AlloCiné
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Votre avis sur Le Coeur régulier ?
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La beauté du site et la lenteur du rythme créent bien une ambiance, mais les personnages et le scénario manquent trop d'épaisseur pour que le film m'intéresse jusqu'à la fin...
Un essai non transformé.
Un essai non transformé.
velocio
Il y a 2 mois, sortait "Ce sentiment de l'été", un film particulièrement ennuyeux sur le deuil. Il y a 10 jours est sorti "le cœur régulier", un film tout aussi soporifique sur le deuil. Dans le premier de ces films, un homme a perdu sa femme ; dans le second, c'est une femme dont le frère est mort. Mais, bon sang, comment ont fait le réalisateur du premier et la réalisatrice du second pour faire, sur un tel sujet, des films dans lesquels on ne ressent pas une once d'émotion. Rien, nada, que couic. "Le cœur régulier" est tiré du roman homonyme d'Olivier Adam dont on me dit qu'il est tellement mal dans sa peau qu'il a du mal à se supporter lui-même. N'empêche qu'il a également écrit, entre autres, "je vais bien, ne t'en fais pas", dont Philippe Lioret a tiré un film magnifique. Ce brave garçon avait aussi participé au scénario de "Welcome", autre très bon film du même Philippe Lioret. Mais peut-être, après tout, cette Vanjo d'Alcantara n'a-t-elle pas le talent de Philippe Lioret !
« Dis maman, c’était bien ton film aujourd’hui ?
— Mouais, bof…
— Qu’est-ce que t’as vu ?
— Le Cœur Régulier
— Rien qu’au titre, on sait déjà que ça sera chiant nul…
— Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, y a bien eu un cœur en hiver qui était plutôt réussi !
— Si tu le dis... Et ça parle de quoi ton truc ?
— C’est l’histoire d’une femme lasse, déprimée par son quotidien de mère de famille, qui suite au décès accidentel de son frère, décide de se rendre au Japon, là où ce dernier avait repris goût à la vie. Il pensait s’y suicider mais un gars l’en a dissuadé.
— C’est tout ?
— Ben non, ça c’est le début ! Le film nous entraine dans un village où il y a des falaises vertigineuses et, réellement, des gens s’y suicident. In the real life ! Il existe vraiment un policier à la retraite qui surveille et tente de raisonner ceux qui sont tentés de faire le grand saut…
— Et ta bonne femme, qu’est-ce qu’il lui arrive ?
— Ben peu à peu, au gré des rencontres, spoiler: elle s’ouvre à nouveau à la vie.
— Ça se finit comment ?
— Je viens de te le dire... spoiler: elle sourit à nouveau
!
— C’est bien ce que je te disais, c’est chiant ! »
Je n’ai pas pu donner tort à ma fille. Trop long, Trop lent, Trop improbable.
Comment croire une seule seconde, qu’une mère de famille, aussi désabusée soit elle par la monotonie de sa vie quotidienne, puisse tout plaquer ? A commencer par ses deux ados grognons...
Comment imaginer une seule minute, que la compagnie de ces japonais aussi chaleureux que des portes de prison, puisse lui redonner la banane ?
spoiler: Comment souscrire à ce coup d'un soir avec un djeun's aussi sexy qu'un lampadaire ?
Seule étincelle, une jeune fille délurée, tout droit sortie d’un manga, venant mettre un peu de folie dans cet univers léthargique.
And, to finish on a positive note, le coeur régulier est l'occasion parfaite pour revoir ses bases linguistiques : des dialogues simples, accessibles, épurés pour LV1 Anglais niveau 3ème. Of course, voir le film en v.o. ;-)
— Mouais, bof…
— Qu’est-ce que t’as vu ?
— Le Cœur Régulier
— Rien qu’au titre, on sait déjà que ça sera chiant nul…
— Je ne vois pas pourquoi tu dis ça, y a bien eu un cœur en hiver qui était plutôt réussi !
— Si tu le dis... Et ça parle de quoi ton truc ?
— C’est l’histoire d’une femme lasse, déprimée par son quotidien de mère de famille, qui suite au décès accidentel de son frère, décide de se rendre au Japon, là où ce dernier avait repris goût à la vie. Il pensait s’y suicider mais un gars l’en a dissuadé.
— C’est tout ?
— Ben non, ça c’est le début ! Le film nous entraine dans un village où il y a des falaises vertigineuses et, réellement, des gens s’y suicident. In the real life ! Il existe vraiment un policier à la retraite qui surveille et tente de raisonner ceux qui sont tentés de faire le grand saut…
— Et ta bonne femme, qu’est-ce qu’il lui arrive ?
— Ben peu à peu, au gré des rencontres, spoiler: elle s’ouvre à nouveau à la vie.
— Ça se finit comment ?
— Je viens de te le dire... spoiler: elle sourit à nouveau
!
— C’est bien ce que je te disais, c’est chiant ! »
Je n’ai pas pu donner tort à ma fille. Trop long, Trop lent, Trop improbable.
Comment croire une seule seconde, qu’une mère de famille, aussi désabusée soit elle par la monotonie de sa vie quotidienne, puisse tout plaquer ? A commencer par ses deux ados grognons...
Comment imaginer une seule minute, que la compagnie de ces japonais aussi chaleureux que des portes de prison, puisse lui redonner la banane ?
spoiler: Comment souscrire à ce coup d'un soir avec un djeun's aussi sexy qu'un lampadaire ?
Seule étincelle, une jeune fille délurée, tout droit sortie d’un manga, venant mettre un peu de folie dans cet univers léthargique.
And, to finish on a positive note, le coeur régulier est l'occasion parfaite pour revoir ses bases linguistiques : des dialogues simples, accessibles, épurés pour LV1 Anglais niveau 3ème. Of course, voir le film en v.o. ;-)
SebLefr3nch
Retrouver Isabelle Carré au cinéma est toujours un plaisir. Dans "Le Coeur Régulier", elle interprète une femme en deuil de son frère qui était tout pour elle. Elle décide de se rendre au Japon, précisément sur une île où il a fait la connaissance d'un homme, le surveillant des falaises dissuadant les potentiels suicidaires afin de le rencontrer et de comprendre ce que son frère y avait trouvé. Et elle fuit également son quotidien qui l'oppresse. Le film est très souvent muet mais heureusement qu'Isabelle Carré est une incroyable actrice qui arrive à nous faire passer d'innombrables émotions avec seulement un regard. Parfois, le rythme très lent et contemplatif peut nous faire perdre l'envie de suivre mais les images sont magnifiques. Les images de ces îles japonaises nous donnent envie d'y aller tellement c'est beau. J'ai adoré le premier et le dernier plan du film qui se font référence et résument très bien l'état d'esprit du personnage. Un bon film adapté du livre éponyme alliant les styles cinématographiques européen et japonais.
L'idée est séduisante, on aimerait nous aussi avoir la révélation de cette écoute, de cet art de vivre qui fait que la vie d'Alice ne sera plus celle d'une morte. On reste sur sa faim, le mythe de l'Orient qui détient des sagesses que l'Occident ignore se perd un peu dans le deuil et la lenteur.
ffred
Enfin un nouveau beau rôle pour Isabelle Carré après quelques égarements (Les chaises musicales, Paris-Willouby, Ange & Gabrielle). Le coeur régulier est le deuxième film de la cinéaste belge Vanja D'Alcantara, adapté du roman d'Olivier Adam (Je vais bien, ne t'en fais pas, Des vents contraires...). Une belle direction d'acteurs, de belles images, de bonnes intentions...mais j'ai trouvé le film lent (ce n'est pas forcément un défaut) et long (bien qu'il ne fasse que 1h35). C'est écrit et filmé avec une certaine sensibilité mais l'histoire et les personnages n'ont pas réussi à me toucher. Cela commence pourtant bien mais l’intérêt se délite au fur et à mesure, pour qu'au final on se fiche un peu de ce qui va arriver. Il manque quelque chose, une certaine puissance, une épaisseur, peut être pas grand chose, pour rendre le tout attachant et émouvant. C'est dommage car Isabelle Carré est vraiment très bien (ainsi que le reste du casting). La réalisatrice n'a pas su, pour moi, quoi faire de cette (belle et triste) histoire. On en ressort donc un peu frustré et quelque peu déçu. Comme film sur le deuil, on a vu nettement mieux...
dominique P.
Ce film dramatique est très bien, on est émus, sensibilisés et touchés, c'est indéniable.
C'est un film lent, tout en délicatesse et en retenue.
Cependant, et c'est pourquoi je ne mets pas la note maximale, c'est que les protagonistes parlent à peine, tout passe par le regard et les émotions et à force cela finit par agacer un peu.
Mais cela reste tout de même un très beau film.
C'est un film lent, tout en délicatesse et en retenue.
Cependant, et c'est pourquoi je ne mets pas la note maximale, c'est que les protagonistes parlent à peine, tout passe par le regard et les émotions et à force cela finit par agacer un peu.
Mais cela reste tout de même un très beau film.
un film décevant,j'étais allé le voir pour isabelle carré que j'adore ,mais le film se traîne en considérations philosophiques,en personnages incohérents,en situations invraisemblables,le tout à un rythme languissant,dommage pour isabelle carré mais je n'ai pas du tout adhéré!
ou je suis depressive et je vais au japon ! Encore plis deprimer et je repart avec la smile attitude !!
D un ennuie profond ! Ca parle quasiment jamais ! On voit des personnes au motivation douteuse ou invonnue se balader dire des phrases philosophiques sans queue ni tete !
Une purge totale ! Apred c est beau le personnage du frere est sympa et quelque moment de beaute mais sinon platitude la voila !
D un ennuie profond ! Ca parle quasiment jamais ! On voit des personnes au motivation douteuse ou invonnue se balader dire des phrases philosophiques sans queue ni tete !
Une purge totale ! Apred c est beau le personnage du frere est sympa et quelque moment de beaute mais sinon platitude la voila !
Très beau film où il faut lire entre les lignes et les signes. Le lieu, au Japon, n'est pas choisi par hasard. Ce pays avait érigé, à une époque, le suicide, comme un art de mourir. Il reste encore aujourd'hui dans leurs moeurs les restes de cette " tradition ".
Une femme française, va partir à la rencontre de son frère décédé à travers un lieu et un lien avec un gardien de la vie qui consacre la sienne à tenter de sauver les personnes prêtes à passer à l'acte...
Ainsi cette femme va tenter de comprendre ce qui pousse ces individus et en même temps va se sauver de ce qui pourrait devenir sa propre tentation. Elle comprendra, grâce à cette rencontre que la vie est plus forte pour peu qu'on ne lui en demande pas trop. Inspirer et respirer est ce qui permet l'essentiel, être présent, avec un coeur qui bat.
dom
Une femme française, va partir à la rencontre de son frère décédé à travers un lieu et un lien avec un gardien de la vie qui consacre la sienne à tenter de sauver les personnes prêtes à passer à l'acte...
Ainsi cette femme va tenter de comprendre ce qui pousse ces individus et en même temps va se sauver de ce qui pourrait devenir sa propre tentation. Elle comprendra, grâce à cette rencontre que la vie est plus forte pour peu qu'on ne lui en demande pas trop. Inspirer et respirer est ce qui permet l'essentiel, être présent, avec un coeur qui bat.
dom
très beau, très bien, la parole est rare et précieuse, la tension palpable, la puissance de l'humain aussi. Des acteurs magnifiques, une histoire vraie? J'ai déjà entendu parler de cet ancien flic qui empêche les gens de sauter... Isabelle Carré magnifique, elle négocie le virage de la maturité avec brio. Amateurs de films d'action ce film n'est pas pour vous! c'est très bien et un petit peu chiant...
Quel beau film....un film qui nous propose de méditer sur la disparition d'un être cher....Une sœur (Isabelle Carré) va se rendre au japon, dans un lieu "magnifique", une falaise aux suicides, où les rites et les coutumes définissent les destins, celui de son frère entre autre....
Le film est très porteur d'émotion, d'une émotion sans lourdeur et presque innocente....Il y a peu de dialogues et un très grand souci esthétique et poétique.....Attention beaucoup de dialogues courts en anglais non sous titrés dans la salle où j'étais, et peu compréhensibles car dits par une française et un japonais....Il y a quelques personnages secondaires accrocheurs, des paysages (une famille, le vieil homme) et l'on a parfois l'impression de palper le temps.... C'est un film où l'on se recueille, où l'on médite, où l'on goute l'instant, bercé entre la profondeur des personnages (merveilleuse isabelle Carré) et la splendeur du Japon....fortement conseillé....
Le film est très porteur d'émotion, d'une émotion sans lourdeur et presque innocente....Il y a peu de dialogues et un très grand souci esthétique et poétique.....Attention beaucoup de dialogues courts en anglais non sous titrés dans la salle où j'étais, et peu compréhensibles car dits par une française et un japonais....Il y a quelques personnages secondaires accrocheurs, des paysages (une famille, le vieil homme) et l'on a parfois l'impression de palper le temps.... C'est un film où l'on se recueille, où l'on médite, où l'on goute l'instant, bercé entre la profondeur des personnages (merveilleuse isabelle Carré) et la splendeur du Japon....fortement conseillé....
Découvert ce film en avant-première à Rennes avant-hier, le film est vraiment somptueux. Poétique, sensible, le film nous permet de découvrir une nouvelle facette du jeu d'Isabelle Carré. Un film sur une belle renaissance, qui nous interroge sur le sens de la vie, et nous donne envie de nous envoler pour le Japon à la découverte de ce personnage japonais qui sauve les gens et soigne les coeurs.
Il y a toujours des films dont on attend a priori pas grand chose mais qui réussissent à nous surprendre positivement. C'est le cas de "Coeur régulier" de Vanja d'Alcantara. Ce long métrage est une invitation au voyage, spirituel et physique, dans un Japon reculé. Si l'un des thèmes est bien le suicide,celui-ci ne constitue pas le coeur de l'intrigue. La réalisatrice s'intéresse plutôt à la reconstruction et la renaissance d'une personne, touchée par un drame, qui ne trouve plus de sens à sa vie. Le message est donc assez positif. La cinéaste aborde son sujet de manière très contemplative, en laissant la place à de nombreux silences. Cette approche, tout en subtilité, génère beaucoup d'émotions et de scènes intenses.La musique, discrète et magnifique, vient appuyer judicieusement ces passages. Quant à Isabelle Carré, elle apporte incontestablement une puissance dramatique à l'histoire et livre une prestation époustouflante. A voir.
J’ai été voir ce film en avant-première à l’occasion du printemps du cinéma, et bien cela ne valait pas son prix réduit et le seul sentiment qui se dégage c’est de la tristesse … d’avoir perdu son temps ! J’espère sincèrement que la réalisatrice a d’autres cordes à son arc, car il est souhaitable qu’elle change de profession… en tout cas cela sans moi et c’est autant plus dommageable au vu du casting. Au moins, il est impossible spolier la fin, car tout est dans le synopsis, l’» histoire » ne raconte rien de plus.
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