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Téo V
24 abonnés
26 critiques
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4,0
Publiée le 8 mars 2016
"Saint Amour", c'est joli comme titre pour un film, je savais pas que c'était le nom d'un vin mais en tout cas c'est vraiment très joli. Parler de la technique, du fonctionnement des acteurs de la manière dont c'est réalisé ça dénature, ça rend tout laid et Saint Amour c'est tout sauf laid. C'est comme un gros chiffon tout sale gorgé de terre et d'eau qu'on essorerait pendant 1h40 pour qu'il redevienne léger. Trop souvent on pense que le cinéma doit être un divertissement mais les salles de cinéma ne sont pas plongé dans le noir que pour une histoire d'optimisation visuelle... Elles sont obscures pour qu'on puisse se sentir en sécurité, pour que l'on puisse rire, pleurer, s'identifier, se souvenir sans se sentir observé, moqué. La salle de cinéma est un gouffre confortable ou chacun peut vivre un voyage différent, sans avoir à porter un masque d'orgueil. Saint Amour ça fait du bien.
Une farce tragi-comique, et parfois des moments crus et limite trop grotesques et pourtant c'est la tendresse et la simplicité qui surnagent au final. Le trio semble pathétique mais il est tellement humain: c'est flagrant dans ces discussions profondes sur la naissance ou sur l'amour du métier. Touchant on peut dire.
Très joli film qui commence comme une grosse farce sur l'alcoolisme et finalement se révèle être une magnifique histoire sur l'amour d'un père et son fils et le périple sur la route des vins .. Beaucoup de finesse et très bon acteurs , Depardieu et Poelvoorde sont excellents !
J'attendais la sortie de ce film depuis longtemps, et je ne suis pas déçue !!! Il est drôle, touchant, dépaysant. B.Poelvoorde est tellement attachant, humain, attendrissant, fragile. Et G.Depardieu est doux!!!! Et enfin, V.Lacoste arrive au milieu de ce duo si puissant et humain, et il rajoute sa petite note décalée, drôle. Vraiment un très bon film, comme je les aime.
Nous sommes au salon de l'agriculture, le film s'ouvre sur une musique étonnante composée par Sébastien Tellier et nous apercevons Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde, campant deux agriculteurs respectivement père et fils, sur le point d’entamer une petite route des vins de France afin de resserrer les liens familiaux. Rien d'extraordinaire a priori, pourtant je vous assure qu'une réelle alchimie opère. Les réalisateurs prennent un immense plaisir à mettre en scène ces monstres du cinéma français et il en est de même pour nous, qui jouissons de les voir s'investir à ce point dans des rôles aussi atypiques, déjantés et même touchants. La filiation père-fils entre les deux comédiens fonctionne à merveille (étrange idée tout de même, mais on y croit totalement). Même joie en ce qui concerne le reste du casting : Vincent Lacoste et la sublime Céline Salette sont brillants dans leur prestation et, dans des rôles plus secondaires, Andréa Ferréol, Ovidie, Michel Houellebecq (à mourir de rire) et bien d'autres font des apparitions surprenantes. Venons-en maintenant au plus important, le long-métrage lui-même : À la fois désopilant et émouvant, Saint Amour est une comédie douce-amère magnifique sur l'amour du bon vin, l'amour entre un père et son fils et, tout simplement, l'amour entre les hommes et les femmes. Portant un regard décalé et attendrissant sur le monde agricole, Kervern et Delépine parviennent à passer du rire au malaise, puis du malaise à la mélancolie avec une aisance remarquable, se permettant même quelques fulgurances poétiques dont eux seuls ont le secret. En somme, un film tendre, plein d'humour, de poésie et d'acteurs talentueux, que je vous invite bien sûr à savourer sans modération (c'était facile, je vous l'accorde...).
Saint Amour!!! Je viens à pattes de velours vous crier ma joie!! Quel bain de fraîcheur et d'humanité! Ce film est une ode à l'amour! A l'amour filial et à la tendresse. En ces temps où le monde patriarcal et l’irrévérence sont pointés sérieusement du doigt.... ce film magnifique d'intelligence rend hommage aux femmes et la terre mère ) J'ai adoré le clin d’œil Polyandriesque! Qu'est-ce que j'ai ri!! Il y a des scènes déjà cultes!!! Les âmes poètes ressortent de la projection comblées ....... merci aux gentlemen Benoît Delépine et Gustave Kervern, à tous les acteurs où Depardieu offre une partition humble et sincère. Céline Sallette en Déesse mise en valeur comme jamais, Benoit Poelvoord est un grand. La même humanité qu'un Bourvil, un Raimu. La musique de Sébastien Tellier aussi, est juste et délicate .... J'espère que des millions de personnes se déplaceront en salle pour voir ce vrai film de cinéma!!!! ♥ MERCI
Il y avait matière à faire un très beau film : relation père fils , monde agricole...le film commence bien : amusant ,puis devient ennuyeux , puis vulgaire...des spectateurs quittent la salle . Depardieu ne possède pas son personnage , il fait du Depardieu , Poelvoorde de même . On ne ressent rien...
Je ne rate jamais les films de ces cinéastes décalés, originaux et tellement talentueux. Celui ci est un tant soit peu paresseux. Débridé jusqu’à l'exagération, on a l'impression d'un road-movie improvisé, brouillon, tourné avec des bouts de scénarios qui ne se suivent pas, et qui à terme, génère le chaos. Parfois une scène culte ou une réplique tendre ou émouvante, anime cette oeuvre assez désincarnée. une plus grande rigueur dans la direction de ces géniaux acteurs aurait structuré davantage le film. Bon d'accord, on voit bien que Depardieu et Poelvoorde (en roue libre) sont heureux de s'amuser, de bambocher ensemble, mais cela nuit un peu au film. spoiler: La fin est d'ailleurs un peu tirée par les cheveux et complètement improbable, surréaliste, dommage.
Après la déception du Grand soir qui marquait le pas en matière d’inspiration, le duo Delépine-Kervern revient aux fondamentaux : tout d’abord en revenant au genre qui leur sied le mieux à savoir le road-movie, et puis en essayant de trouver la part d’humanité chez des personnages borderline qui sont des exclus de la société moderne. En plongeant dans le désespoir du milieu agricole, les compères sont terriblement d’actualité et auscultent avec pas mal d’amertume le fossé qui sépare la société française de ceux qui les nourrissent. Les notations sur les différences entre campagne et ville ne sont pas que des clichés et elles font apparaître le gouffre de plus en plus béant entre deux mondes qui ne se comprennent pas. Mais la force du film est de préférer se concentrer sur le rapprochement entre un père et son fils. Le tout est joué avec maestria par un trio exceptionnel. Ils nous font oublier le peu de soin apporté à l’image, aux cadrages ainsi que les trous béants d’un scénario parfois en manque de carburant. Bref, on est au-dessus du Grand soir, mais un cran en-dessous de Mammuth. A voir dans tous les cas, ne serait-ce que pour les acteurs et pour ce brin d’anarchisme que l’on apprécie toujours chez les deux auteurs.
Dernière production de l’équipe de Groland, Benoit Delépine et Gustave Kerven, il ne faut pas s’attendre dans Saint Amour à l’humour trash comme dans les précédents films où bien dans Groland. Saint Amour est un peu plus subtil, peut-être car il porte sur des sujets plus sensibles, la détresse sociale dans la difficulté de trouver l’amour (d’où le titre), les rapports familiaux et la dure réalité du monde paysan (d’actualités). Saint Amour commence difficilement avec ses scènes au salon de l’agriculture, mais la suite est meilleure dans ce road movie où le père (Gerard Depardieu) pour se réconcilier avec son fils alcoolique (Benoît Poelvoorde) va lui offrir un vrai tour de France des vins en taxi, conduit par un jeune chauffeur (Vincent Lacoste). Durant ce parcours, le trio va offrir de bons moments d’humour mais aussi sensibles d’humanité, voire émouvants (la scène du père et du fils dans les toilettes, la scène de Poelvoorde et Céline Salette, etc.). C’est l’occasion de plusieurs situations loufoques propres au style Delépine Kerven (assez inégaux par contre). Saint Amour est un film de qualité dans son écriture sur les sujets traités. En revanche, le principal défaut de Saint Amour est l’image ; c’est vraiment pas beau (qualité de l’image et cadrage), ce qui est dommage, car des plans extérieurs notamment sur les vignobles auraient mérité mieux.
nouveau film du duo de groland ! On suit un pere et son fils dans leur quete des vins de france !
Un film completement barre avec des seconds roles enormissime notament michel houelbecq juste a contremploi qui detonne en psycho hote de gite !!
Les rencontres forme ce recit d amour famillial de recherche de soi mais aussi d amour d affirmation de soi meme ! Vincent lacoste commence a vraiment me plaire !
On rigole bien . On est touche puis c est loufouque on adhere ou pas moi oui en tt cas !!
Le trio Depardieu Poelvoorde Lacoste fonctionne à merveille et je ne parle pas de Houellebecq en tenancier de maison d'hôtes ! C'est plein de petites rencontres inimaginables ce wine road movie. Tous les seconds rôles sont de vrais rôles. Une mention spéciale pour un Depardieu émouvant qui m'a rappelé un peu Gabin dans " un singe en hiver "
Très bien parce qu'on rit, parce que les trois acteurs sont parfaits et bouleversants et que l'idée est très originale et intéressante. Dommage que la fin soit un peu décevante car trop surréaliste. Mais c'est un vrai "bon moment"
Film très lourd! A éviter absolument! J'y allais dans l'espoir de passer un bon moment mais j'ai dû me forcer pour ne pas partir avant la fin. Aucune finesse, pas la moindre émotion, un scénario archi-nul.