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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 septembre 2016
Acceptez de rentrer dans l'univers froid des affaires et l'écriture chirurgicale de Bonitzer et vous passerez un bon moment, devant un film bien mené, aux personnages intéressants.
Pas terrible. Trop intellectualisé pour moi, trop parisien (même si je n'aime pas forcément cette comparaison). Beaucoup de zones d'ombre (le chien, les absences d'Isabelle Huppert, le désamour du père pour sa fille Nora). Je n'ai au final pas compris grand chose mais surtout, et c'est le plus dommageable, ce film n'a éveillé aucune émotion en moi, si ce n'est de l'ennui.
La banquise peu bien fondre, cela ne risque pas d'atteindre Agathe Bonitzer.. L'éternel mauvais caractère dépressif de Bacri. Le même motif inlassablement : la critique de la finance, que les producteur fréquente, côtoie et courtise pour financer ses films. J'ai l'impression de regarder peindre Paul Baudry, élève studieux et appliqué de l'Académie. Nietzsche disait "Toute répétition transforme en comédie ce qui fut drame". Il n'y a plus rien à dire sur la finance, la reproduction infinie du même thème dissous le potentiel critique. Mais en réalité, il n'y a pas de critique, juste une petite image de gauche à bon prix. La finance c'est la méchants, c'est l'axe du mal, tiens merde ça me rappelle quelqu'un. C'est vrai que le cinéma, c'est tout gentil, c'est pour ça que toutes les semaines une actrice vient se plaindre sur les réseaux sociaux d'avoir été abusé par le réalisateur, le producteur, un acteur ou ma soeur...
Voilà un film qui enchaîne les clichés comme des perles. En parlant d'un milieu que les auteurs ne connaissent pas. Nous sentons que les auteurs cherchent à dénoncer quelque chose. Mais nous sentons aussi que les auteurs ne connaissent pas ce dont ils parlent. Ce qui a priori n'est pas rédhibitoire. Il n'est pas besoin d'être une poule pour sentir un œuf pourri.
À cette dimension dénuée de tout réalisme s'ajoute un ensemble de personnages qui ne suscitent par d'empathie. À la limite s'ils souffraient plus et mouraient tous ce serait satisfaisant. Nous nous moquons de leurs turpitudes personnelles ou professionnelles, sentimentales ou existentielles. Bien sûr la distribution est impressionnante, entre jeunes acteurs en vogue, vieux acteurs solides ou ringards, la distribution est très solide. Le type casting fonctionne à fond : Jean-Pierre Bacri, est encore sur le même personnage, pénible ; Vincent Lacoste se caricature ; Pascal Greggory se plagie lui-même.
Mais ce film est intéressant sur le plan historique, comme instance d'une idée de cinéma avec des prétentions mais vide de sens car dénué de lien avec la réalité.
Honnête thriller psychologique où outre Lambert Wilson, Isabelle Huppert et Jean-Pierre Bacri on relèvera l'excellemte prestation de Vincent Lacoste. L'intrigue en milieu professionnel a des touches de vérité mais ne convainc pas totalement. Un film se laissant voir mais sans plus.
Deux générations d’acteurs s’entrecroisent dans ce film bien mis en scène et particulièrement fouillé en ce qui concerne les personnages, les caractères s’entrechoquent au fil des rencontres : une jeune femme (Agathe Bonitzer, fille du cinéaste) vient d’être embauchée dans le milieu froid et aseptisé de la finance. Ses deux patrons ( excellent et glaciaux Lambert Wilson et Pascal Greggory) semblent connaître son père (toujours excellent Jean-Pierre Bacri, encore de mauvaise humeur), un mathématicien qu’ils auraient humilié par le passé, et qui s’est reconverti dans la recherche. Le physique d’ascète et l’air austère de celui-ci suffisent à illustrer son amertume. A cette galerie de personnages viennent enfin s’ajouter un jeune homme (Vincent Lacoste) qui fait lui aussi son entrée chez les requins, en aidant Agathe Bonitzer à conclure un contrat, sans oublier la femme du personnage joué par Lambert Wilson, incarnée par… Isabelle Huppert (que l'ont voit partout cette année), et qui semble bien s’emmerder dans son couple. Le titre du film prend vite tout son sens avec cette histoire, dans laquelle la rapacité de quelques-uns finit par ériger le cynisme comme seul moyen de s’élever socialement, les autres n’ayant plus qu’à se conformer au mouvement ou à se morfondre dans leurs ambitions déçues. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
Pour faire un film Pascal Bonitzer semble croire fermement en deux choses : ses dialogues, ses comédiens. Le reste, il le confie élégamment à une équipe très compétente (on a remarqué le très beau travail de Julien Hirsch à la direction de la photo et au cadre), ne s'occupant que de ce qui l'intéresse : la cruauté de la comédie humaine et ses trêves. Cela donne une mise en scène assez télévisuelle (la ronde des champs-contrechamps), mais qui offre aux acteurs un espace extraordinaire qui fait beaucoup pour notre plaisir. Même Isabelle Hupert et Jean-Pierre Bacri arrivent à nous émouvoir - jouant d'abord sur des registres qu'ils connaissent bien (et nous aussi du coup - la tension psychologique à fleur de sourire pour l'une, la colère bougonne pour l'autre), mais finissant finalement par nous livrer des moments authentiques avec ces sexagénaires désabusés, fatigués de la guerre des sexes. Oui, Bonitzer semble nous parler de choses qu'il connaît : la paternité, la trahison, les amis perdus et parfois retrouvés. Ce qui rend le film terriblement attachant.
Manquant de rythme, film un peu plat qui ne creuse rien. D'une froideur ennuyante. Les acteurs jouent juste ce qu'il faut comme il faut, surprenant pour ces acteurs de renom...
Grosse déception pour ce film qui sur le papier avait tout pour donner envie : l'affiche, le réalisateur, le casting royal, ... Mais malheureusement le scénario est à peu près inintéressant, Nora est à peu près inexpressive, aucun personnage n'est attachant, ils évoluent dans un milieu glacial et déprimant, et pour couronner le tout on nous inflige 2 chansons qui ont dû être faites par la petite nièce du réalisateur pour qu'il les aient choisies. Je mets quand même 2 étoiles car il y a quelques numéros d'acteurs intéressants (forcément, avec ce casting) qui sauvent (à peine) le film du naufrage.
Sauvé par les acteurs (sauf Agathe Bonitzer copie pas tout à fait conforme de Charlotte Gainsbourg). Scénario alambiqué qui ne va pas au bout des choses : pas au bout de l'intrigue, pas au bout des sentiments, pas au bout des situations... avec un certain gargarisme parigo-parisien. Comme j'étais de bonne humeur je m'en suis contenté mais bof.
un film pour le moins assez plat pour ma part un scenario cependant travaille et un casting intéressant par ailleurs quelques longueurs et un manque de rythme dramatiquement pesant sans plus
Loin de la réalité du milieu de la finance, naïf et de ce fait difficilement crédible malgré de bons acteurs (pas tous). Comme souvent dans les réalisations françaises, on a droit à des cheveux gras hirsutes dans des contextes improbables le tout accompagné d'une naïveté irréelle.
Un film qui vaut surtout pour le jeu des acteurs tous excellents bien que je trouve Vincent Lacoste un peu jeune pour le rôle. Le scénario en lui même n'est pas très passionnant et la mise en scène minimaliste . La fin du film est on ne peut plus banale.Pas mal ,sans plus!