Mon compte
    Saint Amour
    Note moyenne
    2,9
    2336 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Saint Amour ?

    315 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    62 critiques
    3
    102 critiques
    2
    53 critiques
    1
    41 critiques
    0
    33 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2016
    En cette période troublée pour notre agriculture, voici un film réjouissant à la fois drôle, tendre et même un peu paillard. On se demande si le scénario n'a pas été écrit spécialement pour Gérard DEPARDIEU et Benoit POELVOORDE tellement ils collent aux personnages.Vincent LACOSTE en chauffeur de taxi puceau et Céline SALLETTE sont également très bons.Un film à ne pas rater.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Gros Jean (comme Gégé) a décidé de venir une dernière fois au Salon de l’Agriculture pour présenter un taureau. Son fils Thierry l’accompagne, même s’il est un peu fâché avec papa et le métier de paysan. Cousin Bruno complète le trio qui en profite pour « faire la route des vins sans bouger » et rêver de femmes. Mais Jean a une belle idée : pour se rabibocher avec Thierry, il l’invite à faire une vraie tournée des vignobles français… Père et fils embarquent dans le taxi de Mike, autre original, pour un road movie tannique et tonique.
    Quelques crus fameux sont passés en revue, mais sous l’angle de la biture, pas de l’œnologie ! Chaque halte vineuse étant agrémentée de rencontres féminines improbables. Cela donne quelques jolies scènes aux arômes épicés, avec des seconds rôles désinhibés... Mais un tour de France c’est long et les étapes répétitives. C’est le cas de cette virée, où la réconciliation père/fils s’estompe au profit d’aventures picaresques. Ne reste plus alors que l’ivresse des mots et des amours passagères.
    Monté comme une succession de rencontres avec les femmes plus qu’avec le vin, Saint Amour prend des allures de film à sketches. Le rythme des scènes bride l’émotion. Comme s’il y avait incompatibilité entre l’humour Groland et le récit. L’atrabilaire Benoît Poelevorde et le décalé Vincent Lacoste ajoutent au trouble. En revanche, Gégé Depardieu reste à la hauteur du précédent millésime de Gustave Kervern et Benoît Delépine. Mais leur Saint-Amour 2016 restera moins longtemps en bouche que le Mammuth 2010…
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2016
    C'est étonnant la dimension philosophique de ce film apparemment drôle. Oui, on rit de la truculence des personnages. Le casting est impressionnant, mais ce trajet de la mort à la vie, ponctué par l'alcool est assez touchant. Mine de rien, de graves questions sont abordées en biais : le deuil, la mélancolie, la stérilité, les troubles de l'oralité, notamment l'alcoolisme, l'avenir de la planète, la dette mondiale, la solitude, le désespoir, la dignité humaine des petites gens, des paysans. Tout cela est traité avec une apparente légèreté, mais qu'on ne s'y trompe pas, au delà de la dérision et de l'humour, il y a de la profondeur. Depardieu crève l'écran, il a vraiment du talent, à ce point, c'est déconcertant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2016
    Delepine et Kervern signent un nouveau film très réussi. Un très bon moment passé à suivre ce roadmovie œnologique , oú l'on rit souvent. La complicité entre Depardieu et poelvoorde est réelle et ça se ressent. Un regard amusé et tendre sur le monde paysan. Un poelvoorde très inspiré par son personnage légèrement porté sur la boisson.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Les deux réalisateurs Grolandais, Benoît Delépine et Gustave Kerven sont comme le bon vin, ils se bonifient avec l'âge. Les trois personnages décident de faire réellement la route des vins (chose que le fils Bruno faisait sans sortir du Salon de l'Agriculture). La relation père/fils est omniprésente dans ce film et Benoît Poelvoorde est tour à tour hilarant puis très touchant dans son rôle de célibataire alcoolique et complexé avec la gente féminine. Ce road-movie est remplie de seconds rôles plus ou moins réussis. L'ensemble est toujours un peu décalé et Vincent Lacoste et irrésistible comme souvent. S'il n'y avait qu'une scène à retenir, les 10 stades de l'alcool selon Poelvoorede...
    Jean d'O
    Jean d'O

    13 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2016
    De loin le meilleur film de Kervern/ Delepine. C'est super drôle, c'est d'une très grande originalité. Les acteurs sont super (Depardieu magistral), bref
    un super film à voir surtout si vous aimez l'humour noir ou absurde.
    Vincent T.
    Vincent T.

    27 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2016
    C'est un film poétique, sensible et humain.

    On voit ses 3 personnages attachants et émouvants dans leur Road movie arrosé et sentimental. C'est drôle, parfois absurde et réfléchie.
    En effet, ce Road movie se transforme en pèlerinage ; la fuite de 3 hommes qui vivent une crise existentielle et qui ne savent pas quelle route prendre dans leur vie (si je puis dire), à la recherche de l'âme sœur et de leur avenir.

    Un film qui traite du poids paternel sur fond de transmission et du métier d’agriculteur.

    Au niveau des acteurs, c'est le passage de témoin, la légende Depardieu (juste et émouvant) avec Poolverde (bouleversant, notamment lors d'une tirade sur l'éloge de la cuite) et le renouveau du cinéma francais avec Vincent Lacoste (brillant et très drôle).

    Tous les seconds rôles sont excellents, absurdes et excellents lors de scènes bien écrites.

    La musique signée Sébastien Tellier est remarquable et nous fait penser à la France des campagnes avec ce petit côté mélancolique.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Gustave Kervern et Benoit Delepine continuent leur petit bonhomme de chemin dans l'univers de la comédie poétique, sociale et décalée. Pour ce road movie familiale et oenologique, ils retrouvent leurs acteurs de Mammuth et Le grand soir, respectivement Benoit Poelvoorde et Gérard Depardieu. Si ce dernier est un peu moins convaincant que dans Valley of love, l'acteur belge est quant à lui une fois de plus formidable. Ils jouent ici un père et son fils, duo aussi atypique qu'attachant, en quête de rapprochement. Le film est bien dans la lignée de ce que les réalisateurs nous ont déjà offerts. Peut être un peu moins drôle, un peu moins abouti, un peu moins bien conclu, moins caustique aussi, mais peut être un peu plus tendre. On est là devant une sorte de conte, traitant aussi bien des relations père/fils, de la crise de l'agriculture, de l'amour de la bonne bouffe, du vin et des femmes. Au final, même si on passe un bon moment (plein de participations bien sympathiques entre Céline Sallette, Chiara Mastroianni, Andréa Ferreol, Ana Girardot, Izïa Higelin ou un Michel Houellebecq très drôle), j'en suis sorti tout de même légèrement déçu. Le duo m'avait personnellement plus touché avec les deux films précédemment nommés...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Benoît Delépine et Gustave Kervern réunissent Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde dans un road movie dans les vignobles français. Un film assez drôle et plutôt attachant mais qui peine à trouver sa conclusion.

    LA SUITE :
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2016
    A la différence des films précédents du tandem Delépine - Kervern, à peine "Saint Amour" a-t-il démarré qu'il semble pécher par manque d'agressivité, de pertinence "politique" quant à la situation des paysans français, qui est pourtant a priori le sujet d'un film commençant justement au Salon de l'Agriculture. On se retrouve, un peu dépités, dans une peinture très franchouillarde de la beauferie moyenne, qui peut rappeler certains travers des films de Bertrand Blier à son époque : les mâles bourrés et frustrés qui veulent tirer un coup, honnêtement, ce n'est pas très excitant comme programme ! Ricaner aux dépens d'une jeune femme hémiplégique et condamnée par le cancer, d'une jumelle devenue obèse par chagrin d'amour, ou encore d'une lesbienne se vengeant de sa compagne, ce n'est pas trop ce qu'on attend du cinéma de Delépine et Kervern. Se repaître de situations grossières causées par l'excès d'alcool (je pense aux 10 phases de la cuite ici illustrées) n'est guère plus élégant... Heureusement, face à notre trio Depardieu - Poelvoorde - Lacoste à la dérive sur les routes de France dans un road movie assez flagada, il y a les femmes - enfin, lorsqu'elles ne sont pas réduites des vignettes ridicules : la lumière du film, sa beauté au final, vient d'elles, et elles permettent la réconciliation du spectateur avec le projet de "Saint Amour". Plus que de la crise de l'agriculture, ou même des plaisirs de la Route des Vins (dieu merci, "Saint Amour" n'est pas non plus la version française du détestable "Sideways" de Payne !), on nous parle donc ici d'Amour, un peu d'amour entre père et fils, beaucoup d'amour entre homme et femme, et ce à tout âge. Et ce côté "comédie romantique", même à plusieurs (... papas pour une seule maman, la France restant la France !), adoucit considérablement la virulence habituelle de Delépine et Kervern, qui se niche ici seulement dans quelques scènes un peu plus surréalistes, comme celle avec l'inénarrable Houellebecq en tenancier paupérisé de maison d'hôte, ou celle avec la très jeune serveuse terrorisée par le discours médiatique sur la Dette et sur le fait que "nous vivons au dessus de nos moyens". Le bilan de "Saint Amour" n'est pas négatif, puisqu'on sort du film avec l'impression d'avoir vu et écouté un peu de "vérité" sur les maux qui nous accablent, dans notre famille, notre couple ou notre vie professionnelle : on est simplement passé à côté d'un film qui aurait été bien plus radical et passionnant s'il ne s'était pas accordé trop de rires faciles, et un peu indignes.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2016
    Paternité, alcoolisme et sexualité. L’annonce d’un sacré programme pour une route des vins mouvementée. Surtout lorsque celle-ci est accomplie par deux des plus gros sales gosses du cinéma : Depardieu et Poelvoorde, père et fils. Quand l’un veut céder à sa descendance la ferme familiale, l’autre ne pense qu’à se pochtronner et profiter de sa seule semaine de vacances de l’année.

    Le tandem Kervern-Delépine continue avec Saint-Amour leur traversée sauvage à travers une France méconnue. Teintée de tendresse et de portraits toujours aussi brillants, les cinéastes reviennent à leur meilleur dans un nouveau road-movie débordant d’humanisme. S’attachant invariablement à filmer des territoires et des gens qui n’intéressent personne, le duo fascine par un sens de l’écriture toujours plus créatif.

    Très souvent pathétique, les réalisateurs de Louise-Michel arrivent à désamorcer la gravité de leur récit par des touches comiques toutes plus jubilatoires les unes des autres. Résultat, la poésie de Mammuth vient côtoyer la folie douce du Grand Soir. Mais Saint-Amour n’est pas un simple condensé d’une filmographie passée. C’est, par l’intermédiaire d’un casting féminin de haute volée (Sallette, Girardot, Mastroianni, Higelin), un vibrant hommage à la femme et sa grâce sous toutes ses formes : sensibles, maladroites, isolées, exaltées… toutes les qualités du cinéma des grolandiens.

    Depuis 3 cœurs, nous n’avions pas vu Poelvoorde en si grande forme. Il confirme (même s’il n’en avait nullement besoin) sa furieuse habileté à tout interpréter comme si sa mort en dépendait. Ici, sa célèbre bouffonnerie démontre qu’il n’a rien perdu de sa force gestuelle, verbale et comique. Là, son extrême fragilité côtoie avec maestria la tendresse de Depardieu, qui a définitivement trouvé en Kervern et Delépine des nouveaux frères d’art. Et quand, enfin, on reconnait la voix nostalgique et doucereuse de Yolande Moreau à l’autre bout du fil (de l’au-delà), on se dit définitivement que ce cinéma fait un bien fou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Un road-movie belgo-franchouillard qui sort des sentiers battus ! Pour les amateurs de bons vieux crus cinématographiques (vu le casting) et d'humour agricole et second degré. J'ai eu du plaisir à revoir des comédiens pas toujours très présents sur le grand écran ces derniers temps. Entre autres le très grolandais Gustave Kevern qui jouait "dans la cour" avec Catherine Deneuve mais aussi Andrea Ferreol et Chiara Mastroianni. Ce film illustre une fois de plus le vaste éventail de possibilités offertes par le "road-movie".
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Ce nouveau long-mètrage du tandem Benoît Delèpine et Gustave de Kervern commence pendant le salon de l'agriculture du côtè de la Porte de Versailles et se poursuit en taxi sur les routes des vignobles français entre l'Aude et la Gironde! Au volant de ce road-movie doux-amer où chaque scène nous surprend, le jeune Vincent Lacoste! Et sur la banquette arrière, un Gèrard Depardieu grisonnant et un Benoît Poelvoorde bedonnant qui essayent d'èchapper à cette dètresse par le vin! Trois comèdiens de diffèrentes gènèrations en quête d'amour, de la femme idèale! Sur leur chemin, de belles rencontres avec de formidables actrices : Solène Rigot en serveuse imprèvisible, Andrèa Ferrèol et Cèline Sallette! Mais aussi des actrices qui ne sont pas à leur place : Ana Girardot, Izïa Higelin et Chiara Mastroianni! Sortez les tires bouchons, voici donc "Saint Amour", un film parfois drôle, parfois èmouvant sur l'amour des vins! On n'est pris à contre-pied et chaque farce coule toujours sur les sentiments! il s'ensuit quelques situations cocasses et un numèro toute en sobriètè de Depardieu aidè dans son entreprise par le cabotinage pathètique de Poelvoorde! Jean et Bruno recherchent le lien avec l'autre et en fait ce lien, ils le font avec le vin! ils sont là pour appeler le vin comme rèdemption! Cela peut se voir à condition d'accrocher à l'univers dècalè de Benoît Delèpine et Gustave de Kervern qui ont visiblement voulu refaire une manière de "Sideways" sur le mode dèjantè, mais c'est tellement perdu, profondèment tragique et mèlancolique que ça en devient touchant! Dommage que l'oeuvre, dècousue, peine à trouver sa conclusion, avec quelques lourdeurs qui tombent à plat...
    ouadou
    ouadou

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2016
    Ce n'est pas du niveau de Mammouth ou Louise Michel. Le film est un joyeux foutoir qui parfois est un peu troo much, mais il reste tant d'originalité, tant de folie, tant de tendresse. Ce duo de réalisateurs est indispensable au ciné français. Poelvoorde est vraiment exceptionnel. spoiler: Apparition de Houellebecq grandiose.
    vincenzobino
    vincenzobino

    115 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Pas toujours fin mais plutôt surpris en bien.
    Nous sommes au salon de l'Agriculture: Jean, présent chaque année pour y présenter ses vaches qu'il élève, compte sur son fils Bruno pour assurer la continuité de l'élevage. Sauf que ce dernier est également présent a la porte de Versailles pour une autre route, celle des vins. Et la route, censée rester intra-muros, va devenir une véritable virée hexagonale avec son lot de péripéties et un chauffeur de taxi "pris en otage" qui va finalement, tout comme ses deux clients trouver un nouveau sens a sa vie.
    Les premières critiques n'étaient pas tendres et, sincèrement, elles se justifient pleinement sur les vingt premières minutes, succession de clichés et donnant une image néfaste du monde agricole.
    Fort heureusement, sitôt la route entamée et le Saint-Amour consommé, une empathie se fait de plus en plus présente pour donner une leçon finale que a l'impossible, nul n'est tenu.
    Un trio parfois agaçant (certaines séquences semblent plus improvisées que jouées), souvent grossier (on est pas loin des Valseuses parfois) mais au final, on sort plutôt ravi de l'issue de cette route et certaines étapes sont sujettes a de belles prises de vue.
    Un joli moment qui vaut la peine d'être vu si le vingtième degré est de mise ainsi qu'une recherche de détente franchouillarde...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top