Attiré par le casting et impatient de découvrir l'envers du décors du monde du cinéma, j'ai été vite déçu. Une comédie sans éclats de rire, c'est comme une raclette sans fromage. La pauvre Sylvie Teyssier (interprétée par Sylvie Testud), se fait balader tout le long du film et on n'arrive pas vraiment à faire preuve de compassion à son égard. Les acteurs qui gravitent autour sont sans éclats, malgré une interprétation énergique et poudrée de Zabou Breitman qui semble se spécialiser dans les rôles de femmes désagréables. Quant à Josiane Balasko, elle sert un personnage invivable dont j'ai noté deux répliques à peu près drôles : "Les gens nous font des procès à tour de bras, comme si on avait que ça à faire !", "On n'a pas que ça à foutre que de foutre des gens dehors, on a du boulot nous !" À éviter.
Après son livre, Sylvie Testud interprète, dans l'adaptation qu'en fait Diane Kurys, le rôle principal, celui de cette comédienne à succès qui avide de mettre en images son histoire personnelle et douloureuse avec son père tombe dans les griffes de deux productrices tyranniques et folles qui vont faire de ce désir de film un vrai cauchemar. C'est donc une comédie assez féroce sur l'univers de la production filmique avec ces producteurs dictateurs, ces réalisateurs à fleur de peau, ces actrices diva, ces agents manipulateurs, et cætera... C'est assez drôle, surtout grâce aux personnages de productrices harpies que met en scène le film, malheureusement sur la longueur c'est aussi un peu pénible et on finit un peu par se lasser de l'hystérie de ces deux femmes. De plus, comme le film tourne autour de la préparation du long-métrage, les péripéties sont un peu répétitives et ne contribuent pas à rendre le spectacle plus enthousiasmant. Alors, la cruauté des deux productrices et le masochisme de l'actrice sont souvent drôles, mais la lassitude finit quand même par nous gagner et rendre de petit jeu de torture plus insupportable que désopilant pour le spectateur. Une comédie sur le petit monde du cinéma et sa cruauté qui sans être intéressante jusqu'au bout n'en reste pas moins très fréquentable. À voir à l'occasion.
Toutes les choses auxquelles on s'était attaché au début se brisent après les premières exagérations, les premiers cris de Zabou et Josiane Balasko qui agacent plus qu'elles n'amusent. Et puis, c'est confus, rarement drôle et vraiment énervant par moments !!
Une comédie médiocre sur l’envers du décor de cinéma qui ne tient que par les rôles psychédéliques et sous ecstasy du duo Balasko / Breitman. Tout le reste n’est que facilité, médiocrité, gags sans effet et mise en scène au coupe-coupe. S.Testud est malheureusement mauvais malgré une histoire se basant sur ses débuts.
Je n'ai pas lu "C'est le métier qui rentre" de Sylvie Testud et ne peux donc pas comparer le livre et le film qui en est tiré. C'est un constat de l'univers fallacieux du cinéma et il n'a rien qui fasse vraiment rêver. J'ai passé un bon moment et c'est la seule chose qui compte.
Quand le cinéma comique français ne fait plus rire, malgré une palette de bonnes actrices ! L'histoire est sans grand intérêt et assez décousue, le film est surtout tourné en intérieur, sans les décors extérieurs parisiens, il ne reste que des parlottes, le titre est prémonitoire.
Hystérique, braillant, bruyant, aucune profondeur ni même aucune empathie pour le personnage principal face à cette montée de mayonnaise qui ne prend jamais pour au final se retrouver avec une belle flaque d'huile dans un gros bol... spoiler: Car ne parlons pas du final (on se demande vraiment ce qui a pu passer par la tête des deux scénaristes ? Elles se sont dits : allons y on fait tout péter !) Mais vous n'avez rien pété du tout, à part nos oreilles avec une surenchère de cris de ces deux productrices grotesques. Je n'ai pas ri une seule fois. Alors certes Testud n'est pas mal, mais encore une fois, ce film aurait mérité un bon scénariste, histoire de nous dépayser, nous distraire, nous apprendre des chose sur ce milieu qui semble bien caricatural.
Il y a longtemps que je n'avais pas vu une comédie aussi mauvaise. En résumé, mais rapide, c'est vide et les personnages sont soient grotesques ou fades. Même notre bien aimée Josiane Balasko ne sauvera pas le navire. NAUFRAGE.
Une comédie assez caustique sur le monde du cinéma. Des actrices inspirées mais un film qui a tendance à tourner en rond. Moyen. Mention spéciale quand même pour Josiane Balasko en productrice dictatrice.
Inintéressant, surjoué, aucun sens, ennuyeux, mediocrement réalisé, musique anachronique, lent. Sur le papier, le casting est pourtant de qualité pour faire un film qui tienne minimalement la route. À un moment, y'a un cheval qui s'énerve 2-3 secondes : unique séquence sympa du film. Fuyez!
voilà encore un exemple d'un très mauvais film français ! c'est un show Balasko/Breitman auquel on assiste en voyant ce film; c'est caricaturé à fond, on sait que le monde du cinéma n'est pas un monde de bisounours; mais là on assiste à une prestation grotesque auquelle Diane Kurys ne nous avait pas habituté, on dirait par moments un film de Colinne Serreau; ce n'est même pas drôle; le personnage limite odieux de J. Balasko finit par devenir agaçant; le film aurait pu se sauver du ridicule mais la dernière scène chez Drucker est le reflet total de cette mascarade indigeste ; je n'ai pas lu le livre de Sylvie Testud, mais si son livre ressemble à ce film alors là vraiment il n'y a plus qu'une chose à dire: à oublier tout de suite !
J'adore, en pièce de théâtre, nous serions au summum des dialogues ! Sandrine Testu s'enferme dans une idéologie de création de film relatant sa vraie vie, sauf que la réalité sera tout autre ! endoctriné par deux productrices ,elle va s'enfoncer dans une atroce machination ! des acteurs qui exellent et une fin originale ! 💜