AlloCiné
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Votre avis sur Saint Amour ?
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Un peu déçue... J'ai trouvé le film assez long et il manque quelque chose à l'histoire. La fin n'a pas de sens. Cependant, les acteurs jouent vraiment bien, rien à dire, très naturels
Un road-movie tendre et pittoresque, ode à la liberté et à l'ivresse, porté par un duo rêvé Depardieu/Poelvoorde. Dommage que le récit soit trop décousu pour en être captivant.
Réunir à l'écran les deux plus grands acteurs francophones dans un si petit film a de quoi surprendre, mais oui c'est bien leur premier film en commun. Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde en père et fils cela promet quelque chose de lourd. Mais loin d'être un film beauf, ce Saint amour est une ode à la ruralité et ses habitants en quête de bonheur. Si le parigot n'est pas mieux loti, les réalisateurs nous montrent le désespoir d'une multitude de personnages. Amour, amitié, argent, reconnaissance, crise, fécondation, tout y passe dans un film émotionnellement fort. Pour autant, ce dernier est très drôle et possède des moments de grâce si on se laisse embarquer dans cet univers et ce rythme si particulier. Nos deux acteurs fétiches sont ici exceptionnels comme toujours surtout dans un film parlant également d'ivresse, thème lourd à porter pour ces deux monuments. Saint amour est un chef d'oeuvre de cinéma artisanal à deguster.
Un mélange subtil d’humour et d’émotion. C’est populaire sans être beauf et fin sans être élitiste.
Les acteurs sont géniaux, mention spéciale à Poolevoorde en looser attachant.
Les acteurs sont géniaux, mention spéciale à Poolevoorde en looser attachant.
Benoît Poelvoorde excelle dans un one-man-show où il noie son mal-être et ses chagrins dans "La Route des Vins", jusqu'à la célébration du "Saint Amour". Dans cette quête, il est solidement épaulé par Gérard Depardieu et tous deux sont conduits par Vincent Lacoste.
Avec ce film, Delepine et Kervern nous donne une sacrée leçon de vie.
C'est poétique, c'est la vie et c'est la simplicité.
Bien sûr tout n'est pas parfait.
Le fait de choisir un road-movie comme fil rouge est un peu facile mais cela fonctionne même si les aventures qui leur arrivent sont un peu au-dessus d'une certaine réalité.
Mais c'est ça le cinéma: nous faire rêver, nous évader pendant 1 heure ou 2.
En mêlant la dérision et la poésie les réalisateurs font un truc presque magique, sympa en tout cas.
On rigole et on pleure: ça dépend.
Poelvoorde est à fond dans ce film. Tandis que Depardieu est un peu plus dans la retenue. Et Lacoste, je dirais, joue aussi son rôle habituel de looser séducteur mais ça marche.
A noter aussi qu'il y a de belles filles et femmes dans ce film, Higelin, Girardot, Mastroianni et bien sur Sallette.
La fin est belle mais surprenante.
Je trouve que ce film mérite qu'on s'y intéresse.
C'est poétique, c'est la vie et c'est la simplicité.
Bien sûr tout n'est pas parfait.
Le fait de choisir un road-movie comme fil rouge est un peu facile mais cela fonctionne même si les aventures qui leur arrivent sont un peu au-dessus d'une certaine réalité.
Mais c'est ça le cinéma: nous faire rêver, nous évader pendant 1 heure ou 2.
En mêlant la dérision et la poésie les réalisateurs font un truc presque magique, sympa en tout cas.
On rigole et on pleure: ça dépend.
Poelvoorde est à fond dans ce film. Tandis que Depardieu est un peu plus dans la retenue. Et Lacoste, je dirais, joue aussi son rôle habituel de looser séducteur mais ça marche.
A noter aussi qu'il y a de belles filles et femmes dans ce film, Higelin, Girardot, Mastroianni et bien sur Sallette.
La fin est belle mais surprenante.
Je trouve que ce film mérite qu'on s'y intéresse.
ferdinand75
Encore un film très fort du duo Délepine – Kerven , même si le début peut être un peu déconcertant. IL faut s’accrocher et se laisser embarquer par ce faux rythme naturaliste, accepter le principe de ce duo père /fils un peu atypique . Mais très vite on est pris par la vague montante de ce road -movie , qui va monter en puissance grâce aux rencontres que le le trio masculin va faire, car les deux parents ont embauché un jeune chauffeur de taxi joué par Vincent Lacoste . Ces trois acteurs sont formidables, Depardieu en finesse, toute en intériorité, en paysan vieux sage , tout en retenu qui essaye de comprendre son fils déjanté, alcolo ; excellent Poelvoorde. Et le jeune chauffeur de taxi, Lacoste qui les mènera dans ce tour de France des vignobles, rentre parfaitement dans ce jeu surréaliste et déjanté. Les rencontres, principalement avec la gente féminine sont formidables, savoureuses, atypiques, originales , très créatives., souvent burlesques . Dans le beaujolais Poelvoorde croisera Ovidie, agent immobilier , pour une visite d’appartement « très érotique » . La chute sera surprenante, et Ovidie s’en tire très bien, étant bien à sa place dans cet univers. Lacoste retrouvera son ancienne copine de lycée Iza Higelin , pour une rencontre politiquement très incorrecte, délirante, « bête et méchante » dans l‘esprit du Hara Kiri des années 60. Depardieu aura un moment de poésie très fort avec Andréa Ferréol, allongés sur leur lit , plein de tendresse , se lisant des beaux textes mais oubliant l’essentiel.. . Superbe moment de cinéma émouvant. Le scénario est plein de trouvailles, tout est très bien écrit . Même les scènes de beuveries de Poelvoorde avec des paysans du cru sont très fortes. Sa description des 10 stades de l’alcoolisme est désopilante, et probablement très juste. La participation de Houellebecq , propriétaire d’un gîte de campagne minable , est à mourir de rire, tellement décalé. Et puis la rencontre finale avec Céline Salettte est complètement surréaliste ; on est proche de Bunuel ; de Ferreri, des plus grands. Le challenge que propose Salette aux 3 hommes est ultra original, déconcertant, mais il va aussi permettre de souder nos trois lascars en amitié, de les rattacher dans une même famille. C’est très astucieux. Le final au salon de l’agriculture où Depardieu fait sa déclaration d’amour à son fils, devant son taureau de concours de 1200 kgs , est très fort . Un film énorme, original, comme on en voit plus, plein d’humanité aussi. . Délepine et Kerven sont uniques, à part dans le cinéma contemporain français. Ils créent avec une troupe d’acteurs fidèle, et les acteurs adhèrent et donnent toute leur fantaisie, ils se lâchent . Un vrai régal de cinéma.
Film sympathique et réussi avec Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde dont la complicité est évidente et fusionnelle. Il se dégage de ce road-trip dans les vignobles français un parfum d’aventure sur fonds de ruralité qui plaira au plus grand nombre. Les diverses rencontres, la plupart féminine, que fait ce duo accompagné d’un Vincent Lacoste tout aussi généreux sont surprenantes, émouvantes et souvent déjantées…. Un bon cru ce « Saint Amour » !
maxime ...
Kervern et Delepine toujours aussi déjanté sortent ici un ersatz de leurs précédents films. La troupe d'acteur est génial, Depardieu, Poolvorde, Lacoste, Rigot, Houllebecq, Ovidie , Izia et consorts s'en sortent à ravir. Un long métrage très drôle.
Fêtons le cinéma
Avec Saint Amour l’outrance satirique du duo de réalisateurs trouve certainement ses lettres de noblesse, emporte le spectateur dans un road trip œnologique au terme duquel la misère de l’agriculteur semble avoir trouvé son remède, la balance jusqu’alors déséquilibrée une forme de compromis qui rassemble des hommes et des femmes rendus marginaux malgré eux. Onirique à de nombreuses reprises, souvent bouleversant et férocement drôle, le film donne l’impression d’échapper à toute programmation, à tout chemin préétabli de sorte à enchaîner les surprises et coups de théâtre parfaitement exécutés, portés par des acteurs possédés et heureux d’être là. Mention spéciale à la musique qui véhicule une poésie bienvenue. En somme, Saint Amour met en scène le mal-être paysan avec une subtilité joyeusement foutraque et outrancière, invite à la réflexion sur une noblesse déchue – celle que procurait jadis le travail de la terre – sans jamais prendre de haut les classes sociales investies. Une œuvre forte, atypique, inclassable, excellente. Un grand cru Delépine et Kervern.
Les films de Kervern et Delepine sont un genre à part entière. On accroche ou pas. Leurs films m'ont souvent mis sur la touche (Aaltra, Louise Michel ou mammuth) mais dans celui-là ils s'essayent à l'émotion tout en gardant leur univers et ça marche. Divinement interprétés, les acteurs sont souvent filmés en gros plan du coup on loupe rien du jeu parfait de Poelvoorde et Depardieu. Un road-movie franchouillard et incongrue. A voir !
Les deux précédents films de Kervern et Délépine: Mammuth et Near Death Expérience étaient bien barrés, mais ça fonctionnait quand même. Dans Saint Amour ils ont beau mettre un paquet de beau monde (et de talent) devant la caméra, la mayonnaise ne prend pas.
Il s'agit d'une loufoquerie, d'une farçe un peu suréaliste, mais dont le trait semble beaucoup trop forcé. Ca manque de finesse, de réalisme. Pour dire les choses simplement j'ai trouvé ça lourdingue. Pourtant j'avais bien aimé Near Death Expérience, mais ça vient peut être de l'écriture de Houellbecq.
Le problème c'est que ce côté loufoque, incongru se retrouve à tous les étages (comme la scène dans la chambre d'hôtes avec Houellbecq qui est marrante mais ne sert à rien). Les réalisateurs ont voulu donner au film un côté déjanté presque comique, mais obnubilés par leurs "bizarreries" scénaristiques, ils ont un peu oublié le monde réel dont le film ne se voulait à priori pas complément détaché ( le malaise du monde rural, etc
Du côté des acteurs, le personnage de Poelvoorde (qui en fait des tonnes)est placé au centre du film, éclipsant un peu celui de Depardieu qui est juste une caricature un peu méprisante de paysan (le bon gars un peu simple mais vaillant). Je n'ai pas bien compris à quoi servait le personnage de Lacoste à part pour faire un éternel contraste entre le monde rural et le parisien prétentieux.
Enfin quelque-chose me dit que le film ne va pas beaucoup plaire aux agriculteurs vu l'image qu'il renvoie d'eux.
Il s'agit d'une loufoquerie, d'une farçe un peu suréaliste, mais dont le trait semble beaucoup trop forcé. Ca manque de finesse, de réalisme. Pour dire les choses simplement j'ai trouvé ça lourdingue. Pourtant j'avais bien aimé Near Death Expérience, mais ça vient peut être de l'écriture de Houellbecq.
Le problème c'est que ce côté loufoque, incongru se retrouve à tous les étages (comme la scène dans la chambre d'hôtes avec Houellbecq qui est marrante mais ne sert à rien). Les réalisateurs ont voulu donner au film un côté déjanté presque comique, mais obnubilés par leurs "bizarreries" scénaristiques, ils ont un peu oublié le monde réel dont le film ne se voulait à priori pas complément détaché ( le malaise du monde rural, etc
Du côté des acteurs, le personnage de Poelvoorde (qui en fait des tonnes)est placé au centre du film, éclipsant un peu celui de Depardieu qui est juste une caricature un peu méprisante de paysan (le bon gars un peu simple mais vaillant). Je n'ai pas bien compris à quoi servait le personnage de Lacoste à part pour faire un éternel contraste entre le monde rural et le parisien prétentieux.
Enfin quelque-chose me dit que le film ne va pas beaucoup plaire aux agriculteurs vu l'image qu'il renvoie d'eux.
C'est navrant ... mal joué, mal ficelé, on ne peut croire à cette absurdité où les agriculteurs sont des pochards, les taxis des ados frustrés et la femme un instrument de camaraderie... Quand aux vins, on en a pas appris grand chose.
Les qualités et les défauts propres à un road movie : un défilement de séquences inégales dont la nécessité à la progression de l'histoire n'est pas forcément évidente.Je pense en particulier à toute celle, en deux parties, qui met en scène une petite serveuse débutante excessivement empotée et incompétente, que Depardieu devra consoler de ses désespoirs écologico-politiques. Certaines sont jouissives, d'autres gênantes, d'autres enfin, comme celle de la route des vins au Salon, seraient insupportables de longueur et de lourdeur sans le génie de Poelvoorde. Impression mitigée, donc. On s'enfonce peu à peu, donc mais, partant du pire, c'est dans le meilleur, atteignant même parfois la poésie..
J'ai trouvé le film décousu, son humour absurde m'a laissé sur le bas côté. J'ai trouvé la scène avec Houellebecq plus triste que drôle. J'ai eu dû mal à suivre le virage du personnage de Depardieu taiseux et sévère au début puis presque enfantin tout le reste du film. Je comprends bien que c'est le vin qui l'a provoqué mais je ne sais pas il a quelque fois des scènes qui sonnaient faux... Après il y a des moments qui m'ont fait rire, la scène avec la rousse où chacun galère sexuellement à sa façon, , la scène d'ouverture où ils picolent au salon de l'agriculture, la scène des 10 étapes de l'ivresse expliquées par Poelvoorde. Des trois, c'est le personnage le plus touchant.
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