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    Annette
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    430 critiques spectateurs

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    Isabelle P
    Isabelle P

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2021
    Excellent film - comédie musicale + Scénario, musique et comédiens! Un grand Carax! Superbe compo des Sparks
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 059 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2021
    La mise en abyme initiale, qui représente acteurs, chanteurs et équipe de tournage demander s’ils peuvent commencer – formidable chanson « So may we start » –, implique d’entrée de jeu le spectateur en faisant de lui tout à la fois le récepteur du film qui s’apprête à se mettre en scène devant lui et l’instigateur de ce même film, comme s’il avait été conçu spécialement pour lui (« We’ve fashioned a world, a world built just for you »). Ce faisant, Leos Carax raccorde le show à sa dimension collective et indique sa double volonté de raconter une histoire accessible et d’exhiber les ficelles de la fiction puisque le monde a été « créé ».

    Annette devient aussitôt une métaphore du theatrum mundi, rejouant sur les planches d’un théâtre ou sur la scène d’un opéra les enjeux intrinsèques à la condition humaine, sous la forme jumelle de la tragédie antique – prise en charge par l’opéra – et du one man show agressif, duquel sont bannis les tabous. Ann et Henry incarnent d’ailleurs ces deux influences contraires ici mêlées : l’une se définit par sa délicatesse, l’autre par sa bestialité – le singe est son nom de scène et se métamorphose en peluche voire en animal véritable lors d’un songe. Derrière cette caractérisation se cache une caricature savoureuse de l’industrie du spectacle que médiatisent réseaux sociaux et journaux télévisés : qu’Henry se comporte en bête sauvage dans ses spectacles résulte d’une volonté de dénoncer les entreprises de démolition du masculin que l’on accuse de tous les maux, ainsi que d’un renversement des codes de la tragédie antique qui tendait davantage à rendre furieuse la femme (Médée et Phèdre par exemples). Le mari alcoolique, jaloux du succès de son épouse, criminel et prêt à exploiter sa fille pour rester célèbre : voilà le furieux contemporain !

    L’intelligence du film tient alors au parallèle qu’il établit entre la vie privée et la vie publique : les prestations artistiques traduisent et annoncent les bouleversements intérieurs des acteurs qui les réalisent, au point que la perfection du jeu découle souvent d’une vérité jouée, spontanée, sincère. Nina Sayers devait se sacrifier sur scène pour « être parfaite » (Black Swan, Darren Aronofsky, 2010), Ann répète sa disparition soir après soir – « We’ll sing and die for you » – pour satisfaire un spectateur qui purge ses passions, engagé corps et âme dans un spectacle de la cruauté. Les chansons servent ainsi d’accélérateur de particules, elles nous emportent, elles nous font chanter et aussitôt prendre place parmi les personnages.

    Nous sortons d’Annette retournés, bouleversés, emportés par un déluge d’images et de musiques somptueuses que donnent à vivre une mise en scène sublime et des comédiens en état de grâce. Un chef-d’œuvre, tout simplement.
    marcus
    marcus

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 août 2021
    A revoir éventuellement en version muette.
    En l'état, la musique infecte des Sparks gâche tout le reste. A part quelques teutons abreuvés au sortir de l'oktoberfest, je ne vois pas qui peut supporter cette bande son.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    So May We Start ? It's Time to Start. High Time to Start ! Franchement, pour une ouverture du plus grand festival de cinéma au monde, après une édition annihilé par on sait qui, et une année cinématographique désertique, pouvait-on rêver d'une meilleure entrée en matière ? Coup de foudre total pour cette scène d'intro, une déclaration d'amour au cinéma. Leos Carax, c'est d'abord un visuel, et quel visuel ! Une idée par scène, de la mise en scène dans chaque plan, c'est brillant. Le prix est hautement symbolique, et vient récompenser un talent, on aime. J'avoue avoir un amour infini pour Marion Cotillard, ce qui altère quelque peu mon jugement. Mais qu'importe, le cinéma n'est que subjectif, et ce rôle à risque, car oui chanter sans playback dans une comédie musicale quand on n'est pas chanteuse d'origine, c'est à risque. Parce qu'on ne parle que du fantastique (et il est) Adam Driver, qui livre ici une prestation de prestige, sans être non plus chanteur pour autant. Le film ose, se retourne, étire ses scènes, prend de front le ridicule, pour viser le merveilleux. Tout est cinéma dans ce film. Une proposition totale, assumée, décalée, abrasive et toujours à la limite. Les yeux pleins d'émotions, d'exaspération aussi parfois, çà détonne ! Un bon film, c'est aussi réussir sa fin. Et quelle fin ! Les points d'exclamation montre à quel point ce film fait de l'effet, même après l'avoir vu il y a trois semaines maintenant, c'est dire...
    Eycinreve
    Eycinreve

    15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Je sais absolument pas ce qu'ils ont essayé de faire mais en tout cas c'est complètement raté. J'étais extrêmement gêné tout le long du film par : la performance désastreuse de Adam Driver, les blagues pas drôle (aucune idée si c'était fait exprès ou pas), le bébé mais il est effrayant sérieusement à quel moment quelqu'un s'est dit que ça allait passer et puis les chansons aussi elles sont si vides j'avais juste envie de très vite finir cette séance. Je ne recommande absolument pas.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    7 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Malgré la surprise du film musical, ce drame est très bien mené, avec un ensemble d'acteurs excellent (même Marion Cotillard s'en sort bien cette fois), notamment Adam Driver avec sa meileure prestation jusqu'ici, des idées et décors de génie.
    La BO en soi est punchy mais ce n'est pas ma tasse de thé, surtout que Driver chante juste mais pas merveilleusement bien non plus...
    spoiler: Une séquence qui marque : le duo entre père et fille en prison (whaou pour le jeu de la fille) !
    ATOME
    ATOME

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Je vous le dis cash, dès la première demi heure du film j'ai eu envie de quitter la salle.

    Ayant adoré Lalaland pour ses musiques, ses chorégraphies, son histoire et sa mise en scène, je n'ai absolument rien retrouvé dans Annette. Ok les deux films ne sont pas forcément comparables, je tiens quand même à dire que pour une comédie musicale, il n'y a quasiment pas de chorégraphie, la mise en scène n'est pas folle, tout le film se passe en musique, il n'y a pas de moment sans chanson pendant 2h20... pas forcément étonnant pour une comédie musicale mais bon je vous le dis les chansons dans ce films cassent plus les oreilles qu'elles ne portent le spectateur dans l'histoire !
    Sans parler des paroles, qui sont d'un répétitif sans nom ... (il y a quand même tout une chanson qui se résume à 3 phrases répétées en boucle pendant 10 min)

    Bref vraiment j'ai pas l'habitude d'écrire une critique en sortant du cinéma mais là je m'en sentais responsable pour peut être vous permettre d'économiser votre argent.
    Yannick M.
    Yannick M.

    33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    magnifique film, bravo aux Sparks et à Léo.
    pas fan de comédies musicales lalaland m avait pourtant convaincu, mais là c est quand même un niveau au dessus avec une mise en scène sublime et un scénario vraiment surprenant.
    je n ai compris qu à la fin le jeu d Annette., et tout deviend lumineux dans cette sombre histoire.
    à voir et à revoir
    je suis sûr la BO du film,., le premier morceau vraiment puissant, du Sparks dans toute leur créativité. la suite avec cet opéra somptueux, et le reste dans la pure tradition des comédies musicales
    Juan 75
    Juan 75

    64 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2021
    Annette n'arrive pas à la cheville de Holy Motors. Ou sont passés l'audace, l'étrangeté, l'intensité et l'extravagance de Carax ? Il reste des scènes ébouriffantes comme celles du stand-up du personnage de Dryver ou celle du chef d'orchestre. Ou encore la scène finale avec Annette. Mais l'ensemble est convenu à cause d'un scénario un peu simplet et du personnage de Cotillard mal écrit. Problème à propos avec les voix de l'actrice : doublée pour les scènes d'opéra, elle n'est pas crédible. Dryver est excellent mais ne parvient pas à porter le film.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Sur une idée et un scénario des Sparks, Leos Carax met en scène un opéra rock, puissant et original, mélodramatique et spectaculaire, qui fait oublier la déception de l’abscons Holy Motors, son précédent long-métrage, même si tout n’est pas égal dans ce film, sur sa longue durée. Cela commence par un générique en mise en abyme, étonnant, virevoltant et engageant (concept que l’on retrouvera à la toute fin – il ne faut pas quitter le film trop tôt). Voilà qui donne le ton et l’énergie de ce film chanté. La suite est au diapason : qualité globale des textes et de la musique, réalisation fluide et virtuose, investissement complet des acteurs principaux. Reste à adhérer au style de cette grosse production, à son sens de l’artifice et du grandiose, à sa sombre flamboyance, à son lyrisme cruel, à son alternance de compositions picturales, poétiques, et d’inspirations à la kitscherie assumée… Ça passe ou ça casse. Quand ça passe, il y a le plaisir d’un art (presque) total, d’une inventivité parfois sidérante (le personnage d’Annette), d’une réflexion sur les monstres engendrés par la société du spectacle, d’une aventure émotionnelle qui a ses fulgurances (notamment la conclusion, inouïe). Plaisir qui cependant patine aux deux tiers du film, qui s’essouffle après quelques séquences répétitives ou plus faibles, qui s’interroge, également, sur l’intérêt d’un rapprochement autobiographique (le personnage incarné par Adam Driver prend progressivement les traits physiques de Leos Carax). Mais plaisir qui rebondit et qui laisse, après coup, une empreinte assez forte.
    Ceiner M
    Ceiner M

    37 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2021
    Quel ennui! Que de répétitions ! Que de moments risibles ! On a l'impression que même la musique finit par se ressembler.. le pire on ne s'attache pas aux personnages à un tel point qu'on se fout de la tournure de l'histoire...je suis au cinéma en ce moment après 1h40 de film..et je ne pars jamais d'une séance...clairement je me pose la question je ne suis pas sûre de vouloir perdre mon temps 40 min de plus....Je suis restée en surfant sur mon smartphone (une première)..Seule l'intro et la fin sont à sauver, entre un long baillement.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    La dernière diète cannoise panse ses maux dans une ouverture de festival qui sonne à la fois la charge vers le chaos et l'amour du cinéma. Leos Carax nous revient également de loin depuis "Holy Motors". Sa galerie ne cesse donc d'amplifier sa sensibilité, un brin poétique, un brin tourmentée. Et comme dans la plupart de ses précédentes réalisations, il se heurte à des forces plus grandes que lui et ses personnages, qui ne possèdent ni la force de nager, ni la force d'espérer. C'est dans une spirale mortuaire que les esprits se rencontrent, que les sons résonnent et que l'élocution, transpirant de cynisme, devient dissonante et tremblante. Cependant, ce festival ne peut démarrer sans le consentement ou l'appui des Sparks, scénaristes et en charge d'une musique qui sécrète la damnation des mortels, qu'ils soient célébrés ou juste égocentriques.

    Une première scène méta nous invite ainsi dans les coulisses d'une opération de démythification, sans langue de bois et dans un soupçon d'élégance, où le travail du metteur en scène sera un pivot dans le récit qui suit. C'est un long relai entre les producteurs, les concepteurs et les artistes de la scène qui s'annonce. Les visages ne seront plus que des masques pour certains et une vérité pour d'autres. Adam Driver et Marion Cotillard sont lancés dans un monde sur-mesure, un monde vicieux, qui appréhende la sensibilité d'une audience et qui témoigne d'une sortie de route tragique pour ces derniers. Leur fascinante lutte pour convaincre un public, loin d'être pudique, marmonne des sentiments, loin d'être exagérés et qui gagnent en pertinence, plus encore en aval du documentaire d'Edgar Wright sur les frères Mael.

    À la frontière du succès et de l'emprise formelle d’une autorité toxique, masculine et parfois les deux, Demy rencontre Murnau et Carax saisit la violence qui découle du show-biz. Une mise à nu est symbolique d’une étreinte, que l’on ne peut arracher, ni dans l’amour ni dans la mort. C’est une démarche des plus risqués et des plus audacieuses, celui de développer le contrepied des motifs et des icônes, à travers l’enfance et l’innocence. Pourtant, rien ne l’est. L’illusion prend le dessus sur la chair et les ficelles qui guident tout ce beau monde s’effacent sous les projecteurs, moqueurs, admirateurs et profondément destructeurs. Ce sont ces mêmes lumières qui brûlent les ambitions et le prestige d’artistes qui ont été lancés trop jeune. Les conflits entre Henry et Ann s’accentuent ainsi, dans un carnaval qui ne lésine pas sur ses artifices les plus simples, mais des plus honnêtes, à l’égard de ceux qui n’arrivent pas encore à briser le filtre enchanté de l’émerveillement.

    Il s’agit d’un triste conte aux couleurs pâles et qui morcelle le romantisme dans des boyaux musicaux, rarement enjoués, souvent mélancolique. Le propos est aussi simple qu’accessible, pourtant, d’autres finissent par chavirer en cours de route, quelque part entre la mise en abyme d’une caricature et la finesse et ce bourdonnement, invoquant sans cesse la chute libre et irrécupérable des protagonistes, outils et victimes de leur propre condition. C’est une affaire qui se lit autant sur plusieurs couches que dans les deux sens de lecture possible. La linéarité de l’intrigue, le rythme ne génère pas autant que rage qu’on le souhaiterait, car cette œuvre nous désarme par ses propres moyens, dans une modernité gracieuse, dans un dernier soupir artistique et corrompu par une jalousie passive et dangereuse.

    « Annette » souffre peut-être d’un manque d’émotion dans son élan, mais finit par s’envoler, dans un cadre qu’il exploite juste dans ses moindres recoins, piégeant chaque lueur d’espoir dans les ténèbres d’une coexistence, à première vue magique, mais rapidement compromise dans un boulevard purgatoire, en somme fascinante et conquérante.
    Claude L.
    Claude L.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Annette est un film exigeant, engageant, complexe aussi. C’est une invitation d’abord, comme l’est tout film de cinéma. Annette c’est du cinéma, du théâtre, du stand up, un film de marionnette, de l’opéra et de la musique. c’est la tentative d’un film complet et il apparaît aussi que. c’est une œuvre profondément autobiographique. Et puis il y aussi un fourmillement de motifs, de référence, de critiques aussi : la société du spectacle, la critique, la tyrannie du public, etc. A l’arrivée, le lendemain surtout, il y a des restes, une petite musique inscrite dans la tête qui revient. C’est donc que c’est gagné. Bon allez, un dernier pour la route : un immense acteur aussi.
    Fanadri123
    Fanadri123

    28 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Film d’ouverture et prix de la mise en scène lors du Festival de Cannes 2021, Annette, de Leos Carax, est une véritable expérience cinématographique. Le réalisateur français offre à Marion Cotillard et Adam Driver, tous deux grandioses, un film musical déchirant et inspiré. Magnifiquement mis en scène et brillamment porté musicalement par le groupe pop-rock The Sparks, Annette suit le destin d’un couple d’artistes dont la vie sera bousculée par la naissance de leur premier enfant. Voilà un film qui ne peut laisser indifférent tant le spectacle est à la fois sombre et déroutant mais terriblement poétique et intelligent. Annette est une oeuvre tragique où l’amour et la passion rencontrent l’avidité et l’égoïsme dans un lyrisme flamboyant.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    De Leos Carax (2021) . Peut-être le meilleur film de l'année ? Vu que nous ne sommes qu'en juillet . Mais surtout l'un des meilleurs film de Leos Carax tant je n'avais (vraiment) pas aimé son opus de 2012 (Holly Motors). En cette période un peu particulière où le Cinéma se vit en pointillé. Annette renoue avec le plaisir, le vrai, celui de plonger dans une salle obscure et de nous laisser emporter par une histoire autant merveilleuse qu'onirique. Vous vivrez à la fois un drame lyrique et fantastique , envoutant en certains moments et enivrant à d'autres. Servie par deux acteurs au plus haut de leur art. Adam Driver, jouant Henry Mc Henry à la fois énigmatique et d'une beauté ténébreuse et envoutante et bien sûr Marion Cotillard en héroïne digne des plus grands opéras. Le film est autant un hymne à l'amour exalté, primaire et absolu qu'une parabole à ce qu'un amour peut mener à la folie et à la terreur. De nombreux thèmes sociétaux viennent s'insérer dans le film nous rappelant souvent l'actualité . Sans oublié une critique à peine voilée du star système et de ses excès. La musique et la bande son signée Ron et Russell Mael vous enivrera. Du grand ciné qui mérite vraiment un écran en grand !
    Avec Adam Driver, Marion Cotillard, Simon Helberg
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