Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 septembre 2007
Le cercle rouge est le nom du restaurant où alain delon déjeune lorsque l'évadé se faufile dans son coffre de voiture
ce restaurant n'existe plus, il était situé sur le plateau de bel air, dans les environs de la commune de Nolay et de la Roche Pot (Côte d'or), au bord de la très célèbre RN6 Paris Lyon Marseille.
vous pouvez voir ce qui reste du bâtiment en allant la bas, un dépôt de la DDE est situé à côté.
A chaque fois que je passe là bas, je repense au film et à ma bourgogne natale
Un polar au rytme particulièrement lent. On est envouté par moment par l'atmosphère sombre du film, à d'autres on tend à s'ennuyer. Un casting au poil, et une fin réussie.
Un classique de chez les plus grands classiques dont on ne se lasse pas de revoir. Pour son avant dernier film, Jean-Pierre Melville signe un superbe long-métrage sur les ravages de la fatalité porté par d'excellents comédiens. On peut surtout saluer la grande prestation de Bourvil dans un rôle à contre-emploi et dont c'est malheureusement le dernier film. Delon, Montand et Volonte sont eux aussi impeccables. On ne peut pas prétendre connaitre le polar à la française sans avoir vu "Le Cercle Rouge". On voit que ce sont surtout les personnages masculins qui sont mis en avant ; des hommes divisés qui finiront par se retrouver de manière inexorable dans le cercle rouge. Tout y est orchestré magistralement par le cinéaste qui fait preuve d'une sobriété hallucinante. Il est calme, prend tout son temps, déroule son histoire avec finesse et expose souvent une solitude presque tragique au spectateur. A ne pas manquer.
Ma première interprétation du titre fut celle d’un panneau d’interdiction…Comme les panneaux routiers avec un cercle rouge… Le film débutant par l’image d’un train, je pensais au pictogramme que l’on voyait sur la vitre des fenêtres des trains…Un cercle rouge barré et une bouteille ,attirant l’attention des voyageurs sur l’interdiction de jeter des bouteilles par la fenêtre, au risque de blesser un agent chargé de l’entretien des voies….En fait c’est Corei le prisonnier du commissaire Matteï qui s’évade par la fenêtre du train…Mais le cercle rouge pourrait symboliser un cercle entourant l’ennemi public numéro 1 afin d’attirer l’attention sur le danger qu’il représente… Mais l’interprétation dans le film est tout autre : c’est une citation de Krishna :"Quand des hommes même s'ils s'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge."
Certes, le scénario n'est pas très inventif, la fin est d'ailleurs plus que prévisible mais il faut reconnaître que la réalisation est soignée, chaque plan étudié et que certaines scènes resteront à jamais dans les annales du cinéma (le cambriolage est un vrai régal de suspense et de précision !). Bref, Melville signe ici un très bon polar comme on n'en fait malheureusement plus. ça faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié un film français.
Le cercle rouge est un bon film noir doté d’une ambiance pesante assez particulière malgré un début lent et un scénario pas très inventif. Les acteurs sont vraiment très bon, la scène du braquage est vraiment bien pensé et réaliser mais le temps semble avoir eu une certaine emprise sur le film, qui n’a pas vraiment très bien vieilli !
Un peu partagé sur ce film : les acteurs sont excellents, l'ambiance bien rendue, mais le scénario manque de quelque chose. Certains non-dit auraient pu être un peu plus développés. Ceci dit c'est quand même un très bon film, qu'il faut avoir vu, ne serait ce que pour le jeu et les rôles de Bourvil et Montand.
Formidablement interprété, ce polar à la française de la grande époque est à projeter dans toutes les écoles de cinéma. L'action souvent lente dans son déroulement ajoute au suspens incessant jusqu'au dénouement final, magistral. La scène du cambriolage, longue et angoissante mais se déroulant dans un calme absolu, est tout simplement géniale.
J'ai vu le film hier à la télé et j'ai été ravi. Ce film est très bien réalisé, pour preuve la séquence où alain Delon rencontre "Vogiel" au milieu d'un champs, la caméra enchaîne gros plan, travelling panoramique... sans que les acteurs ne bougent, très belle séquence (ce qui m'a un peu rappellé du Sergio Leone notamment par la présence de Gian maria Volonté)... Les personnages sont charismatiques et les acteurs superbes dont l'étonnant Bourvil avec un rôle qu'il tient haut la main. Le film glisse sur les conventions du polar mais à une aura que les autres films policier n'ont pas, une élégance certaine dans la réalisation et la mise en scène. Un grand film français.
Trois ans après le samouraï, Jean-Pierre Melville retrouve Alain Delon dans ce qui constitue la plus belle réussite de ce réalisateur chevronné qui comporte un casting de rêve puisqu'il réunit Alain Delon, Yves Montand, Gian Maria Volonté dont tout le monde se souvient de ses prestations dans les films de Sergio Leone et enfin André Bourvil qui trouve un rôle sérieux et qui sera son dernier. Le film relate l'histoire d'un truand en fuite qui va rencontrer un truand libéré qui va l'aider à échapper à la police et qui vont demander de l'aide à un ancien flic pour réaliser un casse dans une bijouterie de la place vendôme. Le scénario est remarquablement bien ficelé et minimise les dialogues un maximum pour laisser la place à l'action et à l'ambiance. On ne peut qu'apprécier les méthodes minutieuses et intelligentes qui vont être employées pour déjouer tous les pièges qui se tendent vers les protagonistes afin de parvenir à leurs fins. Le réalisateur a l'intelligence d'étudier les situations de chaque personnage, Montand prisonnier de l'alcool, Delon réglant ses comptes avec une organisation qui l'a trahi, Gian Maria Volonté prisonnier de Bourvil, Bourvil célibataire et amoureux de ses nombreux chats. Tous les aspects psychologiques sont étudiés avec soin par la force des images et non des paroles ce qui confère au film une originalité remarquable et jouissive. Le dénouement de ce polar est dramatique et finit de propulser cette oeuvre virtuose au rang de chef-d'oeuvre du septième art. Un film efficace et grandiose tant sur la forme que sur le fond qui rencontra un énorme succès lors de sa sortie en salles, qui est élevé depuis longtemps au rang de film culte et qui conserve une immense notoriété.
Un film trop peu bavard pour pouvoir tenir en éveil le spectateur surtout sur 2h20 de film. Un manque de surprises, des dialogues vaseux, une fin trop convenue et une inexpressivité de certains acteurs avec Delon en tête dégraderont ce film qui méritait mieux que ca. Reste certaines scènes intéressantes comme l’évasion de Vogel et le vol des bijoux à la fin. On retiendra de ce film assez décevant l’inoffensivité et la lenteur du film, le cercle est trop fermé pour pouvoir y entrer.
Ce film est juste le meilleur film policier français réalisé à ce jour. Ceux qui le qualifient de lent, long, au scénario simple n'ont rien compris. Si certains le compare, à tort, à Mélodie en Sous-Sol ou au Clan des Siciliens (2 très bons films par ailleurs), Le Cercle Rouge est infiniment supérieur. Il se distingue par la justesse des acteurs, par un esthétisme soigné et épuré, par une narration fluide, par un scénario magnifiquement mis en image. Ce chef d'oeuvre montre d'ailleurs à quel point il n'y a nullement besoin d'effets spéciaux gargantuesques, de scènes de violences inutiles ou de scénarios aux multiples retournements de situations prévisibles pour faire un bon film policier. Enfin, dernier moyen de savoir si un film est un chef d'oeuvre ou non : se demander s'il a vieilli depuis sa sortie en salle. La réponse ici est assurément non.
Un excellent film policier !! L’ensemble est percutant et prenant du début jusqu'à la fin, avec des dialogues toute en finesse. Servie par un casting composé de géants du 7ème Art tous excellents : Alain Delon, Yves Montand, Bourvil (dans un rôle dramatique, formidable et malheureuse son dernier rôle, avant qu’il nous quitte). Du grand cinéma français !!
Evasion, association de malfaiteurs, vol de bijoux,... on retrouve à peu près la même histoire que dans LE CLAN DES SICILIENS sauf que là j'ai mieux apprécié ce polar-ci, simplement au niveau de l'atmosphère sombre qui règne en permanence avec la musique appropriée. En plus Bourvil est convaincant dans ce registre inhabituel et la fin est plus spectaculaire.