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    Robin des Bois
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 980 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    Taron Egerton, Jamie Foxx, Jamie Dornan (oui mesdames, c'est bien Christian Grey !), la fille de Bono (Eve Hewson)...et même l'immense F. Murray Abraham dans une relecture moderne et surrèaliste du mythe de Robin des Bois! L'histoire d'un petit seigneur comme un autre qui volait aux riches pour donner aux pauvres! Oubliez les collants moulants de Douglas Fairbanks, le panache de Errol Flynn ou le charisme de Kevin Costner! C'est un archer formè et audacieux comme Robin / Taron Egerton qui l'aurait fallu le jour du dèbarquement en Normandie! Entre les mouvements de troupes et les catapultes qui entrent en action, on n'a l'impression d'être en pleine Seconde Guerre Mondiale! On l'aura compris l'exactitude historique, Otto Bathurst s'en moque royalement! Nottingham n'est pas seulement une ville, c'est le bourbier des Midlands! C'est rythmè, diablement spectaculaire (on tire trois flèches à la seconde) mais pour l'authenticitè on repassera! Reste que l'on ne s'ennuie pas une seule minute...
    selenie
    selenie

    6 352 abonnés 6 210 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    En résumé ce film est un mix entre la série TV "Arrow", Zorro avec une dose de la version "Robin des Bois - Prince des Voleurs" (1991)... La légende prend plusieurs coups avec cette version qui ne respecte en rien ce qu'on connait de lui, à l'exception notable de la capuche. Construit de façon classique en trois actes Barthurst use d'une mise en scène clippesque, abusant de ralentis et de caméra porté façon "je suis moderne regardez bien" qui manque singulièrement de finesse et/ou de personnalité. En conlusion Otto Barturst signe un film vide de toute substance légendaire inhérente à "Robin Hood", trop de libertés tuent l'âme de cette histoire universelle pas aidé par la mise en scène pleine d'esbrouffe du cinéaste.
    Site : Selenie
    Caine78
    Caine78

    6 807 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2021
    La légende de Robin des Bois a offert quelques très belles versions cinématographiques, alors pourquoi pas une nouvelle avec la star montante : Taron Egerton. Malheureusement, il est peu dire que nous sommes très, très loin des versions de Michael Curtiz, Kevin Reynolds voire de Ridley Scott. D'abord (et surtout), quelle étrange idée d'avoir confié la production au dénommé Otto Bathurst, visiblement sous très forte influence Guy Ritchie (le talent en moins). Scènes d'action mal torchées, choix visuels improbables, idées souvent nulles...

    On a beau comprendre les intentions de « moderniser » le récit, difficile d'y voir autre chose qu'un manque de professionnalisme, voire d'une certaine paresse tant l'ensemble paraît souvent balourd, peu élaboré, à l'image de certains costumes prêtant à sourire ou un shérif de Nottingham filmé comme une rockstar (heureusement interprété par Ben « salaud de service » Mendelsohn). Certes, évoquer les croisades (notamment au début) était ingénieux, mais apparaît presque comme un prétexte pour intégrer le personnage de Petit Jean, la révolte du peuple contre les élites amenant quelques situations convenables, sans plus.

    Surtout, il y a une évidente volonté de racoler auprès d'un public adolescent de moins en moins exigeant : entre musique pompière, dialogues lambda et retournements improbables, sans oublier certains moments assez grotesques (la mort du shérif : juste... non), nous sommes gâtés. Même ce « triangle amoureux » est peu ou mal exploité, tandis que parmi les protagonistes, seule Eve « Marianne » Hewson parvient à amener un certain charme non dénué de panache : à revoir dans un cadre autrement plus porteur.

    Bref, loin de moi d'être psychorigide à toute approche différente d'une histoire célèbre : encore faut-il qu'elle apporte quelque chose, et non que ces choix tous plus foireux les unes que les autres. Bref, un film pour rien, sous (mauvaise) influence super-héroïque à plus d'un titre, étrangement produit par Leonardo DiCaprio qui, en plus d'avoir eu mauvais goût artistiquement, aura perdu des sous : non, décidément, ce « Robin des Bois » de bande-dessinée aura vraiment été un échec à tous les niveaux.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2018
    "C'est systématiquement débile mais c'est toujours inattendu !"

    Proclamé par le roi Arthur dans "Kaamelott" devant les bouffonneries de ses chevaliers, ce constat semble avoir été écrit pour traduire à la perfection l'étendue du désastre que représente le long-métrage d'Otto Bathurst.
    Inattendu car il fallait tout de même être sacrément optimiste en espérant attirer du monde devant une énième adaptation des aventures de Robin des Bois. Déboulant de nulle part avec la conviction qu'un format d'origin story en mode super-héroïque est un argument à lui tout seul, l'ami Otto cherche clairement à s'engouffrer dans la brèche ouverte par "Le Roi Arthur" version Guy Richie dont la relecture bourrée d'anachronismes n'était qu'un prétexte à un divertissement bancal enchaînant les morceaux de bravoure délirants avec une certaine générosité. Dans le fond, pourquoi pas ? Après tout, Robin des Bois est bien la source d'inspiration principale de Green Arrow, un super-héros DC qui en reprend aussi bien les valeurs que le costume. Seulement, personne n'a jugé bon de prévenir Otto Bathurst que le film de Guy Ritchie a réalisé un bide monumental au box-office mondial tout autant qu'il a divisé une bonne partie du public ayant osé s'aventurer dans cette approche si particulière du mythique roi Arthur. Pire, pour une raison que l'on ignore, une bande de producteurs kamikazes a donné le feu vert à ce projet en lui allouant un budget conséquent de 100 millions de dollars et un casting qu'on aurait adoré voir en d'autres circonstances.
    Pour autant, si "Robin des Bois" avait délivré une dose minimale de fun comme le postulat de son approche pouvait le suggérer, le film aurait pu se targuer d'emporter une part de notre indulgence comme l'avait fait "Le Roi Arthur" en son temps... Sauf que non, englué dans un premier degré impardonnable, "Robin des Bois" 2018 est d'une nullité totale qui en arrive à friser la débilité systématique -d'où la citation de départ.

    Démarrant sur une absurdité temporelle où un narrateur nous glisse avoir oublié l'époque exacte de cette aventure alors que le générique dévoile assez clairement un texte parlant de la Troisième Croisade en Orient, "Robin des Bois" laisse pourtant augurer un film au ton plutôt léger. Sentiment d'ailleurs confirmé grâce au fou rire déclenché par une séquence de croisade où l'escouade de chevaliers dont fait partie Robin de Loxley (alors "simple" seigneur) paraît sortir d'une mission de "Call of Duty" au Moyen-Orient mais avec des arcs en lieu et place des armes automatiques. Hélas, on se rend assez vite compte qu'on était un peu seul à espérer du second degré tant Otto Bathurst va s'acharner à prendre avec le plus grand sérieux du monde une relecture qui ne le méritait sûrement pas et où absolument rien ne va fonctionner de ce point de vue.

    "Robin des Bois" prend donc rapidement la forme d'un pur film de super-héros ayant pour simple particularité d'être situé au Moyen-Âge... et c'est tout.
    De retour au pays, Robin enchaîne les déconvenues : déclaré mort, le méchantissime shérif de Nottingham lui a spoilé tous ses biens pour régner d'une main de fer à coups d'impôts exorbitants et sa belle Marianne lui a préféré les 50 nuances d'un ancêtre de Christian Grey (coquine, va !). Avec l'aide du futur Petit Jean, un maure aux motivations complètement abracadabrantes (il a beau les argumenter lui-même, sa raison d'être en Angleterre est juste ingobable), Robin joue son rôle de seigneur/milliardaire le jour et devient un voleur surentraîné la nuit pour détrousser le shérif et redonner son argent à la population. "Green Arrow" au Moyen-Âge en somme...

    Non seulement le film ne démontre jamais une once de pertinence à avoir approché l'histoire de "Robin des Bois" de cette manière mais, en plus, il se contente de dérouler une intrigue terriblement basique qui embourbe ses personnages dans tous les poncifs possibles jusqu'à annihiler leurs chances d'exister par eux-mêmes. Au-delà de la capuche, le souvenir de ce Robin des Bois se résumera ainsi aux rictus permanents de Taron Egerton, le Petit Jean arabe interprété par Jamie Foxx façon majordome improbable aura semblé passer son temps (à juste titre) à se demander ce qu'il faisait là, Marianne et son nouveau compagnon auront été d'une transparence invraisemblable (sur les deux, seuls la profondeur des décolletés d'Eve Hewson est véritablement mémorable, c'est dire la prestation marquante de Jamie Dornan)... Un espoir naît cependant du côté des méchants aux motivations apparemment un peu plus travaillées que le reste : du passé du shérif d'une noirceur absolue (une sombre histoire de manche à balai) à une conspiration d'une grande ampleur impliquant le clergé, on sent que "Robin des Bois" paraît tout fier du côté "vilain" de sa relecture... Mais, encore une fois, tout cela est balancé n'importe comment et se résume grosso modo à un Ben Mendelsohn pas encore sorti de son rôle de méchant de "Ready Player One", il en a d'ailleurs gardé les mimiques, la garde-robe et l'armée de Sixers désormais vêtus d'armures.

    Côté spectacle... comment dire... ben, c'est affreux ! Cadrant bizarrement toujours ses acteurs au plus près, Otto Bathurst ne donne jamais d'amplitude à ses scènes d'action se déroulant en plus la plupart du temps dans le confinement des décors des fortifications d'un village que l'on croirait en pleine révolution industrielle. En plus d'étouffer littéralement toute velléité de nous en mettre plein les yeux, "Robin des Bois" cherche à nous aveugler avec, au choix, des fonds verts franchement hideux (c'est à se demander si la fuite sur le chariot a été finalisée) ou des ralentis perpétuels qui n'ont ni queue ni tête (on a même droit à un clin d'oeil, inconscient ou non, à "Matrix" avec le premier vol où les flèches remplacent les balles). Même sur les scènes les plus banales, Otto Bathurst prend un malin plaisir à toujours trouver le cadrage le plus laid possible, comme si le bonhomme avait réalisé au dernier moment la galère dans laquelle il s'était embarqué et n'avait plus d'autres choix que de s'autosaboter afin de faire croire à une blague usant de tous les anachronismes les plus inutiles.

    Ennuyeux, trop long, dénué d'enjeux intéressants et, pire que tout, jamais drôle ou divertissant, "Robin des Bois" est effectivement une vaste blague écrite à la va-vite, où rien ne marche et qui restera au mieux comme un bidule juste bon à alimenter votre liste de flops 2018.
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    Énième adaptation de Robin des bois pour ce premier film du britannique Otto Bathurst (qui vient de la télé). Si cette nouvelle version dépoussière un peu le mythe, rien de bien transcendant malgré tout. Certes, c'est bien fait, rythmé et techniquement réussi. Beau casting (Jamie Foxx, Jamie Dorman, F.Murray Abraham, Ben Mendelsohn, où Taron Egerton est toujours aussi craquant), mais pas de quoi crier au génie non plus. En cherchant bien on y verra quelques métaphores sur la société actuelle mais bon...Ça remplit le cahier des charges du blockbuster familial hollywoodien (apparemment pas vraiment, il fait un flop outre-atlantique) en nous faisant passer sans problème un moment...aussitôt oublié.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Modifier de vieilles histoires datant de plusieurs siècles n'est pas une vilaine chose que ça finalement ! Cette nouvelle monture hollywoodienne de Robin Hood s'avère assez agréable dans l'ensemble bien que les décors et les costumes paraissent peu crédible spoiler: (voir de Locksley avec un manteau en cuir et des t-shirts en col en V).
    Robin de Locksley est un jeune et puissant seigneur qui est envoyé à la guerre par le Shérif de Nottingham. Il sera là-bas témoin de nombreuses inégalités qui l'encouragent, par la suite, à voler les riches pour redonner aux pauvres et aussi retrouver son grand amour, Marianne. Il sera épaulé de Petit Jean (un soldat arabe assoiffé de vengeance) dans cette quête... Dès le début du long-métrage, le narrateur insiste et demande au public spoiler: d'oublier ce qu'on a vu auparavant.
    Otto Bathurst ne tombe guère dans la satire et se prend donc, au sérieux devant les situations proposées (malgré des pointes d'humour faciles). Un rythme qui se veut trépidant accompagné d'une bonne musique du compositeur de Joseph Trapanese - qui avait déjà travaillé au côté du cinéaste gallois Gareth Evans sur les jouissifs The Raid. Une certaine violence demeure présente lors des scènes de combats, plutôt efficaces en misant sur un mélange d'Assassin's Creed et de la série Arrow. La distribution artistique est dynamique avec en tête Taron Egerton - dont le grand public a connu grâce à la franchise Kingsman - incarnant un seigneur-justicier révolutionnaire et charismatique. Ben Mendelsohn est à nouveau dans son élément dans son rôle méchant au sein de l'histoire comme il le faisait dans les récents Rogue One et Ready Player One. Jamie Foxx qui entraîne Robin des Bois (Edgerton) comme Godmill dans Rocky fait un Petit Jean assez troublant... Nous avons aussi Jamie Dornan qui est ici plus spoiler: un soumis et cocu
    dans Robin Hood : Origins comparé aux épisodes de Fifty Shades of Grey ! Plutôt drôle ! Bien que convenu, Robin des Bois version 2018 est un blockbuster plaisant dont le spectateur passe un bon moment, sans prise de tête. D'ailleurs, spoiler: la finale annonce clairement une suite
    mais elle ne se fera peut être pas au vu de son échec au box office américain... Pourtant cette histoire s'avère meilleure que celle à Ridley Scott ! Pas mal mais vite oubliable !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 723 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Si seulement ce film avait suivi le modèle de 1938. Cela commence avec un objectif évident raconter la légende de Robin Hood sous une forme moderne. Ceci est renforcé par le costume punk bizarre et une scène hors propos dans laquelle Marion porte une robe de sirène éblouie. En outre le film établit la romance entre Marion et Robin Hood comme un élément clé et la présente comme essentiellement la seule motivation de Robin pour presque tout le film. Il n'y a aucune raison aucun fondement pour que nous nous sentions investis dans la motivation de Robin et par conséquent son histoire d'origine. Les effets spéciaux sont à la limite amateur. Les séquences de combat sont tournées de manière absurde, sans direction ni concentration. Il n'y a pas de profondeur dans la romance entre Robin Hood et Marion. Little John et Robin Hood malgré toutes les scènes qu'ils ont ensemble n'ont pas de vraie conversation. C'était incroyablement stupide, alambiqué et bon marché...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 389 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2019
    « Robin des Bois » a été adapté plusieurs fois au cinéma. Après Kevin Costner ou Russel Crowe et même un dessin animé Disney, c’est le jeune Taron Egerton, repéré dans « Kingsman : Le Cercle d’or » qui tient le rôle de Robin de Loxley. De retour des croisades, il va prendre la tête d’une audacieuse révolte contre la corruption des institutions avec à ses côtés, un chef maure et la Belle Marianne. Ce qui nous saute dans un premier temps aux yeux, c’est l’incapacité à faire un choix temporel sur les costumes. Du vieux tee-shirt à la belle veste de soirée, il nous est impossible de dessiner une époque vu l’étendue de ces derniers. Si le duo Taron Egerton et Jamie Foxx peut séduire, on reste sceptique face à l’écriture linéaire des personnages de Jamie Dornan et Eve Hewson. Les scènes d’action restent divertissantes mais le fond est loin de ses intentions.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    J"hallucine en voyant des critiques très mauvaises car je viens de voir ce film et je l'ai trouvé très bien.
    Cela fait bien le job, le film remplit parfaitement sa mission de divertissement.
    L'histoire est solide, les acteurs très bons, les effets spéciaux parfaits, on ne s'ennuie pas.
    La dernière demi-heure surtout est vraiment très chouette.
    J'ai passé un bon moment de détente bien sympathique.
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2020
    Après l’espion, Eddy The Eagle, Elton John, Taron Egerton continue de faire le tour de grandes figures britanniques avec ce Robin des Bois. Autant c’est un des jeunes acteurs les plus intéressants à l’heure actuel, il va sûrement essayer dans les années qui viennent de rayer ce film de sa filmographie car tout est raté. Film Z sans idées, boursouflé par son budget, qui part dans un délire technique et pyrotechnique sans aucun sens si ce n’est faire du remplissage pour cacher son misérabilisme artistique. Le pire c’est qu’il n’arrive même pas à atteindre une forme de sympathie nanardesque, c’est juste sans aucun intérêt.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    702 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    La volonté du réalisateur de moderniser le mythe de Robin des Bois façon Sherlock Holmes n’est pas idiote, malheureusement cette nouvelle version est un blockbuster ultra classique qui accumule les clichés et les incohérences.

    https://www.cineserie.com/news/cinema/robin-des-bois-decouvrez-lentrainement-tres-technique-de-taron-egerton-5524202/

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/robin-des-bois-sommes-nous-bien-a-nottingham-2149400/
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Petite déception pour ma part ou j'ai trouvé que l'ensemble à un petite allure de série Z.. Tout en tenant compte des précédentes versions, avec en plus ; un petit manque d'intérêt au niveau du scénario. LEs scènes d'action ne sont pas à la hauteur de ce que l'on peut voir dans d'autres film et qui parfois serait presque risible. La BA, une fois plus ; en montre trop et pour attendrir le spectateur se contente de nous faire le portrait de personnages un peu ridicule (sans cervelle pour être plus précis). Malgré un casting pas spécialement mauvais mais un résultat différent.. A Certains moments, on s'ennuierait presque, mais faisant ainsi un ensemble manquant d'une réelle efficacité avec plusieurs moments sans grand intêret. Alors oui, Robin des Bois a tout de même quelques éléments assez originaux qui permettent de sortir des sentiers battus. Après tout, ce n’est pas comme si l’histoire de Robin des Bois était nouvelle et qu’elle n’avait pas déjà été adaptée. Sa seule originalité ici est de raconter ce qui a conduit Robin à devenir Robin des Bois. Mais ici sans saveur et manquant de surprise on va dire. Rendant le film compliqué pour intéresser vraiment le spectateur. Sans parler des combats et leur mise en scène qui n'est pas top ou alors pas au point. Et on constate que le film ne surf pas spécialement dans le BO générale. Après, si on a suivi les diverses adaptations. Difficile d'être totalement subjectif mais même dans ce cas, le public avait plus d'attente ; qui ne seront pas à la hauteur. Un VOD ou DTV aurait été plus judicieux que cette version peu convainquant ou l'on s'accroche au casting et on essaie de suivre le tout. Qui se montrera sans surprise, même pour la final. Bref, le réalisateur a tenté un "remake" ou comme souvent c'est quitte ou double et pour le coup s'avère légèrement raté. A voir une après midi pluvieuse quant il sortira sur nos TV. Mais pour payer 10e environ pour la place, cela ne le mérite pas vraiment. Après il y a quand même quelques bonne chose, mais le reste étant majoritairement fade. On ne retiendra même pas les incohérences par exemple. Du bon et surtout du film se rendant vite inintéressant. un manque de punch, d'histoire mis en scène et le déroulement de tout cela .Déception pour ma part.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 067 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Robin des Bois cuvée 2018 s’empare de la révolte inhérente au mythe original pour mieux l’insérer dans le malaise de nos sociétés contemporaines. De l’Afghanistan au Brexit, notre héros en collants fait le tour des systèmes pervertis qui tendent à se réunir dans une même croyance en le mensonge comme ligne de gouvernement et l’asservissement des populations comme arme de pouvoir. Dès lors, le mouvement contestataire que portent Robin et ses compères correspond, à s’y méprendre, aux actions réalisées par des groupes soucieux de rétablir l’harmonie – ou ce qu’ils pensent être l’harmonie – et l’équité en redistribuant les richesses. Éminemment politique, le long-métrage d’Otto Bathurst se joue également de l’anachronisme qu’il cultive avec générosité : voici venir des super-héros tout droit sortis des productions des deux écuries rivales, le chevalier noir au milieu d’une guerre civile opposant la foule et les forces armées évoque la scène de combat en plein Gotham dans The Dark Knight Rises. Aussi se dégage-t-il un certain humour, résultat de l’amusement avec lequel le réalisateur, en sale gosse, dénature le Moyen Âge : les affrontements font davantage penser à 300 qu’au Prince des Voleurs version Kevin Costner, la musique participe d’une atmosphère électronique où les plages sonores envahissent l’espace, le montage revendique un rythme épileptique, quoique ce dernier sache rendre l’action lisible (hormis quelques scènes en milieu de film). Certes, les effets visuels s’avèrent par instants plutôt inégaux, et les fonds verts se font voir lorsque la caméra a la mauvaise idée de faire des gros plans sur des personnages lancés dans le feu de l’action. Les retournements sonnent plus ou moins juste, tout comme la performance des acteurs. Mais là n’est pas la question. Ce qui importe à Robin des Bois, c’est de raccorder son mythe à une actualité brûlante : et cet entrelacs passe nécessairement par une reprise des codes du film d’action contemporain. Il est loin, le dessin-animé Disney. En lieu et place, un miroir fort divertissant dans lequel se reflètent les aliénations de notre temps, les espoirs et les luttes cycliques qui les portent. Car avant d’être un héros, Robin est un soldat, celui que l’on a « envoyé se battre pour une fausse cause ». Relecture audacieuse et spectaculaire.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Les raisons de signer pour un film sautent parfois aux yeux dès les premières minutes. Dans le cas de cette version 2018 de Robin des Bois, elles sont cristallines.
    L'effet ressenti est celui de voir une tripotée de fâcheux dégrader le mythe avec une ardeur qui confine à la déviance. À ce niveau de monstruosité, le long-métrage de Otto Bathurst fait jeu égal avec le regrettable Roi Arthur de Guy Ritchie. Sale temps pour les icônes.
    L'incipit se refuse à situer le film dans une quelconque forme de réalité historique pour le fondre dans un univers d'heroic fantasy. Légitime, le personnage présente plusieurs caractéristiques du genre (style médiéval, souffle épique). Mais même dans cette configuration, impossible de ne pas être choqué par une direction artistique en forme de pudding informe, limite obscène, entre Batman Begins, Assassin's Creed et un clip d'Era.
    Bien que certaines références à l'époque contemporaine soient visibles, elles sont jetées avec tellement de nonchalance qu'elles en perdent toute signification. Une impiété qui n'a d'égal que l'incapacité du film à se montrer plastiquement tolérable. Vous aurez grande peine à croire que ce Robin des Bois a coûté la bagatelle de 100 millions de dollars tant son indigence formelle crève les yeux. Les décors sont d'une pauvreté cinégénique impensable, on jurerait que le film a été tourné avec 3 décors et une poignée de figurants. Les costumes tentent la greffe moyen-âge et la collection Jean-Paul Gaultier, le résultat brûle la cataracte. Et ne parlons pas des effets spéciaux répugnants, sûrement générés avec un logiciel d'infographies périmé depuis 20 ans.
    À la mise en scène, Otto Bathurst convoque les pires travers du cinéma d'action, quelque part entre Renny Harlin et John Moore. Gestion de l'espace envoyée au quatre vents, ralentis abominables à foison, chorégraphies à pleurer, et ce montage qui évoque l'œuvre d'un boucher aveugle...À titre d'exemple, spoiler: l'introduction en Arabie est une pure démonstration de grand n'importe quoi. On se croirait dans un Call of Duty du pauvre. Sérieusement, vous changez juste les fusils par des arcs, le résultat est exactement le même (il y a même une mitrailleuse gatling à flèches !).

    Artistiquement, le long-métrage est l'un des plus laids que j'aie vu depuis très longtemps. Heureusement, les comédiens ont l'air de partager cet avis. Incidemment, leurs prestations sont au mieux fonctionnelles (Ben Mendelsohn), au pire indignes (tous les autres).
    Bref, celui qui s'est fait détrousser ici, c'est Robin des Bois. On lui a ôté son charisme et sa portée symbolique. Le plus grave, c'est que lui n'a rien demandé tandis que le pauvre spectateur aura sûrement payé pour ça. Dans les deux cas, il n'en ressortira que de la souffrance.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2018
    Ce Robin des Bois accuse un retard dans la mise en scène consternant ,avec des plans copiés sur des séries B ringardes quand on ne tombe carrément pas dans du mauvais jeu vidéo – l’introduction ressemblant à un Call of Duty du pauvre -. Brouillonne, ridicule, chorégraphiée à l’extrême, l’action est un mauvais patchwork de ce qui ne se fait plus depuis vingt ans. Même le casting est souvent pris en flagrant délit de ne pas y croire.
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