la parole. La peinture plus honorable que la famille. La virtuosité comme finalité ultime.
Avec sa BO rock et un humour au notes décalées, Miss Hokusai se place en marge de ce que fait l'animation japonaise aujourd'hui. La poésie reste néanmoins la pièce maîtresse de ce récit se voulant généreux, mais qui ressemble à une œuvre d'art inachevée. Habitué à faire des films de plus de deux heures, le cinéaste a du répondre aux contraintes qui lui ont été imposées. Voilà pourquoi les transitions entre les chapitres sont brutales et donnent lieu à un ensemble parfois désordonné.
Si la cellule familiale (relation père-fille, séquences avec sa sœur aveugle), représentée avec pudeur et sensibilité, est bien dessinée, on aurait voulu que l'auteur insiste davantage sur l'indépendance d'O-Ei. Femme libre et affirmée, son caractère fort constitue le moteur principal de cette narration aux accents maladroits.
Demeurent alors ces innombrables esquisses inondant le cadre de Hara. Posées sur un bureau ou abandonnées par terre, celles-ci représentent l'adoration d'un art exercé jusqu'au-boutisme. Le pinceau plus expressif que la parole. La peinture plus honorable que la famille. La virtuosité comme finalité ultime.
Des fois c'est ça qu'il y a de chiant avec les japs c'est qu'on en aurait voulu 10000 fois plus. Mais en même temps on ne va pas cracher dans la soupe, c'est du très bon film d'animation. Y a plein de choses à dire et je vais commencé par ce qui ne m'a pas plu. Déjà le mélange animation main et image de synthèse, je ne cesserait de le répété c'est moche, ça se voit et la plupart du temps ça ne se justifie que par un "c'est plus simple de faire comme ça" je pense aux plans larges ou quand il y a de gros mouvements de "caméra". Bon passé tout ça visuellement c'est du très bon certains chara-design sont très chouettes et puis on a des passages en noir et blanc assez bien venus, d'autres avec des traits grossiers, j'aime bien quand ça change de visuel en cours de route, après c'est pas tout très réussi mais bon c'est déjà bien de s'y être hasardé. Et puis comme je l'ai dit j'en attendais 10 fois mieux, pas forcément avant d'aller voir le film, je m'en fichais pas mal, j'étais juste curieux mais une fois lancé, en voyant tout ce qui s'en dégageait bah je suis resté sur ma faim. Après je pense justement que c'est pas forcément chouette de nous promettre un biopic, pour le coup une simple histoire fictionnelle aurait été chouette, je dirais j'aurais même préféré une histoire fantastique sur les tableaux, quand on voit les contes, comment ils sont illustrés visuellement, je trouve que ce sont les meilleurs passages du film, cette idée que les tableaux sont hantés, etc. Et puis sinon il y a les citations picturales qui sont très chouette, j'ai eu des frissons à plein de moments du film et c'est assez rare, pour l'utilisation de la musique (la BO est géniale et puis les morceaux rocks sont vraiment bienvenus même et peut-être précisément dans un univers médiéval) sur La Vague qui tout simplement un de mes tableaux préféré, et ce film m'a vraiment donné envie de me mettre à étudier sérieusement les estampes parce que même si j'adore ça, j'y connais que dalle. Après la relation entre les deux sœurs est bien, mais je reste déçu, j'ai trouvé que c'était trop facile, mais ça fonctionne assez bien et du coup il y a de vrais moments de grâce. Et il y a plein de personnages très bien écrits comme ça, en fait tous ont leur truc qui les rend vraiment attachant et peu conventionnels, rien que le personnage principal c'est une femme de caractère et tout et c'est plutôt bienvenu dans une œuvre japonaise. Sinon j'ai beaucoup aimé la scène dans la maison close, en fait la plupart des geisha sont assez chouettes, je repense à celle qui peut allonger son cou. Mais encore une fois j'aurais aimé plus de fantastique, on reste trop sur notre faim, le dragon par exemple j'avais vraiment espéré le revoir avant la fin mai non... Disons que c'est très bien mais au fond j'aurais jamais traité ça comme ça.
Quelle déception ! Le spectateur doit supporter une accumulation de longueurs qui ne mènent à rien... Dès le début, le film commence par un problème de... crotte de chien..., et malheureusement ça ne décolle jamais ! Pourtant, à un certain moment, il y a un vrai suspense au sujet d’un tableau que le grand peintre ne peut pas fournir à temps à cause d’un malencontreux incident ; tout est prêt pour qu’un dragon vienne au secours de miss Hokusai qui se dévoue pour repeindre une toile à la hâte... malheureusement, ça fait pschitt ! Il ne faut surtout pas montrer ce film à des enfants... il y a tellement mieux à leur proposer !
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