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Fabrice G.
16 abonnés
5 critiques
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4,0
Publiée le 22 août 2024
C'est un film de gangster très réussi, ayant pour thème un braquage place Vendôme. La caméra a toujours l'air bien placée, la musique à l'avenant, il y a une vraie maîtrise du cinéma. J'aime beaucoup le jeu de Gian Maria Volonte, Delon est très froid c'est presqu'exagéré, Bourvil a un rôle non-comique c'est rare...Un vrai bon film de l'ancien monde. Bizarrement Paris n'est pas mise en valeur en tant que telle, à part une belle séquence sur les toits de la place Vendôme, en général on navigue dans les bas-fonds, cela a son intérêt, voire son charme.
Un de mes meilleurs films, magnifiquement bien réalisé et interpreté. Un chef d'oeuvre. Dommage quant il passe sur france 3, il est coupé, et j'appelle pas cela un director cut, mais un bobo télé cut. Enfin tant pis ! Je l'ai vue cinq fois, un record.
L'exercice de style par essence. Un pur bijou d'épure, joué à merveille (Bourvil et Montand sont immenses). La dimension tragique du film est pudique, tout en murmure, sous le déroulement inexorable de l'action qui entraîne ses protagonistes vers le "Cercle Rouge". Même pas à demi-mots. Un cri sourd qui ne dit que la tristesse des hommes.
Un policier correct mais sans plus. L'histoire est assez longue à se dérouler et la mise en scène un peu lente. L'attrait du film est le trio d'acteurs avec tout particulièremnt Bourvil dans un rôle à contre-emploi. Delon, plus habitué à ce genre de film, est fidèle à lui-même et Yves Montand est tès bon. Reste que l'enquête pas très originale ne nous prend pas forcément aux tripes, qu'il n'y aucun véritable suspense et que c'est trop long.
Le film que j'aurais aimé aimer, et qui ne m'a pourtant pas vraiment emballée ... Les acteurs sont très bons (enfin Delon fait comme d'habitude!) et l'ambiance particulière, mais cela ne suffit pas, pour moi.
Pour regarder ce film, il faut se replacer dans le contexte de l'époque. Une lumière toujours très crue, très "naturaliste". Le casting est excellent, les prises de vue et l'intrigue aussi. Je regrette seulement la longueur du film.
Un excellent film policier Français, un casting de rêve, une mise en scène parfaite et un scénario en béton, malgré la scène du vol un poil trop longuette à mon goût, ce film reste un des monuments du cinéma Français.
J'en avais toujours entendu parler comme un film "culte", mais ne l'avais jamais vu. Comme il passait à la TV, j'ai voulu me faire mon opinion, et bien que cinéphile, j'ai été très déçue : l'histoire se traîne, les rebondissements sont distillés au compte-goutte, l'intrigue n'avance pas, les dialogues sont pauvres... Bourvil à contre-emploi, oui, c'est surprenant, mais cela ne suffit pas à faire un bon film. Le flic vieux garçon avec ses chats, c'est assez cliché. Delon, à part sa gueule de beau gosse, ne déclenche pas les hourras.
Je me suis tellement ennuyée que j'ai décroché avant la fin.
50 ans que j'entendais parler de ce film sans l'avoir vu (j'en ai 59): il parait que c'est un chef d'oeuvre...Une fois, j'avais laché l'affaire au bout de 10 mn à la télévision: fatigué par l'interminable scène du type qui cherche à s'évader du train...Là, je me suis dit: faut savoir, certains films mettent une bonne demi-heure à se décanter une fois que toutes les pièces de la construction ont été montrées (comme l'admirable film coréen Parasites). Delon, Melville, Bourvil à contre-emploi...et je suis ressorti très déçu de ces deux heures de TV. J'avais déjà vu l'Armée des Ombres, de Melville, et là, j'avais aimé, peut-être parce que l'histoire m'apprenait quelque chose sur la façon dont les choses se passaient dans la Résistance, et aussi parce que l'histoire était originale (pour moi en tout cas). Là, je n'ai rien appris, rien découvert: scénario assez banal, dialogues pauvres, jeu des acteurs sans profondeur...Finalement, ce film m'aura au moins servi à une chose: découvrir que, finalement, malgré ce qu'on en dit parfois, le cinéma d'hier n'était pas forcément "tellement mieux" que celui d'aujourd'hui. En effet, je trouve qu'il se fait aujourd'hui quantité de films et d'acteurs plus intéressants que le Cercle Rouge et même (pardon pour le crime de lèse-icône) que le jeu d'acteurs de MM Delon, Montand et Bourvil dans ce film !
Histoire de gangsters, Delon est libéré de prison, Volonte s'évade, ils montent un super coup ensemble, aidés par un ancien flic ancien alcoolo super tireur. Mais les méchants flics obligent un gentil proxo à les trahir. La loi du milieu, les codes d'honneur etcétéra, des hommes des vrais face à leur destin, bof et rebof, le cinéma trop souvent, sans second degré, nous les montre comme des héros et jamais comme le salaud qui veut un maximum de fric en un minimum d'effort. Pas d'humour, pas de femme et ça ne me fera pas oublier que derrière chaque gangster qui réussit il y a une crapule qui pourrit le monde. Bien sûr, Bourvil, Delon, Montand sont grands acteurs, biens sûr scénario, mise en scène, cadrages etc etc ... Quand à la morale à deux balles qui introduit le film et se veut haute philosophie !? Nul doute que des braqueurs qui attaquent bijouteries, banques et même les boulangeries, finissent par se retrouver face aux flics qui les poursuivent
Un bon film certes mais qui a pris un bon gros coup de vieux et qui mériterait un remontage avec 20-30 bonnes minutes du moins. Dommage aussi que Delon soit dedans puisqu'il est égal à lui-même, un peu à la façon d'un Brad Pitt, c'est-à-dire aussi expressif qu'une moule cuite. Par contre c'est toujours un vrai plaisir de retrouver Bourvil et de voir à quel point cet homme était un acteur extraordinaire, il nous manque énormément.
Quel bonheur de revoir ce classique de la grande époque, un polar écrit et parfaitement mise en scène par Jean-Pierre Melville. Ce film réalisé il y a plus de 50 ans n'a pas pris une ride. Il nous propose un scénario solide, des scènes très fortes, une direction d'acteur efficace, et un casting de rêve avec un Bourvil étonnant dans un rôle inaccoutumé de commissaire, un Yves Montand comme toujours très en place, un brillant Gian Maria Volontè et bien sur Alain Delon.
Melville avait atteint dans "Le samouraï" une sorte d'abstraction stylistique, avec un perso principal mutique et une mise en scène dépouillée. Il confirme ici ce dénuement avec cette intrigue limpide qu'il étale pourtant sur plus de 2 heures, faisant la part belle à ses personnages et allant toujours plus loin dans l'abstraction, le mutisme (une scène de braquage de plus de 25 minutes quasi-muette, sans musique ni rien) et le dénuement. Ses "héros" évoluent quasi exclusivement dans des espaces clos (voitures, bars, maisons), prisonniers du cadre certes mais aussi de leur condition. Les acteurs étant des stars, Melville peut tout se permettre et si les mouvements de caméra sont rares, la mise en scène dit beaucoup avec des effets de montage ou bien ses autres armes que par les dialogues, souvent vides de sens ou de justification. Une violence froide inonde le film, les acteurs jouent parfaitement bien, on retrouve de nombreuses séquences magistrales et au final, c'est un polar qui fait figure de mètre-étalon du genre. Un film qui dépouille le genre tout en réinstallant certaines figures et qui brouille les pistes de manière géniale. D'autres critiques sur
Le Cercle rouge est, avec Le Samouraï, un des polars les plus réputés de Jean-Pierre Melville. Pourtant, il est permis de trouver qu’avec ce film le cinéaste pousse l’esthétisation un peu trop loin. En effet, avec Le Samouraï, il avait réussi à pousser la pureté de son style à son paroxysme sans ennuyer le spectateur. Le Cercle rouge va encore plus loin dans l’épuration du style à un point tel que le spectateur peut décrocher à un moment. Cela se ressent particulièrement avec la séquence du cambriolage totalement muette et sans musique qui dure quand même 25 minutes ! Le résultat peut donc amener le public à se désintéresser un peu de ce qui se passe à l’écran. De plus, celui-ci peut être un peu surpris que, suite à ce très long passage, la résolution de l’intrigue se fasse très rapidement. Cela est un peu dommage car, pour le reste, le film conserve la qualité des précédents films du réalisateur et bénéficie d’un casting 4 étoiles. Ainsi, il réussit à surprendre son audience car, en plus des prestations de pointures comme Alain Delon, Gian Maria Volonte ou Yves Montand, il offre à Bourvil un rôle purement dramatique à mille lieux du rôle de benêt au grand cœur qui a fait sa gloire (ce qui explique qu’il soit crédité sous le nom d’André Bourvil et pas seulement sous celui de Bourvil). Pour son avant-dernier rôle, celui-ci devient un inspecteur froid qu’on imagine à aucun instant capable de chanter La Tactique du gendarme (qu’il interprétera pourtant lors du tournage après le dernier plan du film, offrant ainsi une image diffusée à multiples reprises dans les documentaires sur l’acteur). Ainsi, Le Cercle rouge fait donc partie des longs métrages qui doivent posséder une plus grande force au cinéma car la diffusion sur petit écran (et les distractions éventuelles l’entourant) peut amener le spectateur à être moins concentré sur le film par son style radical sans pour autant nier ses qualités formelles. En résumé, l’avant-dernier film de Jean-Pierre Melville est visuellement beau mais peut parfois ennuyer un peu.
Un bon Yves Montand. Un bon Bourvil qui se voit prénommé au générique André. Et Delon fait du Melville, c’est-à-dire impeccable. La touche américaine de Melville pour ses voitures. Dialogues et jeux d’acteurs sobres comme du Melville. Un braquage à la Melville : mutique et méticuleusement mis en scène. Selon moi, ce qui passe pour « Le cercle rouge » ne passera pas pour « Un flic », le film suivant. Bref, un très bon Jean-Pierre Melville.