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Roub E.
952 abonnés
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3,5
Publiée le 9 février 2017
Poelvoorde et Depardieu qui font la route des vins devant la caméra de Kervern et Delepine les deux cinéastes issus du Groland sur le papier Saint Amour annonce un moment particulier que j'étais très impatient de déguster. S'il n'est pas la gaudriole que l'on pouvait attendre, Saint Amour est une vraie comédie dramatique, un film plein de tendresse mais qui traîne son spleen tout le long à l'image de Benoît Poelvoorde véritablement habité par son personnage de paysan qui boit pour oublier son mal être et son envie d'autre chose. Certain passage sont vraiment savoureux, comme la jeune serveuse angoissée par la dette, Depardieu et son amante à qui il "oublie" de faire l'amour, les différents stades de l'ivresse ect.. Dommage que le film finisse par rentrer dans le rang avec une dernière partie vraiment convenue qui correspond à l'arrivée du personnage de Celine Salette, à partir de la tout devient classique et attendu et cela gâche le plaisir que j'ai pu prendre avec ce film qui n'est pas le meilleur cru du duo mais qui reste savoureux.
c est pas groland, c est finland! film subtile, émouvant et gentil sur une certaine détresse paysanne mais aussi sur une vraie philosophie de vie. Avec des acteurs emblématiques, fortes personnalités : poolvoerde, depardieu, salette, kervern. ...
Gérard Depardieu et Benoit Poelvoorde incarnent un père et un fils agriculteur faisant la route des vins. Drôle , ironique , poétique , absurde, burlesque. Gustave Kervern interprète le collègue au salon de l'agriculture. Vincent Lacoste tient le rôle d'un chauffeur de taxi. Michel Houellebecq joue le propriétaire de la maison d'hôte. Je n'apprécie pas du tout cet auteur de romans fumeux mais c'est un bon acteur.
Un road movie vinicole avec un trio d'acteurs qui fonctionne bien. Depardieu émouvant dans ce rôle de vieux paysan qui se fait du soucis pour son fils . Poelvoorde dans le rôle d'un paysan qui voudrait changer d'horizon, et vincent lacoste, un chauffeur de taxi mytho, égal à lui même très à l'aise dans tous les rôles. Un film décalé avec des situations qui n'ont ni queue ni tête, mais en filigrane un beau message d'amour d'un père à son fils. bien sûre reste un film assez intimiste et pour amateur de ce genre de cinéma. J'ai bien aimé
Une certification épicurienne ainsi qu'une véritable leçon de vie, qui nous rappel d'où nous venons et qui rend hommage aux agriculteurs, aux métiers difficiles mais plein de passion pour la vie, l'animal et les bonnes choses.
Déçu de voir gâcher cet excellent début par des actes sexuels sans justification. A commencer par l'agente immobilière. Les agriculteurs dépeint comme des bouseux alcooliques en manque d'amour... On aurait pu s'en passer pour passer un bon moment avec ces joyeux lurons et la route des vins du salon (Véridique dans beaucoup de salons avec des vignerons). Mais au démarrage d'une véritable route des vins... On ne voit pas de visite, pas de promotion de caves, rien, nada, que dalle ! J'ai bien aimé la scène avec Depardieu qui sort "J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose ?" Excellente trouvaille, mais on dirait des gorets avec Poelvoorde ! Pourquoi nous montrer la décadence de ces deux acteurs ? Le final est plus que douteux et achève cette comédie qui démarrait avec une certaine logique par le salon de l'agriculture, vite oublié. Le message final est incestueux et ragoûtant, une vraie déception tant le potentiel comique et agréable était là !
Magistrale plongée dans la rustique humanité de ce fils et de ce père qui se découvrent lors d'un périple improvisé. Une comédie où les personnages secondaires ont du poids, sont eux aussi confrontés au sens de leur vie. Comme leur chauffeur de taxi...
Alléchée par le casting (Depardieu-Poelvoorde), une bande-annonce amusante et une critique encensante, voilà une bien grosse déception. Véritable projection ou satire ? On ne sait pas trop ou les réalisateurs veulent en venir, à force de clichés éculés (et cu-cul), de scènes "gags" qui pourraient être drôles, mais qui à force de stéréotypes sont juste lourdinguesspoiler: (si, si, la scène avec l'agent immobilier nymphomane et revancharde (Ovidie) est drôle et décalée... mais c'est l'enchaînement de situations où les femmes sont systématiquement vues comme des hystériques promptes à écarter les jambes et à se faire engrosser... à part la rencontre entre Jean et la dame de la 208, aussi tendre que décalée) . Le scénario ne semble pas même abouti (voulu ?) et les acteurs semblent être dans l'improvisation constante. A ce jeu, Depardieu est magistral, il est fondu dans son personnage et en est touchant. Poelvoorde nous fait rire au début, notamment avec ses tirades dithyrambiques sur sa boisson fétiche, mais bascule hélas vite dans le pathos. Quant à Vincent Lacoste, à l'instar de son personnage, il semble se demander ce qu'il fait là. A la fin, cela part carrément en c... et tombe dans le pathos, et c'est peut-être là que certains y voient de la poésie. Poésie ? Hérésie !
Un road movie parfois drôle et parfois tendre sur les rapports père/fils, porté par une très jolie distribution même si la fin est un poil gênante. Pas mal.
On dirait presque un film amateur. Tellement le rythme est lent. Les acteurs semblent tourner en roue libre. Le film repose entièrement sur les épaules des trois acteurs principaux qui malgré un talent indiscutable n'arrivent pas à remonter le niveau de ce long-métrage qui sera vite oublié.
Il a beau avoir quitté la France, Gérard Depardieu est partout ces derniers temps : rôle titre dans fiction télé, tête d'affiche de film sortant uniquement en VOD, cabotineur secondaire de comédie lourdingue tel La dream team, mais aussi et enfin acteur-clé du Saint Amour concocté par la paire illuminée Kervern/Delépine, lumineuse faudrait-il corriger. Le pacha du cinéma français est entouré de la valeur sûre Benoit Poelvoorde et de la valeur montante Vincent Lacoste. Le prétexte du scénario tient sur un timbre-poste, les multiples cocasseries traversées par ce trio lancé sur « La Route des Vins » sont irréalistes à souhait, les digressions sont multiples, parfois superflus, et pourtant tout fonctionne ! On se laisse happer par ce road trip rythmé au ralenti, on est ému par les fêlures de cette relation père/fils, on rit volontiers du caméo lunaire de Michel Houellebecq, on s'enthousiasme devant le décorticage des dix phases de l'ébriété par Poelvoorde etc. Puis on ne peut s'empêcher de penser à une relecture-hommage des Valseuses quarante ans après, tant Bertrand Blier n'aurait pas renié un tel film, tant Depardieu, physique disgracieux ou non, porte toujours cette naïveté obscène, ce cynisme innocent. En 2016, on ne peut plus y voir une provocation pour choquer le bourgeois, plutôt une gentille utopie libertaire, une fraîcheur de vivre en rupture avec le tout-calibré.
Vu la bande annonce, et un peu la promo, faut bien dire qu'on a l'impression que c'est un film d'hymne à la pochtronnerie...grave erreur, c'est beaucoup plus que ça, comme quasiment toujours avec Kervern et Delépine: les personnages qu'ils décrivent (essentiellement un trio cette fois ci)ont toujours un abord primaire, et se révèle au fil de l'histoire beaucoup plus profond. Ce road movie rappelle aussi le cinéma de Blier, avec ses rencontres tours décalées: on est pas dans la réalité, mais plus dans une sorte de fiction poétique. Partout où ils passent, les trois personnages croisent des personnages fantasques qui les font avancer dans leur quête...tous les acteurs sont excellent dans ce film, même les petits rôles, et même les tout petits...en tout cas, je répète, ne vous fiez pas à la promo maladroite, ça vaut bien mieux.
Sorti malicieusement lors du Salon de l'Agriculture, "Saint Amour" est une ode à notre belle France : ses vaches, son vin, ses femmes. Après "Le grand soir", Benoît Delépine et Gustave Kervern continuent de scruter notre société mais de manière ici nettement plus réussie. En effet, les aventures de ce trio sont fort savoureuses et d'un humour délicieux en bouche. C'est burlesque à souhait et cela fait penser aux meilleurs films de Bertrand Blier mais en encore plus sympa. Les trois acteurs sont excellents et nous font sans cesse rire et sourire. Si le talent de Delépine et Kervern continue de se bonifier avec l'âge, cela nous permet de prochaines belles heures d'ivresse !