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    Daniel C.
    Daniel C.

    138 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2016
    Une belle illustration de la société libérale et de son fonctionnement implacable. Quel drôle d'univers nous offrons à notre jeunesse aujourd'hui. Quelle place pour l'affect dans un tel contexte ? C'est curieux, car les personnages sont peu attendrissants, enfermés chacun dans leur forteresse. La parentalité du père et de la mère de Nora semble bien lointaine...Lorsqu'Isabelle Huppert dit : "C'est un con votre père. C'est un mec intelligent, mais c'est un con", c'est une définition juste (au sens de la justesse, pas de la justice) de qui est cet homme "emmuraillé" dans son aigreur, qu'incarne si bien Jean-Pierre Bacri. En même temps, c'est comme s'il jouait du Bacri, mais comme on l'aime dans ce rôle, qui lui va si bien, on le lui pardonne volontiers. La rivalité sororale est aussi discrètement montrée, lorsque les deux soeurs élisent le même objet d'amour. Ce qui est intéressant également dans cette histoire, c'est que cette jeune fille ambitieuse se retrouve dans une position de Sherlock Holmes pour tenter de comprendre l'histoire de ses parents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2016
    En manipulations, dents longues, vieilles rancunes. Fort bien mené et joué. Presque un huit clos, malgré les quelques lieux, une ambiance sombre volontaire.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    103 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Une comédie acide sur notre époque mais qui ne tient pas toutes ses promesses malgré une interprétation magistrale.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juin 2016
    On lit toutes ces critiques professionnelles élogieuses, on est fan de Lambert Wilson, isabelle Huppert et Jean Pierre Bacri... alors chic on va voir le Bonitzer dont on avait apprécié "Cherchez Hortense"

    Ca commence plutôt pas mal avec un joli numéro de Lambert Wilson mais très vite ça part en cacahuète !

    Pascal Bonitzer ne connait visiblement pas le monde de l'entreprise (il n'est pas le seul, P Martinez non plus) et le film qui entrecroise une affaire économique un peu benête (conflits d'intérêts lors d'un rachat de société) et une histoire d'amour contrariée va très vite devenir décalé :

    - les scènes en entreprise sont caricaturales, elles pourraient être méchantes et l'on comprendrait, mais elles sont gentillettes alors que que le titre du film pourrait (voudrait ?) nous faire croire à l'ascension d'un Rastignac en jupons

    - par un curieux déplacement temporel on se retrouve dans le cinéma des années 60, vous savez celui où les dialogues et les scènes mettaient la logique et le spectateur à l'épreuve spoiler: (l'héroine est effrayée un soir par un chien dans la maison de Wilson / Barsac. Elle apprend le matin qu'il n 'y a plus de chien de puis des années...)


    - le scénario abonde en détails pour faire "travaillé" : Isabelle Huppert est alcoolo, ok mais que fait Bonitzer de cette singularité ? Rien, elle est là c'est tout, c'est pour faire genre. Isabelle Huppert a une domestique pratiquant le vaudou (?!), ok mais là aussi Bonitzer n'en fait rien, c'est pour faire genre...

    - back to 60' avec les dialogues entre Huppert et sa domestique qui semblent avoir été écrits par un échappé de l'asile ( ou les frères Kouachi au choix

    - un acteur au physique des plus fadasses, Vincent Lacoste (excellent interprète au demeurant), est sensé être un tombeur qui dans la soirée emballe la soeur de l'héroine (une bombe !) et le lendemain l'héroine elle même ! (Qui a fait le casting ? Gilbert Montagné ?

    - on sent qu'un "grand secret" plane au dessus de cette histoire d'amour contrariée...après 1h30 de suspense le mystère nous est enfin dévoilé ; spoiler: quand ils étaient amants I Huppert a "trahi" Jean Pierre Bacri en donnant l'un de ses poèmes à P Greggory (son futur mari) qui en a fait des photocopies ?!?!?! Et donc elle a quitté Bacri pour Greggory, et Bacri est devenu une loque ?!?!?!
    A quoi ça tient l'amour !? (Nabila a été créditée pour le scénario ?

    Bref un torrent d'invraisemblances (on vous épargne la séquence sans queue ni tête de la "disparition" de Bacri) qui culmine avec une séquence extravagante : spoiler: JP Bacri revisite le passé dans un échange avec Isabelle Huppert (parfaite as usual) et plus il se remémore plus elle est émue et finit en larmes...
    séquence excessive, décalée par rapport à son contexte, et finalement gênante.... gênante pour le spectateur, gênante pour le réalisateur, gênante pour les acteurs (ça y est on vient de comprendre pourquoi Huppert picole

    Et ça finit en sucette comme souvent quand c'est mal parti et que le gars ne sait plus comment terminer son histoire, l'héroine tombe en courant après son amoureux qui la quitte et se blesse à la jambe, en sortant de l'hosto son amoureux l'attend ... (les gars c'est pas sympa d'avoir oublié de créditer Nabila au scénario, vous avez honte ou quoi ?

    La bonne surprise du film c'est Julia Faure, qui interprète la soeur de l'héroine, pleine de vie, pétillante et enthousiaste, cette jolie bombe on a envie de la voir plus souvent à l'écran (et en plus elle chante !).

    On sort de là et on se dit qu'il faut quand même qu'on relise les critiques professionnelles, pourquoi un tel écart d'appréciation ?

    Et l'on relit, avec plus d'acuité qu'avant le film, on relit encore et d'un seul coup on comprend !
    Elles sont presque identiques voire interchangeables, formidable ramassis de commentaires laudateurs et lénifiants, les mecs (et les filles) se sont donnés le mot, pas touche au Bonitzer ! On sait jamais dès fois qu'il ait encore un prix...
    D'où cette touchante unanimité pour cette daube (critique de cinéma c'est pas un métier compliqué, si tu veux bouffer ...)
    Craoux
    Craoux

    24 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Mauvaise expérience. Scénario sans intérêt, on est à la limite du vieux roman-photo des années 60-70. Et de plus, ce qui est vraiment dur à supporter, c'est ce casting très peu cohérent (Agathe est bien trop "transparente", n'incarne pas la jeune "gagneuse" qu'elle est sensée être - Vincent a le charisme d'un poulpe - Lambert la surjoue un peu, voire parfois beaucoup (à se demander si ce rôle lui a plu !) - Isabelle devrait se réinventer un peu - Bacri ... c'est Bacri et là, bof ! - ... ah si, la frangine chanteuse joue très "nature", c'est bien). Au final, on a vraiment peine à croire que le monde de la finance ressemble à ça. Ce film est "bidon".
    PLR
    PLR

    443 abonnés 1 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2016
    Un film difficile à résumer pour une critique, au risque de dévoiler l'intrigue très présente, prenante et interrogative pour le spectateur. Un scénario extrêmement travaillé et ciselé. Une ambiance lourde et pesante dès les premiers instants, avec sa part de mystère comme fil conducteur. Le monde des affaires, de l'ambition, des coups fourrés, des rancœurs, des jalousies. De la vengeance sinon des règlements de compte aussi pour finir mais ça vous verrez.
    leoline
    leoline

    28 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2016
    Je suis atterré de voir comment le cinéma français peut parfois se comporter vis a vis de sujets aussi intéressants que les rapports humains dans une multinationale. N allez surtout pas voir ce film !! les acteurs principaux ont du accepter leur rôle pour payer leur retraite. C'est affligeant... Isabelle Huppert est nulle. Elle ne joue pas elle apparait dans un rôle ou elle semble jouer son quotidien... désabusée pour apparaitre... dire ou mal dire un texte mal appris. J ai eu honte pour son jeu ou plutôt sa grande platitude. Bacri est dans un rôle rejoué et super daté depuis 30 ans du bougon aigri de tout! Lambert Wilson est une parodie de lui même sorti tout droit de Palais royal dont il est le prince gaté... seuls les deux acteurs jeunes et convaincants sauvent la distribution a défaut du film. Agathe Bonitzer que je découvre.. et Vincent Lacoste.. Pour le reste c est une successions de poncifs éculés sur les multinationales avec une mise en scène qui semblait... allez ...pendant les 10 premières minutes prometteuses puis ensuite un naufrage total. Un flop !
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    Film d'acteurs, bien dirigés mais qui jouent de manière assez attendue leur répertoire habituel, qui est plaisant et souvent drôle. Le scénario n'est pas toujours très convaincant, et la fin peu crédible. Film du moment qui colle beaucoup à l'imagerie des rapports de travail dans les bureaux des grandes tours des cadres sup' des secteurs de pointe. La photographie est assez sobre et agréable à regarder. La fille du réalisateur est plutôt bonne dans son rôle, malgré son charme exceptionnel et sa grande beauté.
    Jorik V
    Jorik V

    1 253 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Pascal Bonitzer a su réunir encore une fois un casting quatre étoiles et haut de gamme mélangeant nouvelle et ancienne génération au service d’un film brillamment dialogué. Se côtoient donc les plus jeunes et prometteurs Agathe Bonitzer, Vincent Lacoste et Julia Faure entourés des illustres Lambert Wilson, Pascal Greggory, Isabelle Huppert et Jean-Pierre Bacri. Ces derniers jouent une partition sans surprise qu’ils connaissent bien mais tous les sept sont impeccables dans ce film choral. Ils interagissent entre eux avec plaisir dans une chronique protéiforme qui mélange monde de la finance et amours contrariées dans un ensemble cohérent mais quelque peu terne et manquant de malice.

    On a en effet du mal à être surpris par le nouveau film du metteur en scène et il n’apporte rien de bien nouveau à sa filmographie. L’intrigue n’a rien de révolutionnaire et on finit par attendre poliment le générique de fin. La sphère de la finance n’échappe pas à la caricature dans la façon dont elle est dépeinte entre bureaux froids et rapports de force. Quant aux atermoiements amoureux, ils n’échappent pas à une trivialité que ne transcende jamais la mise en scène de Bonitzer tout juste illustrative et sage. Il semblerait que le cinéaste se soit plus employé à parfaire sa direction d’acteurs qu’à nous livrer des plans travaillés et malicieux à l’instar du Woody Allen de « Café Society », réalisateurs que l’on peut rapprocher par leur peinture d’un milieu avec les personnages nombreux qui le peuplent.

    « Tout de suite maintenant » manque de punch et de singularité à tel point qu’il risque de vite passer à la trappe des souvenirs de cinéphile. Durant un temps, on se demande où tout cela va nous mener. Puis, au fur et à mesure que se déroulent les scènes l’intérêt s’amenuise pour se réduire à peau de chagrin. Les personnages ne sont pas assez intéressants ni fouillés pour nous interpeller plus en avant sur leur sort. En résulte un film à la froideur clinique que les détracteurs du cinéma français d’auteur à tendance bourgeoise se feront un plaisir de descendre en flèche. Alors que cette œuvre n’est pas mauvaise, juste insignifiante et un peu décevante.
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    12 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    J'avoue avoir été voir ce film à reculons. Encore un film avec la "fille de" me disais-je de façon perfide. Et bien ce fut une agréable surprise, très bonne même. On oublie complètement le lien de filiation entre l'actrice et le réalisateur. Agathe Bonitzer est parfaitement taillée pour le rôle. Toute en retenue, avec une force rentrée. On la suit à fond. Le jeune Lacoste est aussi très bon. Merci pour ce casting qui donne la primeur aux jeunes. Entourés de poids lourds excellents, un Bacri Bacrisant au possible, Wilson et Huppert en couple infernal ( très beaux tous les deux), bravo à l'éclairage. Toutes ces compétences ne seraient rien sans un scénario solide. Là aussi, c'est réussi pourtant, le sujet n'est pas des plus palpitants. Donc une bonne note réduite d'un chouïa parce quand on se déplace voir l'équipe le jour de l'avant première, il serait bon qu'elle soigne un tout petit peu sa présentation.
    Laurent I.
    Laurent I.

    16 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2016
    Belle brochette de personnages et de scènes désopilantes virant sur l'ésotérisme, des acteurs qu'on apprécie et surtout les dialogues truculents. J'ai retenu le 'je te préviens. Je ne couche pas le premier soir mais je suce de ouf !'.
    Mais hélas, l'histoire reste plate, manquant d'intensité et étant trop prévisible.
    ffred
    ffred

    1 637 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2016
    J'ai toujours bien aimé les films de Pascal Bonitzer depuis Encore (1996). Son dernier, Cherchez Hortense en 2012, était absolument savoureux. Celui-ci est également très réussi. La plume de Bonitzer et de sa co-scénariste Agnès de Sacy est toujours aussi acérée, cruelle et bien sentie. La mise en scène toujours aussi précise et élégante. Le casting, comme toujours chez le réalisateur, est somptueux. Agathe Bonitzer (la fille donc) s'en sort vraiment très bien dans le rôle titre, tout comme Vincent Lacoste, en contre-emploi, à ses côtés. Les seconds rôles ne sont tenus que par des pointures. Isabelle Huppert en tête, après L'avenir et Elle, elle est encore une fois formidable. Lambert Wilson, Jean-Pierre Bacri, Pascal Greggory, Yannick Rénier et Julia Faure complètent avantageusement cette belle distribution. Plus grave et plus sombre que Cherchez Hortense ce Tout de suite maintenant n'en est pas pour autant moins intéressant et moins jubilatoire, bien au contraire. Monde de la finance, secrets de famille, vengeance, amitiés perdues, tout se mélange avec bonheur dans ce qui est, à ce jour, l'un des meilleurs films français de l'année et l'un des meilleurs de son auteur. Une nouvelle très belle réussite donc pour Pascal Bonitzer.
    Jmartine
    Jmartine

    161 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2016
    Nora Sator, excellemment interprétée par Agathe Bonitzer, la fille du réalisateur , après une première expérience de la banque entre dans un cabinet de haute finance, spécialisé dans les fusions acquisitions…dirigé par deux associés que tout oppose, Barsac interprété pas Christophe Lambert, cynique à souhait, et Prévost Parédès, interprété par Pascal Greggory, apparemment plus désabusé… on suit le parcours d’une jeune ambitieuse, Rastignac en tailleur, impeccablement bien mise de sa personne, et facilement killeuse s’il le faut…le ton, l’ambiance, les décors sont froids comme il sied à une entreprise de ce type…la satire de ce milieu de la haute finance est impitoyable, les organigrammes changent presque à chaque réunion, et pour le plus carnassier du lot, Barsac, les projets sont faits pour être réalisés, les rêves pour être brisés…Nora découvre que ses patrons ont été par le passé condisciples de la même grande école avec son père et qu’un lourd contentieux subsiste entre eux…Le père de Nora , Serge a été un grand mathématicien qui vit dans un relatif échec , ce qui l’a rendu misanthrope et odieux…C’est du grand Bacri qui fait son Bacri, ronchon comme jamais !!! Une femme interprétée par Isabelle Huppert, Solveig, a plus ou moins arbitré entre les trois hommes, là aussi, c’est un personnage désabusé, noyant ses désillusions dans l’alcool… S’ajoutent à cette galerie de portraits, Maya, sœur et antithèse de Nora, interprétée par Julia Faure, chanteuse barmaid dans un établissement de nuit, vivante et pleine de désirs et Xavier, interprété par Vincent Lacoste , lui aussi consultant , d’extraction modeste , souhaitant réussir mais sans le cynisme nécessaire…Sept personnages principaux, tous remarquablement incarnés, plongés dans un scénario tentaculaire, dans des histoires qui s’entremêlent, et dont Pascal Bonitzer a pris un main plaisir à complexifier les arcanes…Néanmoins seul le personnage central, Nora, a retenu l’attention du réalisateur, les autres sont moins creusés…mais le film ne dure que 1h 38…il y a aussi une symbolique un peu obscure ( ce chien fantôme qui vient hanter le repos de Nora, les tendances vaudou de la femme de ménage des Barsac) , et par ailleurs l’histoire d’amour entre Nora et Xavier, trop vite traitée, peut être en contrepoint du caractère impitoyable de ce milieu de la haute finance, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe…en conclusion, bien que le film joue sur trop de tableaux , je l’ai quand même préféré au précédent Bonitzer, Chercher Hortense vu en 2013…
    dominique P.
    dominique P.

    823 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Voilà un film dramatique très sobre, classe et réussi.
    On est immergés dans un monde de gens aisés et perturbés.
    Le film est très bien réalisé et interprété.
    J'ai beaucoup aimé.
    Cependant je dois reconnaître que c'est une histoire perturbante.
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Pascal Bonitzer, le prototype du réalisateur surfait. Je me reporte à mes écrits antérieurs. J'avais écrit:. "Cherchez Hortense..... et vous ne trouverez pas grand chose...." Alors, pour le présent opus, je proposerai: "Tout de suite maintenant et rien du tout", qui résume bien la situation

    Pascal Bonitzer a quand même fait quelque chose de bien dans sa vie: sa fille. Qu'elle est jolie, avec son long nez égyptien, un genre de beauté qui fait du bien parce qu'il change de tous ces museaux anonymes insignifiants, genre Elle Fanning (voir critique The Neon Demon). Et c'est sûr que sous la direction de quelqu'un d'autre, mademoiselle Bonitzer pourrait même être une excellente actrice!

    Nora, Agathe Bonitzer donc, jeune personne bosseuse et ambitieuse, prend un nouveau poste comme analyste financière. Le directeur, Barsac, une sorte de playboy cabotin et vaguement caractériel (Lambert Wilson, excellent) et le sous directeur, Prévôt-Parédes, un mou écrasé qui passe son temps à parler tout seul au téléphone (Pascal Greggory, excellent aussi) ont été les condisciples à l'ECP de Serge, le père de Nora, et apparemment, les hommes ne s'appréciaient pas beaucoup. Mais, surprise, Serge connaissait aussi Solveig, la femme de Barsac, alcoolique et pas très nette (Isabelle Huppert moins éblouissante que dans ses deux précédents rôles; on sent que par moment elle flotte en se demandant ce qu'elle fiche dans cette galère...) Bon, présenté comme ça, ça peut paraître intéressant n'est ce pas? Un mystère à éclaircir en ce qui concerne la relation passée des quatre seniors; et comment cette très jeune femme d'apparence fragile va t-elle survivre dans la jungle de la finance?

    Hélas! tout sonne faux, tout est creux, tout est truc et truquage, l'originalité est surfaite, (même la bonne des Barsac donne dans le vaudou, c'est dire si Bonitzer est prêt à tout pour épater le bourgeois) Y a rien que du toc dans ce mauvais cinéma; on ne croit à rien. Pire, on s'en fiche....

    Ce père, Serge, dont la personnalité est donc au centre des questions que se pose Nora (et que le spectateur est censé se poser aussi), devenu un mathématicien solitaire, c'est Jean-Pierre Bacri qui nous délivre jusqu'à plus soif son numéro habituel, usé jusqu'à la corde, de misanthrope atrabilaire, de grognon grincheux jusqu'à la méchanceté. Au secours! On n'en peut plus de ce cabotinage.

    Et le pire reste à venir: le joli coeur, le jeune premier qui va faire craquer Nora, c'est.... Vincent Lacoste, spoiler: l'acteur le plus nul, le plus moche et le plus ridicule avec sa bouche en forme d'anus
    ( spoiler: en l'embrassant on doit avoir l'impression d'être sodomite
    ) de toute la jeune garde française. Pendant combien de temps va t-on l'employer celui là? A la rigueur il pourrait jouer dans un remake du Gendarme de st Tropez.

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