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FaRem
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2,0
Publiée le 25 avril 2016
L'histoire se déroule à Brooklyn dans un futur proche où l'on suit David, un agent publicitaire qui bosse pour une entreprise qui a inventé une technologie innovante autour de la réalité augmentée qui se présente sous la forme d'une paire de lunettes très performante appelée "Augmenta". Ce dernier doit tester les lunettes, mais cette technologie va le troubler puisqu'il va avoir du mal à dissocier ce qui est vrai ou pas notamment dans sa vie privée. Le point de départ est très intéressant tout comme la réalisation et la mise en scène puisqu'on a ce contraste entre le côté très élaboré des nouvelles technologies et ce style rétro puisque le film est entièrement en noir et blanc. Après un bon début, je trouve que l'histoire s'éparpille beaucoup trop et perd en intérêt quand on se rend compte qu'il n'est question que d'une histoire d'amour rendue originale uniquement par rapport à ce côté futuriste seulement un film récent a déjà traité ça beaucoup mieux même si ce n'est pas exactement pareil. Au final, ce n'est pas mauvais, il y a quelques bonnes idées, mais l'ensemble est mal exploité.
New York et sa forfanterie produisent parfois des œuvres indolentes sous couvert d'esthétique sophistiquée. Entre simagrées et simulations, le film tente d'aborder l'inutile variabilité des contacts virtuels. Quand une "tribu" n'a rien à se dire parce que trop jeune, on pourrait lui conseiller effectivement de plier bagage et de se nourrir des cultures anciennes - sans afféterie.
Il était temps de parler de la réalité augmentée au cinéma. A l’heure où notre monde évolue de plus en plus et la frontière virtuelle s’efface de plus en plus avec la réalité, Creative Control s’avère être une réponse à ces limites. Alors que l’idée semblait être ingénieuse, on regrette vainement ce gâchis cinématographique. La mise en scène est gracieuse, les musiques sont brillamment choisies, les références coulent à flot, comme la moquette de Shining. Le contraste du noir et du blanc est superbe et même les acteurs sont plutôt efficaces. Mais zut, le scénario est ridicule ! Benjamin Dickinson avait tous les éléments en clés pour nous offrir une œuvre d’anticipation. Non, il n’utilise ses lunettes Augmenta que pour vendre du rêve sexuel. L’histoire n’est alors qu’une simple infidélité de la femme et de la réalité. Creative Control déçoit pleinement car se limite à montrer la femme comme un objet sexuel et ne dénonce finalement rien sur notre société qui évolue positivement ou négativement dans le monde virtuel. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Avec Creative Control, Benjamin Dickinson donne plus l’impression d’avoir tournée une démo technique de son prétendu talent qu’un véritable long métrage. Le réalisateur perd trop de temps dans des scènes totalement inutiles juste pour se faire passer pour un véritable artiste mais il ne suffit pas de tourner au ralenti avec un fond de musique classique pour être le nouveau Kubrick. Creative Control est clairement un film de hipster pour les hipsters et laissera les autres spectateurs sur le carreau face à ces personnages horripilants et un sujet mal exploité. Reste quelques scènes amusantes et la beauté des des deux actrices pour donner un minimum d’intérêt à ce long métrage. [lire la critique complète sur le site]
"Creative control" pose un discours certes déjà-vu sur les déviances de la technologie mais le parti pris d’une esthétique soignée dans le noir et blanc, les cadrages ou les délires visuels appuie ce discours de manière inventive. Benjamin Dickinson floute la frontière entre vécu et réalité virtuelle, fantasme et réel, et les entremêlent jusqu’aux confins de la folie. Rappelant le récent "Her" (très bon film sur les mêmes thèmes), "Creative Control" vaut plus pour sa technique et sa créativité que pour son scénario malheureusement mal exploité. Les dérives sentimentales et sexuelles qu’entrainent la réalité augmentée ne sont pas habilement amenées et pêchent par leur simplicité scénaristique. "Creative control" reste un intéressant film d’anticipation dans le thème mais il est surtout un objet visuel inventif plaisant.
de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
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1,0
Publiée le 11 juillet 2021
Il y a beaucoup trop de sexe, de drogues, de nudité de langage explicite et de fantasmes dans ce film mais si nous cherchons des personnages auxquels vous pouvons nous attacher on se retrouve les mains vides. Il est tourné en noir et blanc pourquoi pas en couleur tout d'abord il y a peu d'humour et de satire qui émerge de temps en temps mais il ne reste jamais sur un chemin assez stable pour la maintenir. Benjamin Dickinson joue ici le rôle de David dans un film qu'il a également réalisé et dont il a coécrit le scénario. Un publicitaire qui obtient le compte Augmenta pour son agence ils sont spécialisés dans les lunettes de réalité augmentée et David se porte volontaire pour essayer le produit afin de préparer sa campagne de marketing. Cependant il commence à trouver les voyages dans la réalité augmentée bien préférables à sa vie personnelle qui s'effrite rapidement. Dans l'ensemble il y a bien quelques points positifs mais ils sont contrebalancés par des personnages prétentieux et antipathiques si bien qu'à la fin de cette histoire je me fichais complètement de ce qui pouvait leur arriver...
Clip assez divertissant, sans plus. Un langage qui fut avant-gardiste mais qui sent déjà le bouilli au bout de 3 ans. Le problème des films technologiques c'est qu'ils sont très vite dépassés par la réalité s'ils ne sont pas servis par un scénario qui a du sens. spoiler: Et puis une appli révolutionnaire qui ne sert qu'à satisfaire des plaisirs solitaires, c'est un peu juste... Mais on rigole quand même un peu par moments.