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ffred
1 729 abonnés
4 021 critiques
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3,5
Publiée le 8 avril 2024
Jamais entendu parler de ce film. Le tout a sans doute mal vieilli. Cela fait un peu daté. Parcours classique du personnage traumatisé qui arrive dans une maison hantée et qui veut en percer le secret. Mais une certaine ambiance est là, sans être effrayante, et on se demande comment cela va se terminer. Pas comme je l’avais imaginé en tout cas. Mia Farrow est très bien. Se laisse regarder mais aussi très vite oublié.
Un classique mésestimé du cinéma des années 70. Entre le drame psychologique lancinant et douloureux et le Fantastique discret et subtil le film envoûte le spectateur, porté par la prestation irréprochable de Mia Farrow, des images magnifiques, une musique piano et synthé divine et un plan final inoubliable. Un film à voir, revoir et réévaluer, que je considère pour ma part supérieur au célèbre mais vieillot ROSEMARY'S BABY, auquel LE CERCLE INFERNAL a été souvent injustement comparé.
Bon drame psychologique baigné de fantastique.Pour en faire une véritable réussite il aurait peut-être fallut une réalisation plus inventive. On rertouve avec plaisir Mia Farrow encore toute imprégnée de "Rosemary Baby" et Keir Dullea aux antipodes de "2001 l'odyssée de l'espace ".Un film agréable à suivre justement récompensé à Avoriaz.
La scène d'étouffement est surprenante de vérité. Le ton du film s'accompagne parfaitement d'une musique appropriée distillant une angoisse sourde. Bon suspense dans l'ensemble car on ne sait pas vers quoi on va. Mia Farrow donne à son personnage l'image d'une femme vulnérable qu'on souhaiterait aider. Je l'ai vu lors d'une soirée Cinéma Bis de la Cinémathèque, à l'époque située sur les Grands Boulevards, et j'avais apprécié son ambiance britannique des années 70.
Suite à la perte de sa fille morte étouffée en mangeant une pomme sous ses yeux, Julia, sa mère, accablée de culpabilité, décide de se séparer de son mari et d'acheter une maison pour elle-seule afin de s'y reconstruire. Mais cette nouvelle demeure renferme un passé tragique. "Le cercle infernal" nous propose une réalisation sobre où l'épouvante se mêle à une atmosphère dramatique forte. Julia, en proie à des visions, va démêler une histoire enfouie d'une grande violence et tenter d'en retrouver les acteurs encore en vie. Si Richard Loncraine nous emmène avec classe dans une intrigue à noeuds, il délaisse trop le jeu des tourments de son héroïne, tombe dans la logique des événements extérieurs, et, sauf un final intéressant, n'a pas su jouer avec la nuance paranormal/trouble psychologique...Le film d'épouvante vire en une enquête policière certes bien sordide à souhait, mais notre Julia là-dedans qu'en est-il? . Je ne vais pas réinventer l'histoire, mais un remake avec des doutes quant à des pulsions meurtrières... "Le cercle infernal" reste tout de même un classique à voir, brillamment interprété, ce genre de films, aux atmosphères inquiétantes appuyées par quelques notes de piano lourdes, comme on n'en fait plus.
On sent une réalisation un peu plus soignée que la série B fantômatique du dimanche soir, et en effet, la musique se révèle particulièrement prenante. Bien que l'ambiguité du script contribue à renforcer l'ambiance étrange du film, j'aurais apprécié un peu plus de démonstratif avec tout ça. Notons tout de même l'interprétation de Mia Farrow, en tout point très juste au regard de son personnage.
Chef d'oeuvre ça c'est sur ! ! Bon, en fait je recherche la bande originale du film que j'avais en vinyle il y à bien longtemps. Déjà le nom du compositeur que j'ai oublié. Je me souviens seulement de COLIN... Musique magnifique ! ! !
Avec Les innocents, La maison du diable et L'enfant du diable, Le cercle infernal est la meilleure histoire de hantise qu'il m'ait été donné d'admirer au cinéma. L'interprétation de Mia Farrow s'y révèle d'une sensibilité rare, le scénario adapté de Peter Straub est d'une ambiguité qui vise à la perversion, la mise en scène de Loncraine, inspirée, touche quelquefois au sublime (quel plan final !), et bien sûr la musique de Colin Towns est la plus hantée que je connaisse. Le compositeur ne retrouvera plus ce degré d'inspiration, le réalisateur non plus.
Le long métrage de Richard Loncraine est doté d'une ambiance prenante et d'une superbe musique. Le cercle infernal est incontestablement un bon film grâce à son bon scénario, à son actrice principale de haut niveau et, surtout, à son magistral travelling final.