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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 juin 2007
Un autre bijou de Géant Pierre Melville. Delon son acteur fétiche dans un de ses roles de solitaire façon époque. On ne boude également pas notre plaisir devant l'interprétation d'Yves Montand, sans parler du contre pied total pris par Bourvil pour ce qui fut son dernier role, et quel role!!! Un autre bijou du cinéma français. Bonne séance à vous.
Un de mes meilleurs films, magnifiquement bien réalisé et interpreté. Un chef d'oeuvre. Dommage quant il passe sur france 3, il est coupé, et j'appelle pas cela un director cut, mais un bobo télé cut. Enfin tant pis ! Je l'ai vue cinq fois, un record.
Avec l'Armée Des Ombres, Le Cercle Rouge constitue un des meilleurs films de Melville. Avec un casting tout à fait impressionant ; Delon (déjà présent dans le Samouraï), Bourvil bouleversant dans son dernier film, Montand magnifique dans son rôle, et aussi François Perrier et Paul Crochet. Un bon film de gangster à la française, une ambiance à la Melville, une fin digne du scénario, un classique du genre à voir absolument!!Bravo!
ça c'est du polar français , la première partie est sans nul doute la meilleur evasion du cinèma , l'inspecteur bourvil au meilleur de sa forme (heu... il en est mort le bougre ) .........Montant alcoolique et delon toujours aussi nul (mais c'est çe qu'on lui demandais) font de çe film un très très bon film policier... a voir et révoir sans modération......
Film noir virtuose, aux protagonistes irrémédiablement voués à périr dans un cercle qui se referme lentement sur eux. Par sa mise en scène, aussi minutieuse et implacable que les méthodes de Corey et Jansen, Melville magnifie ses acteurs. Intense !
Un classique du cinéma francais. La 1ere partie est exceptionnelle, virtuose, scotchante. La 2eme partie est moins reussie mais ca reste un grand film.
Sans conteste l'un des 2-3 meilleurs films policiers français. La perfection du jeu des acteurs (casting impeccable et Bourvil impressionnant dans son dernier rôle), la précision chirurgicale de la mise en scène (Melville est le plus grand avec Carné) et un scénario beaucoup moins simple qu'il en à l'air font de ce polar un exemple de ce qui existe de meilleur dans le cinéma. La perfection existe en voici une preuve !
Un policier correct mais sans plus. L'histoire est assez longue à se dérouler et la mise en scène un peu lente. L'attrait du film est le trio d'acteurs avec tout particulièremnt Bourvil dans un rôle à contre-emploi. Delon, plus habitué à ce genre de film, est fidèle à lui-même et Yves Montand est tès bon. Reste que l'enquête pas très originale ne nous prend pas forcément aux tripes, qu'il n'y aucun véritable suspense et que c'est trop long.
Un film remarquable, métaphysique, mystique, mystérieux, sobre, envoutant...Rien à dire, excepté : le DVD de ce film existe, il n'attend que vous, dans le magasin spécialisé le plus proche... Personellement, je crois que je ne m'en lasserai jamais. Le testament de Bourvil, qui y est incroyable de sérieux et de sobriété. Le testament, aussi, de Melville, qui signe ici son plus grand film. Il fera "Un flic" par la suite (qui sera son dernier film), mais il signe ici son chant du cygne artistique. Merveilleuse merveille !
Encore une fois, ce ton si subtil et si grave que Melville parvient à donner à ses œuvres se retrouve ici, peut-être même encore décuplé depuis le « Samouraï ». Il faut dire qu’il est aidé dans son œuvre par un Bourvil en état de grâce pour son dernier passage à l’écran. Encore une fois, tout est maitrisé, merveilleusement ciselé et cela jusqu’au dénouement final. J’adore, tout simplement.
Pas une ride. De bout en bout Melville nous tient en haleine, avec des personnages d'une grande force, que ce soit Delon, Montand ou Bourvil (qu'on aurait aimé plus souvent dans des films où il ne jouait pas le débile). Le film est rempli de scènes d'anthologie - Montand et les habitants du placard, le vol des bijoux, filmé quasi en temps réel et sans musique, ce qui en renforce le côté dramatique, ou évidemment la scène et la réplique finale de Montand à Bourvil. Un classique, de toute façon, qu'on peut voir de nombreuses fois sans se lasser.
A la revoyure de ce grand film, on remarque la forte influence qu’a pu avoir (et qui perdure) ce type de cinéma (polars froids et tendus) sur les thrillers de Hong Kong de ces dernières années (voir Jonnhy To, Andrew Lau, John Woo …) Cela tient d’une part à la gestion des plans (tueurs filmés de profils, longs plans séquence) et à la façon de montrer les personnages à l’écran et de les faire se mouvoir dans le plan, justement. Melville réalise ici un film très sec, sans sentimentalité, sans personnage féminun, bien que l’on souhaite que le trio de voyous (brillamment interprétés par G. M. Volonte, A. Delon et Y. Montand) s’en sorte face à un Commissaire Mattéi (Bourvil, très bien et à contre emploi). Le cercle rouge baigne dans un climat froid (les teintes en bleu sont majoritaires, voir l’appartement de Mattéi), l’hiver domine ici (superbes scènes extérieures neigeuses). La meilleure partie du film se déroule en extérieur lors de l’évasion de Corey, et la période qui suit la sortie de taule du personnage joué par Alain Delon. La scène du casse de la bijouterie est d’ailleurs filmée avec un sens de l’orfèvrerie, quasiment dans le temps de l’action. La musique, sobre, donne une impression de fin d’époque, de nostalgie, d’un pessimiste irrémédiable. L’ultime scène de fusillade à Louveciennes est un bijou de cinéma de genre. Seules les quelques scènes avec François Perier, qui permettent la capture du trio de bandits que rien initialement ne devaient faire se rencontrer, sont un peu ratées car trop « téléphonées ».