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ned123
161 abonnés
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4,5
Publiée le 11 novembre 2022
J'ai vu un film... et quel film... Quel immense film que cette œuvre incroyable de Leos Carax... Quelle ambition, quelle puissance, quelle qualité... C'est un film total porté par un Adam Driver protéiforme, qui nous montre des facettes de son talent incroyable ! Il compose un personnage magnifique (malgré un physique que j'ai toujours du mal à qualifier)... Et que dire de Marion Cotillard ? J'ai quelques réticences sur ces rôles... mais il faut admettre qu'ici, elle est touchante. Ce film est d'un lyrisme exceptionnel. Chaque séquence est constitué comme un tableau, avec un cadrage, une profondeur de champ, et une composition incroyable... La mise en scène, la narration, le jeu des acteurs en fait une très grande œuvre... et ces musiques, ces chansons, cette orchestration... wahou... Un véritable opéra rock, une chorégraphie fine, une comédie musicale époustouflante où quasiment tout est chanté, avec peu de dialogues... Et quelles idées originales qui, bien que troublantes, finissent par remporter la mise... A voir...
Le film fait du beau mais n'a rien à dire: quel est l'interet de ce scenario? Pourquoi une forme d'opera tragique alors qu'il n'ya rien d'universel dans lequel le spectateur peut se reconnaitre...Comment aimer ce couple de stars quand on ne sait si peu d'eux et quel est l'intérêt de cet enfant pantin de bois qui devient soudain une star? Le film veut il évoquer les pervers narcissiques? Bref je reste totalement sur ma faim et me sens exclu du film...
Film d’ouverture et prix de la mise en scène lors du Festival de Cannes 2021, Annette, de Leos Carax, est une véritable expérience cinématographique. Le réalisateur français offre à Marion Cotillard et Adam Driver, tous deux grandioses, un film musical déchirant et inspiré. Magnifiquement mis en scène et brillamment porté musicalement par le groupe pop-rock The Sparks, Annette suit le destin d’un couple d’artistes dont la vie sera bousculée par la naissance de leur premier enfant. Voilà un film qui ne peut laisser indifférent tant le spectacle est à la fois sombre et déroutant mais terriblement poétique et intelligent. Annette est une oeuvre tragique où l’amour et la passion rencontrent l’avidité et l’égoïsme dans un lyrisme flamboyant.
"Annette" est un film excessif et grandiloquent, kitsch et démesuré! Un opéra-rock original, déroutant et fascinant! Du cinéma total comme on n'ose plus en faire!
Plutôt que se battre à coups de "c'est un chef d’œuvre" vs "c'est une bouse", pourquoi ne pas reconnaître que ce film est tellement une œuvre particulière qu'elle va nous toucher profiondément... ou pas. Personnellement, j'ai adoré. Alors oui, j'ai vu les longueurs, les déjà-vuspoiler: (notamment la scène interminable du "comique" qui explose en plein vol, classique du genre). Mais quel film somptueux sinon...! D'abord, il y a le travail magnifique des Sparks, compositeurs inspirés, romantiques, flamboyants, auteurs aussi du scénario. Ensuite il y a la vision fabuleusement cinématographique de Léos Carax qui magnifie chaque plan, dès la scène d'ouverture. Enfin, il y a les comédiens : Adam Driver, chanteur moyen (mais qui chante en direct de nombreuses scènes, c'est évident), sutout charismatique à souhait et toujours immense comédien, et Marion Cotillard, dont on sait depuis le trop méconnu Alliés, la puissance romantique et dramatique. Ah, cette scène du "We love each other so much", son doux sourire, sa façon de poser amoureusement son visage sur le bras de son homme... Et bien sûr la déchirante scène finale, avec cette gamine incroyable, cette scène d’anthologie...mais aussi tous les morceaux de bravoure, dont le plan séquence autour de Simon Helberg... On n'en finirait plus de disséquer cette œuvre dont on sort étourdi, bouleversé et qui encourage àspoiler: détourner son regard de l'"abyss" ...
On entend le "So may we start", titre du premier numéro d'Anette, comme une invitation à communier de nouveau dans les salles obscures. Au vue du contexte, ce film devait en effet faire événement en lançant la compétition de Cannes après une longue période de creu cinématographique avec un geste fort.
Depuis son studio, Leos Carax active la mélodie, les musiciens des Sparks branchent leurs instruments (Le montage est somptueux). Et puis dans un plan-séquence, les acteurs principaux rejoignent la troupe et se lient au chant. Cette façon d'introduire son travail comme un évènement à ne pas manquer, comme Une Œuvre de Cinéma est écrasante. D'ailleurs durant les génériques, la voix-off s'adressera directement au public pour le sommer de se taire durant la séance (au début) ou encore d'aller conseiller le film à ses amis (à la fin).
L'histoire est celle d'un couple d'artistes. Lui, standupper outrancier décline. Elle, cantatrice au sommet de sa gloire est plébiscitée. Une sorte de A star is born (rien de très nouveau) entièrement chanté, Un feu d'artifice visuel (surimpressions kitchs sur une route, parodies d'émissions peoples) au point que j'ai vraiment pensé à Disney notamment avec tout ce qui entoure Ann dans le film (La pomme croquée, la scène du bateau spoiler: et sa réincarnation en spectre ). L'on pourra brandir autant qu'on veut le second degré pour appréhender ces scènes, ce débordement d'outrances virtuose cache beaucoup de vide.
Par ailleurs j'aime beaucoup la manière dont la musique intervient où l'on si attend le moins: durant un accouchement ou un interrogatoire de police.
Derrière cette surface vernie se cache énormément d'étrangeté notamment avec l'accouchement d'une monstruosité dans le personnage d'Annette. Le film devient alors une laborieuse condamnation des violences intra familiales à la sauce MeToo.
Heureusement la scène finale absolument magistrale vient sauver le film des abysses (j'exagère mais c'est pour coller aux dialogues du film). Carax laisse de côté ses petites machineries et malices esthétiques pour une scène bouleversante entre une petite fille et son père.
Annette est un film exigeant, engageant, complexe aussi. C’est une invitation d’abord, comme l’est tout film de cinéma. Annette c’est du cinéma, du théâtre, du stand up, un film de marionnette, de l’opéra et de la musique. c’est la tentative d’un film complet et il apparaît aussi que. c’est une œuvre profondément autobiographique. Et puis il y aussi un fourmillement de motifs, de référence, de critiques aussi : la société du spectacle, la critique, la tyrannie du public, etc. A l’arrivée, le lendemain surtout, il y a des restes, une petite musique inscrite dans la tête qui revient. C’est donc que c’est gagné. Bon allez, un dernier pour la route : un immense acteur aussi.
Ce film est véritablement inclassable, patchwork grandiose, tant est si bien qu'il oscille parfois entre majestueux et grotesque. Inoubliable parce qu'expérimental et audacieusement ambitieux, Annette ne peut laisser indifférent. Sa lenteur toute travaillée et ses dialogues chantés séduiront ou débecteront, ses jeux de lumières, de surimpression et d'ombre feront naître songerie éveillée ou répulsion farouche (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/07/12/annette-leos-carax/))
L'ouverture avec ses grands plans séquences est assez exceptionnelle. Marche chantée où la chanson des Sparks, avec les protagonistes themselves, nous emporte. Le film est intéressant et se laisse regarder sans déplaisir mais sans grand enthousiasme non plus. Des partis pris originaux où une mise en scène plus ramassée m'aurait davantage séduite.
Annette de Leos Carax est le meilleur film de 2021, un chef-d’œuvre réinventant ses décors et sa façon de filmer au fur et à mesure du film. Plastiquement parfait, le film est excellemment bien écrit, les dialogues étant entièrement chantés, ils sont l'expression seul des personnages, mais aussi leur émotions à travers les musiques des Sparks qui sont superbes. Adam Driver et Marion Cotillard sont parfait dans leurs rôles d'amour imparfait qui vire à l'impossible. La métaphore sur un certain personnage me laisse sans voix tant l'idée est brillante, rendre ce personnage dans une certaine inhumanité de son corps et de son esprit, faisant penser que celle-ci est un objet qu'on utilise, et qui apprend au fur et à mesure l'humanité et le rejet de ce qu'on lui à fait subir dans une très émouvante scène de fin. On y repense des jours, voire des semaines après avoir vu ce film.
Bref, je n'ai pas assez de mots pour dire à quelle point ce film est un chef-d’œuvre, et que Adam Driver et Marion Cotillard sont des acteurs de génie.
Un film étrange plus il se déroule plus on s'y sent bien. Un départ déroutant du mal a identifier quel "type" de film c'est, une certaine perplexité et et puis on est pris absorbé il y devient fusionnel pour le spectateur;
Le tout magnifiquement servi par des plans et une qualité de l'image a couper le souffle ajoutez y la musique. Oui au fait c'est une comédie musicale et vous obtenez un mélange de poésie et d'irréalité.
Un seul regret pourquoi ne dure t'il que deux heures vingt? Il faut bien entendu attendre la fin complète du générique final sinon le film lui n'est pas non plus complètement terminé.
Quelle nullité sans pareil une histoire loufoque , des acteurs egocentrics sui nous comptes ironiquement la difficulté de leur vie de star ..marion nulle comme jamais et celui qui lui donne la réplique qui se prend pour le plus grand des acteurs depuis qu'il a joué dam Star Wars ...mais comment peut on payer pour voir un navet pareil !!!
Un grand moment de cinéma, un renversant moment de cinéma, chaque plan contient une incroyable idée de mise en scène... Je manque de superlatifs pour parler du travail de Carax qui nous rappelle ce que c'est un film, un vrai film avec ambition visuelle et artistique. Alors pourquoi pas une note plus élevée ? Le film est un ravissement complet pour les yeux mais il m'a manqué un petit supplément d'âme, le supplément qui fait le vrai chef d'oeuvre : un personnage auquel j'accroche et qui me transporte. Ni Cotillard, ni Driver ne m'ont emmené de l'autre côté du miroir.... et à la fin j'avais le sentiment d'assister à une somptueuse exposition de tableau d'un peintre extrêmement brillant mais dont l'expression du mal être répétée ad nauseam finit par entraver le plaisir des yeux.