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Uchroniqueur
162 abonnés
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4,0
Publiée le 19 septembre 2016
Une comédie sociale très sympathique. Le plaisir de voir Michel Jonasz à l'écran, de retrouver la bienveillante Firmine Richard. Un duo Lucien Jean-Baptiste / Baptiste Lecaplain qui fonctionne. Des scènes de théâtre malheureusement peu convaincantes, pourquoi considérer que les textes classiques doivent forcément être récités en chuchotant ? Ils peuvent aussi être jouer comme le reste.
alors moi je dis "non" maintenant aux bandes annonces qui nous laissent présager de voir un bon film: tant on nous montre les passages les plus drôles ; finalement , ce film n est pas une comédie pour moi mais plu tôt une biographie douce et amère; Lucien jean baptiste est excellent comme d 'habitude mais son acolyte, baptiste Lecaplain est franchement à coté de son rôle voir pas dans le rôle tant il joue mal ; à croire que c est fait exprès !! je suis déçue pour Lucien Jean Baptiste car s 'il avait choisi un autre acteur comme binôme le film aurait fait un carton ! j en suis sûre ; car son investissement est là ça se voit !
Dieumerci, c'est un bon bougre qui sort de prison. (...) Il a dépassé les quarante ans, mais il est décidé à réaliser son rêve de gnome : devenir comédien. Il s'inscrit donc à des cours de théâtre. Mais ça coûte cher. Et puis en plus, le prof lui colle un binôme avec lequel il va devoir travailler pour le concours de fin d'année. Ils sont très différents les deux loustics. Et ils vont passer l'heure et demi du film à tenter de s'apprivoiser, tout en vivant quelques aventures. [...] Je m'attendais à une comédie. J'ai vu un drame. [...] Le jeu des acteurs est bon, mais on regrettera que le scénario n'ait pas plus tiré profit du duo principal qui aurait pu faire rire beaucoup plus. Peut-être était-ce voulu. Et c'est donc sur le côté social que le film tire le mieux son épingle du jeu. Lire ma critique complète :
Ce qui est bien (ou pas) avec Lucien Jean-Baptiste, c'est qu'on sait à quoi s'attendre : pas nul, certainement pas génial, un film regardable que l'on oubliera vite après sa diffusion. « Dieumerci ! » est plutôt au-dessus de la moyenne « jean-baptistienne », légèrement mieux réalisé que d'habitude, notamment à travers sa dimension sociale et ses galères du quotidien dont l'acteur-réalisateur parle plutôt bien, nous faisant au passage joliment relativiser les nôtres. D'ailleurs, s'il y a bien une chose que l'on ne peut pas reprocher au bonhomme, c'est la sincérité. Toute sa carrière en porte la marque, son amour du théâtre ne faisant ici aucun doute. J'ai regardé ainsi sans déplaisir, quelques moments m'ayant fait sourire, tout comme certains seconds rôles (dont la délicieuse Delphine Théodore), le duo Jean-Baptiste - Baptiste Lecaplain faisant le boulot. Malheureusement, c'est aussi ça le problème chez le premier : il se repose presque exclusivement sur la sincérité. Non pas que ce soit mal écrit ou même lourd, mais ça manque de saveur, de personnalité. Ou plus exactement : si l'histoire est personnelle, la forme ne l'est pas. Il assume une part de naïveté : pourquoi pas. Seulement, cela ne suffit pas à faire un bon film, les différentes étapes n'ayant rien de bien surprenante, ni la morale spoiler: (il faut croire en ses rêves : ravi de l'apprendre) . Et hormis un joli monologue final qui nous donnerait presque envie d'y croire, il y a finalement peu d'idées, ou simplement pas assez de talent pour vraiment faire quelque chose de bien. Maintenant, à défaut d'être subtil, c'est regardable, avec un joli hommage au sixième art (bien qu'en partie fantasmé et parfois peu crédible) : honnête et peu marquant : un titre de Lucien Jean-Baptiste, quoi.
Annoncé comme étant une comédie, "Dieumerci!" présente en fait deux facettes : il y a un certain nombre de scènes qui sont censées faire rire, mais dans lesquelles les gros sabots chaussés alors par les scénaristes et le réalisateur ne permettent pas vraiment au film de décoller vers des sommets du genre. Tout plein de bonne volonté qu’il est, Lucien Jean-Baptiste n’arrive pas à faire de son couple de personnages que tout oppose l’équivalent de ceux joués par Jacques Brel et Lino Ventura dans "L’Emmerdeur" ou par Pierre Richard et Gérard Depardieu dans "Les Compères" et les gags tombent souvent à plat. Heureusement, il y a la seconde facette, celle qui va rechercher l’émotion sans forcer le trait, qui va discrètement évoquer le racisme et la vie difficile de celles et ceux qui n’arrivent à subsister qu’en enchaînant des petits boulots peu gratifiants, celle, surtout, qui va mettre en avant l’amour du théâtre qui anime le réalisateur et le personnage qu’il joue dans le film. Cette seconde facette gratifie le spectateur de plusieurs très jolies scènes, comme celle où Dieumerci joue le rôle de Roméo face à Clément dans celui de Juliette.
Lucien Jean-Baptiste nous avait fait rire avec « La Première étoile », jolie comédie générationnelle qui avait remporté un franc succès surprise et d’estime il y a quelques années. Après un second essai passé inaperçu (« 30° couleur »), le revoilà qui se met de nouveau en scène dans ce « Dieu Merci ! » à forte teneur autobiographique. On ne peut lui enlever que ses films soient pétris de bonnes intentions, ni qu’ils dégagent une sacrée bonne humeur sans pour autant verser dans le niais. Mais le metteur en scène devrait sortir de ce carcan gentillet pour passer à la vitesse supérieure car il fait du surplace et ne surprend plus. Dans la première partie du film, on rit bien volontiers aux péripéties de cet homme tout droit sorti de prison et cassé par la vie qui tente de réaliser son rêve de devenir comédien. Certains seconds rôles bien campés et de bonnes répliques nous font vraiment rire aux éclats. Le fait d’ajouter un binôme en la personne du jeune Baptiste Lecaplain, qui n’en fait jamais trop dans un rôle pas forcément facile et qui aurait pu vite devenir énervant, est une bonne idée. Au début, leur tandem rappelle les belles heures des comédies des années 80 avec Michel Blanc associé à Gérard Lanvin comme dans « Marche à l’ombre » et leur association fait quelques étincelles. Cependant, le rire et le rythme s’essoufflent vite et la comédie passe à la success story déjà vue où on sait parfaitement comment cela va se terminer. C’est convenu, aseptisé et ce qui au début s’annonçait comme une joyeuse et sympathique comédie se transforme vite en téléfilm anodin. On ne peut pas dire que l’on passe un mauvais moment, les rires qui parsèment le film et la bonne tenue de l’ensemble prouvent le contraire, mais ce n’est ni révolutionnaire et encore moins inoubliable. Le genre de film qu’il vaut mieux regarder chez soi et dont on ne se rappelle plus un mois après.
Sur un fond social difficile, cette comédie tendre, coécrite et réalisée par Lucien Jean-Baptiste, nous délivre bon nombre de scènes émouvantes et même quelques jolis moments d'humour. Il est aussi un acteur très crédible dans le personnage de Dieumerci, qui pour réaliser son rêve de gosse, s'inscrit à une école de théâtre pour devenir comédien. Son opposition avec Baptiste Lecaplain (L’Emmerdeur) se révèle plutôt croustillante. Outre la brillante participation de Jean-François Balmer, on retrouve avec plaisir dans la distribution les fidèles du réalisateur originaire des Antilles françaises avec Firmine Richard et Michel Jonasz.
Quand il s’agit de comédies françaises, on peut distinguer grossièrement deux catégories : les consensuelles insipides et les farces mal écrites. Leur point commun : une première demi-heure qui propose deux ou trois moments un peu drôles, puis plus rien de bien amusant et surtout intéressant jusqu’à la fin. Partant de ce constant majoritairement vrai, j’avais peu d’espoir concernant cette comédie. Mais, là miracle elle s’est avérée bien meilleure qu’attendue. Non seulement l’histoire est crédible (croyez-moi ce n’est malheureusement pas toujours le cas), mais la promesse comique est tenue et ce pendant tout le film, ce qui est rarement le cas. On suit avec intérêt les péripéties de DieuMerci dans la réalisation de son rêve : devenir comédien. Il forme un duo réussi avec Clément, de vingt ans son cadet, grand adolescent irresponsable et bavard qu’il est obligé de se coltiner du lever au coucher. Ce qui fait la force du film c’est le naturel autant de situations comiques que des moments plus dramatiques, rien n’est forcé ou trop appuyé et cela confère au film une fluidité qui fait beaucoup dans sa réussite, contrairement aux comédies qui forcent trop sur les situations afin de provoquer un effet comique ou émouvant qu’elles n’arrivaient pas à avoir autrement. En somme, une comédie qui mérite son nom et qui malgré des résultats vraiment catastrophiques en salles (à peine plus de 122 000 entrées), mérite absolument d’être vue. Si ce n’est pas encore le cas pour vous, hâtez-vous, vous ne serez pas déçu, je vous l’assure.
On suit l'histoire de Dieu Merci qui essaie de s'en sortir après une période noire. Il rencontre lors de ses mésaventures Clément qui va être plus un boulet qu'autre chose, tout au moins au début, Jusqu'à ce que les deux hommes apprennent à se connaitre. Lucien Jean Baptiste s'est inspiré de son parcours personnel. Le film est très sincère et a un vrai capital sympathie tout comme ses deux personnages principaux. Le réalisateur réussit à faire passer des messages, des émotions, tout ca avec de l'humour. Bien sur, on se doute de l'issue et certaines situations sont prévisibles, mais rien de grave. On est devant un film qui fait du bien. Dieu Merci est une comédie, les sujets ne sont pas traités en profondeur.
Lucien Jean Baptiste et Baptiste Lecaplain forment un duo sympa. Ca fonctionne.
La comédie est populaire avec de vrais sujets comme le racisme ou encore la solitude. Tout en nuances et sympathoche. On est toutefois devant un divertissement .
Dieumerci! suit la reconversion d'un ex-détenu en comédien avec sincérité et humour mais aussi une certaine maladresse. Si les personnages sont bien interprétés, les situations ont du mal à faire rire et la fin manque cruellement de panache. Une comédie dramatique loin d'etre inoubliable...
Un film touchant par moment. Lucien Jean-Baptiste est vraiment bon dans son rôle, Baptiste Lecaplain et les autres comédiens sont vraiment en dessous et c'est vraiment dommage. L'histoire est intéressante. La réalisation est bonne. Il manque vraiment un gros plus dans le film, car une seule scène rend vraiment le film très poignant.
Lucien Jean-Baptiste aime tenir le premier rôle de ses propres longs-métrage. Le voici aujourd’hui sous le bonnet d’un ancien prisonnier qui n’a pas payé ses dettes et qui souhaite réaliser son rêve de gosse, devenir comédien. La bienveillance est émaillée tout le long de cette comédie sociale trop poussée dans les bons sentiments. Le réalisateur se joue du prénom de son personnage en résonnant sans cesse des Dieumerci par-ci par-là. L’effet de surprise n’est jamais au rendez-vous tellement les gags semblent préparés d’avances. Enfin, alors que le sujet traite du théâtre et de ses classiques, les mots choisis dans les dialectes ne sont absolument pas en cohérence avec la complexité des pièces. Dieumerci ! est une comédie gentilette sans véritable intrigue et on déplore finalement la pauvreté de l’écriture. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44