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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 avril 2016
Le retour des grolandais est une réussite. Pourtant, le russo belge Depardieu en tête d'affiche n'était pas pour me rassurer même si dans Mammuth il était déjà très bon. Et là, dans son élément et avec Poelvoorde tout aussi imbibé, ça fonctionne. L'amour, le vin, les mensonges, nous sommes partis pour un tour de France qui commence par une séquence hilarante au salon de l'agriculture. Ensuite, le rire se teinte d'émotion mais reste constant tout au long d'une série de sketchs au rythme soutenu. Le final est sympathique, mais ne parvient pas à faire exploser l'ensemble dans une apogée, dommage.
Pas terrible, poolveorde est excessif, il est sur un fil tout le film, Le film est une beuverie à grande échelle. Je vois bien les références à Thierry Gilliam, Kuskurica, au Monthy Pyton mais; perso, ce n'est pas un ciné que j'adore. Depardieu n'est pas si mal, pour moi, ça reste un grand acteur, un autodidacte mais il ne sauve pas le film. Bref y'a à boire et à manger!
Un film à l'image de ses réalisateurs : décalé. Des personnages forts, dont on suit l'évolution au fil de ce film-voyage. On rit et on est touché par la sensibilité de tous les personnages.
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3,0
Publiée le 28 octobre 2019
Ce nouveau long-mètrage du tandem Benoît Delèpine et Gustave de Kervern commence pendant le salon de l'agriculture du côtè de la Porte de Versailles et se poursuit en taxi sur les routes des vignobles français entre l'Aude et la Gironde! Au volant de ce road-movie doux-amer où chaque scène nous surprend, le jeune Vincent Lacoste! Et sur la banquette arrière, un Gèrard Depardieu grisonnant et un Benoît Poelvoorde bedonnant qui essayent d'èchapper à cette dètresse par le vin! Trois comèdiens de diffèrentes gènèrations en quête d'amour, de la femme idèale! Sur leur chemin, de belles rencontres avec de formidables actrices : Solène Rigot en serveuse imprèvisible, Andrèa Ferrèol et Cèline Sallette! Mais aussi des actrices qui ne sont pas à leur place : Ana Girardot, Izïa Higelin et Chiara Mastroianni! Sortez les tires bouchons, voici donc "Saint Amour", un film parfois drôle, parfois èmouvant sur l'amour des vins! On n'est pris à contre-pied et chaque farce coule toujours sur les sentiments! il s'ensuit quelques situations cocasses et un numèro toute en sobriètè de Depardieu aidè dans son entreprise par le cabotinage pathètique de Poelvoorde! Jean et Bruno recherchent le lien avec l'autre et en fait ce lien, ils le font avec le vin! ils sont là pour appeler le vin comme rèdemption! Cela peut se voir à condition d'accrocher à l'univers dècalè de Benoît Delèpine et Gustave de Kervern qui ont visiblement voulu refaire une manière de "Sideways" sur le mode dèjantè, mais c'est tellement perdu, profondèment tragique et mèlancolique que ça en devient touchant! Dommage que l'oeuvre, dècousue, peine à trouver sa conclusion, avec quelques lourdeurs qui tombent à plat...
Si l’on se réjouit de la liberté de ton employée dans leurs films, Saint Amour suscite néanmoins plus de réserve. La maladresse de certaines scènes et l’incarnation parfois déficiente des personnages accusent une construction fragile du récit.
...) En dépit d’incontestables réussites, le film souffre d’un manque flagrant de profondeur pour ces personnages. Beaucoup de bonnes idées planent sans jamais ne prendre de hauteur. C’est dommage car je suis convaincu que Saint Amour aurait pu être un grand cru.
Typiquement le genre de film dont je ne sais pas quoi penser... Loin d'être nul, pas génial non plus. L'histoire est bizarre, les blagues loufoques, l'ambiance surréaliste. Et pourtant c'est drôle par moments, émouvant à d'autres, sans qu'on sache pourquoi... En un mot : spécial !
"Saint Amour" ou comment Benoit Poelvoorde et Gérard Depardieu se balade dans un film sans queue ni tête... Leur jeu d'acteur est très bon, mais tellement bon que les dialogues sont creux comme pourrait l'être deux agriculteurs qui se parlent, avec timidité et pudeur. Et puis viennent des personnages secondaires et des aventures abracadabrantesques, du chauffeur de taxi qui a un soucis physique très atypique, à la serveuse aguicheuse puis l'autre timide... Je suis resté jusqu'à la fin pour voir la conclusion, mais le film a finit sur sa lancée pour le moins... étrange. Néanmoins on découvre des coins sympa, une France méconnue, même si au final rien n'est dit sur le vin.
Une route des vins en compagnie de Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, rien que sur le papier cela promettait déjà de l’animation ! Les inséparables Benoit Délépine & Gustave Kervern nous convient ainsi à un road-trip en compagnie d’un père et de son fils qui avaient grand besoin de se retrouver. Si les verres se remplissent (et se vident) à vive allure, au cours de ce voyage défilent aussi de belles rencontres parfois étranges faisant la part belle aux femmes. Izïa Higelin, Chiara Mastroianni, Solène Rigot ou encore Céline Salette viennent ainsi faire tourner les têtes de nos routards alcoolisés. Saint Amour c’est donc une excellente comédie à déguster sans modération aucune. En vous souhaitant une bonne continuation !
Lors d’une interview récente, Maurice Béjart a affirmé que "l’agriculture, c’est la base de la culture." Lorsque des systèmes éducatifs se rencontrent, il peut naître une sorte d’alchimie bienveillante qui n’a pour égal que le message porteur à mettre en avant : la bienséance est de mise ! Les réalisateurs Benoît Delépine et Gustave Kervern l’ont bien compris, car si leur cinéma n’est pas toujours régulier, il a le mérite de faire (très largement) parler de lui. En apôtres vivants, ces créatifs rendent un bien bel hommage aux agriculteurs, à leur univers, et à la difficulté d’exercice qui n’est pas sans peiner le (bon) vivant qui sommeil en chacun. A travers la présence de deux grands noms du cinéma français plus naturels que jamais, « Saint Amour » susurre à l’oreille de l’urbain que les rencontres se font partout, et surtout, ailleurs. Aussi touchante qu’irrésistible, cette comédie dramatique tendre et maligne perd pourtant (et malheureusement) en saveur lors de ses dix dernières minutes à côté de la plaque. « Il vaut mieux faire des conneries que s'économiser » citait Gérard Depardieu à l’Humanité en 1999 : si ce diction est équivoque mais véridique (surtout lorsque l’on connaît l’homme), « Saint Amour » est une réussite d’une certaine intention.
désolant de voir un tel film sur l ivrognerie, la salissure du vin, du cauchemar accompagnant le si beau nom du film, nom de village et d appellation contrôlée de vin, de la tromperie sur la soi disante route des vins, vraiment désolant de voir un tel gaspillage d argent public donné à des névrosés vivant dans le monde des ivrognes et de leur rapport loupé entre homme femme, un film sale fait par des auteurs à problèmes psychos. désolant de voir de tels commentaires de complaisances faits surement par des amis pour essayer de sauver ce film. en colère devant autant de mépris du spectateur. atteinte à la culture et l honneur du vin ,et des agriculteurs, très mauvaise image donnée. film sur la déchéance humaine que l on peut trouvé dans toutes les nouvelles malsaines des journaux et les bagarres de bar ou de foires. filmé comme un amateur débutant , des seconds rôles loupés et sans talents..... aucune poésie , à éviter si vous ne voulez pas avoir envie de vomir. tromperie et illusion avant de rentrer dans la salle après avoir payé. à èviter.
Un road movie à la française dans lequel de bons acteurs ne parviennent pas à faire oublier l'indigence du scénario , ils s'ennuient ferme et le spectateur aussi !
Une petite comédie qui ne repose pas sur grand chose de neuf et qui, surtout, manque cruellement de rythme. On a beau apprécier le duo formé par Poelvoorde et Depardieu et même le jeu pince-sans-rire de Lacoste, tout cela traîne en longueur. Une scène d'anthologie néanmoins : la découverte de la famille dans le garage de la chambre d'hôtes et la présence hallucinée de Houellebecq.