AlloCiné
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Votre avis sur Annette ?
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Affreux. Il est rare que je ne puisse pas rester jusqu'à la fin d'un film. Il n'y a rien de beau, ni de bon dans ce film. C'est un cauchemar, vulgaire, dénué d'intelligence, à la BO inaudible, répétitive, d'une grande pauvreté mélodique, dont les chants deviennent vite insupportables. Le réalisateur est sérieusement dérangé.
A quand un vrai chef d'oeuvre au cinéma ? Même le niveau des réalisateurs actuels devient déplorable dans une société en pleine déliquescence. Au secours !
A quand un vrai chef d'oeuvre au cinéma ? Même le niveau des réalisateurs actuels devient déplorable dans une société en pleine déliquescence. Au secours !
Vu hier en avant-première, Annette est tout simplement l’un des meilleurs films sortis au ciné depuis des années.
Très ambitieux, la mise en scène est sublime, les acteurs tiennent l’un de leurs meilleurs rôles et la musique est à tomber par terre.
Foncez le voir, mais surtout au cinéma, projeté sur grand écran dans une salle obscure. C’est une expérience exceptionnelle qu’il ne faut surtout pas altérer à la vivre devant une télé ou un smartphone.
Très ambitieux, la mise en scène est sublime, les acteurs tiennent l’un de leurs meilleurs rôles et la musique est à tomber par terre.
Foncez le voir, mais surtout au cinéma, projeté sur grand écran dans une salle obscure. C’est une expérience exceptionnelle qu’il ne faut surtout pas altérer à la vivre devant une télé ou un smartphone.
Annette est un film particulièrement clivant qui mêle méta cinéma, burlesque et tragédie sous la forme d'une comédie musicale où le mauvais goût côtoie le sublime. Le caractère conceptuel du projet a beau intrigué, il peine à tenir la distance d'autant plus que le côté comédie musical du film est particulièrement raté. Les chansons sont médiocres et interchangeables, et si on peut se demander si cela n'est pas voulu par le réalisateur, l'ensemble n'en demeure pas moins particulièrement long et ennuyeux. Les acteurs peinent eux aussi à incarner des personnages très stéréotypés reduits au rang d'archétypes. Cet etrange projet envoûte par intermittentes mais manque cruellement de corps. Une proposition de cinéma très théorique dans sa volonté de mettre à distance le spectateur. Ca passe où ça casse!
Un film étouffant voire même plutôt creux malgré la grande performance des acteurs. Le temps est long et une tension irrespirable qui ne sert pas le film se crée dès les premières minutes. Les paroles de la comédie musicale elles, se répètent beaucoup.
AZZZO
Je me suis toujours demandé pourquoi Leos Carax était la coqueluche de nombreuses critiques. Mais ça y est, je pense avoir la réponse : Leos Carax permet à tout le monde d'espérer pouvoir devenir un jour réalisateur de cinéma. C'est aussi simple que ça. Le type fait vivre l'espoir, même chez les plus hésitants ou les plus médiocres. La preuve : ce nouveau film suinte l'amateurisme de partout : séquences interminables comme quand mamy filme ses hortensias, histoire aussi intéressante qu'un descriptif de perceuse par le vendeur de Castorama, créativité d'un mollah après sa millième lecture du coran. D'ailleurs, parlons-en un peu de la créativité de Leos Scarax. Le type vit sur le souvenir de 3 plans réussis dans toute sa carrière dont l'incontournable travelling de "Mauvais sang"... mais là - désolé les critiques de Télérama - c'est de nouveau le néant ! Ca se résume à une intro des Sparks où les acteurs chantent "It's time to start" (Bravo pour un début ! Bien vu !), une chanson d'amour où Marion Cotillard et Adam Driver répètent "We love each other so much pendant 12 interminables minutes" (ne cherchez pas, il n'y a pas d'autre texte) et la marionnette qui se transforme en véritable enfant à la fin, comme si le spectateur était trop bête pour comprendre l'allégorie. Parait qu'il lui faut 10 ans pour monter un film. On est tranquilles jusqu'en 2031, c'est déjà ça.
Quel naufrage que ce drame musical sans une seule bonne chanson ! Seules quelques scènes à l'esthétique léchée et les comédiens surnagent.
La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Transporté pendant le temps du film....j’étais même déçu que cela se finisse déjà ! Retour à la réalité difficile en lisant les commentaires négatifs notamment.
On sait que les films du Festival de Cannes sont souvent particuliers dans leur genre mais là à trop vouloir faire original on s’y perd, c’est long, c’est tordu, c’est déroutant … Mais pas dans le bon sens ! Quelques fulgurances, des airs sympas, un joli duo à la fin (mais autant juste voir cette scène), on dirait une mauvaise copie de La La Land. On sort médusés, sonnés, en se demandant si on a aimé ou pas. Plutôt « pas ».
L'AlsacienParisien
Projeté en ouverture du festival de Cannes et lauréat du prix de la mise en scène, "Annette" est une comédie musicale atypique, qui, même si on ne la comprend pas entièrement, marque les esprits par sa puissance poétique, son côté expérimental et ses chansons entêtantes. Cet opéra rock franco-américain explore les coulisses peu reluisantes du monde du spectacle par le biais d'un couple glamour d'artistes vivant sous le feu des projecteurs : lui est comédien de stand-up et elle chanteuse lyrique. Deux univers qui convergent vers la même quête de reconnaissance et d'amour. Mais leur épanouissement respectif se voit chamboulé par la naissance de leur fille, Annette, au don tout aussi mystérieux qu'exceptionnel. Après dix ans d'absence, Leos Carax fait son retour avec une oeuvre étrange, sensitive, magique, tragique aussi... Pour être honnête, "Annette" est si démesuré et surprenant, déjouant tous les codes du genre et les attentes du spectateur, que je ne me posais même pas la question de savoir si j'ai aimé ou non. C'est une véritable proposition, dérangeante par moment, magnifique à d'autres, qui ne laisse pas indifférent. Je comprend tout à fait qu'on accroche pas avec cette univers si particulier, si pictural voire grotesque. Mais au plus profond de moi, je ne peux que reconnaitre la prouesse visuelle et la façon dont le réalisateur bouscule ses personnages de la lumière à l'ombre la plus ténébreuse. Les décors animés de Los Angeles se disloquent et laissent place à l'avidité et à l'égoïsme grossissants de son personnage principal. Sous une myriade de symboles et de métaphores, j'ai lu en "Annette" un récit fait de dualité où les démons de l'un nuisent au lit nuptial et à l'équilibre romantique. La passion devient funeste, les êtres aimés sont au bord du gouffre et leur rôle de parents va clairement les transformer profondément. Monstruosité, art, justice, échec, pouvoir, deuil, mégalomanie, MeToo, maltraitances, abus... Chacun projette dans "Annette" ce que son inconscient veut bien y projeter et c'est pour cette raison que le film est aussi clivant. Pour ma part, cette chute, racontée en mélodies, m'a rappelé les tragédies grecques, entre touches fantastiques, farces et fatalisme. Malgré quelques longueurs, "Annette" interroge, fascine et perturbe. Adam Driver, en écorché vif intenable et Marion Cotillard, en déesse lumineuse et parfaite, campent cet amour si cruel et blessé. Et, détail important, les deux se sont prêtés au jeu de chanter en live. L'engagement n'est pas le même. L'urgence et l'intensité sont, je trouve, palpables. Enfin, "Annette" est une oeuvre à découvrir sans hésiter sur grand écran car elle promet un spectacle d'envergure à l'esthétique peaufiné, un art total déroutant et révolutionnaire !
Une fable intriguante, déconcertante et tout en chanson ! Le film reste un peu long mais cela permet au moins d'apprécier le paysage visuel et auditif : de très belle mises en scènes mélangée avec des chansons dont la composition ne laisse pas de marbre ! L'ensemble reste divertissant sans être renversant. Petit coup de cœur pour la scène d'intro et la scène d'outro (en post-générique)
Des moments de grâce et de fulgurances visuelles et émotionnelles alternent avec des longueurs et des lourdeurs. Moins abouti qu'Holly Motors, véritable film méta et chef d'oeuvre, celui-ci, plus opératique que comédie musicale nous ennuie parfois surtout dans les scènes interminables de Stand up, redondantes, mais nous subjugue aussi, surtout quand l'enfant devient le centre du sujet. Une vraie émotion et de l'émerveillement surgit alors. La musique des Sparks, parfois inspirée, parfois fade, nimbe ce film qui aurait dû être plus court, malgré un beau prologue et une scène finale sombre mais émotionnelle. Adam Driver, au contraire de Marion Cotillard, m'a souvent agacé. L'actrice, par contre, réalise une superbe performance, c'est elle qui aurait pu être au sens de cette histoire. Notons des passages lumineux et dignes d'un grand cinéma, telles la scène de la tempête ou du concert de Baby Annette. Certains partis pris de mise en scène sont remarquables. Un film bancal mais qui émerveille en même temps.
Alain D.
Conforme à son univers très particulier, Leos Carax nous offre une mise en scène et une photographie extrêmement esthétiques. Le réalisateur Français nous propose de belles séquences musicales et quelques scènes fantastiques d'une grande intensité.
L'énoncé des qualités de ce film s'arrêtera là, car cette Comédie musicale reste globalement très décevante ; où est le romantisme annoncé dans ce scenario noir à souhait, manquant sérieusement de poésie. L'histoire, qui tiendrait sur un ticket de métro, se révèle insipide et ennuyeuse. Les déceptions se multiplient avec une narration déplorable (film à voir en VO ?), un personnage de stand-uper absolument pas crédible, une présentation d'Annette désastreusement risible voire grotesque...
L'énoncé des qualités de ce film s'arrêtera là, car cette Comédie musicale reste globalement très décevante ; où est le romantisme annoncé dans ce scenario noir à souhait, manquant sérieusement de poésie. L'histoire, qui tiendrait sur un ticket de métro, se révèle insipide et ennuyeuse. Les déceptions se multiplient avec une narration déplorable (film à voir en VO ?), un personnage de stand-uper absolument pas crédible, une présentation d'Annette désastreusement risible voire grotesque...
la scène du début est réussie, le film a quelques originalité et surprise visuelle.le scénario ou l'écriture des personnages est dans l ère du temps , me too et féminicide... oblige. 2h20 , c est un peu long et crée des répétitions.. narratives. la musique donne du rythme dans la première partie.. après les scènes chantées..on aime ou pas.
tixou0
Quand "Henry" (Adam Driver) rencontre "Ann" (Marion Cotillard), cela ne fait pas les affaires
spoiler:
de l'accompagnateur de cette dernière, puisque le fameux "love at first sight" des comédies romantiques les lie d'emblée, ramenant le musicien au rang d'ami fidèle.
Le (très mérité) Prix de la Mise en scène du Cannes 2021 n'a cependant rien d'une rom com'. Et l'on n'est pas chez un héritier du duo Demy/Legrand (il y a des dialogues parlés), ni dans un "musical" standard, non plus. La jeune femme passe son temps à défuncter sur scène - en diva (adulée), enchaînant les grands rôles (tous tragiques) pour soprano du répertoire, de Desdémone à Madame Butterfly, ou Carmen. Son (bientôt) époux perfectionnant pour sa part, de représentation en représentation, un personnage qui lui ressemble comme un frère, avec un humour provocateur, de plus en plus acide - le public US, si puritain, le suivant de moins en moins sur ce terrain glissant. Très vite, l'enfant paraît : "Annette", spoiler: si singulière...
Et le drame, aussi.
Un film étonnant (forme et fond). Un film, techniquement éblouissant, foisonnant côté thématiques abordées. Adam Driver, flirtant avec la posture d'une "Barbe Bleue" (façon "metoo") - Leos Carax, dans le long générique de fin, ne remercie-t-il pas d'ailleurs Béla Bartók, dont l'unique opéra fut "Le Château de Barbe Bleue" ?.. y est emballant ; Mademoiselle Cotillard, passant de la chanson à beuglant de son "rôle à Oscar", au théâtre lyrique ici, un (grand) brin peu crédible en diva, au physique, pour sa part (et toujours aussi ampoulée dans son jeu).
Le (très mérité) Prix de la Mise en scène du Cannes 2021 n'a cependant rien d'une rom com'. Et l'on n'est pas chez un héritier du duo Demy/Legrand (il y a des dialogues parlés), ni dans un "musical" standard, non plus. La jeune femme passe son temps à défuncter sur scène - en diva (adulée), enchaînant les grands rôles (tous tragiques) pour soprano du répertoire, de Desdémone à Madame Butterfly, ou Carmen. Son (bientôt) époux perfectionnant pour sa part, de représentation en représentation, un personnage qui lui ressemble comme un frère, avec un humour provocateur, de plus en plus acide - le public US, si puritain, le suivant de moins en moins sur ce terrain glissant. Très vite, l'enfant paraît : "Annette", spoiler: si singulière...
Et le drame, aussi.
Un film étonnant (forme et fond). Un film, techniquement éblouissant, foisonnant côté thématiques abordées. Adam Driver, flirtant avec la posture d'une "Barbe Bleue" (façon "metoo") - Leos Carax, dans le long générique de fin, ne remercie-t-il pas d'ailleurs Béla Bartók, dont l'unique opéra fut "Le Château de Barbe Bleue" ?.. y est emballant ; Mademoiselle Cotillard, passant de la chanson à beuglant de son "rôle à Oscar", au théâtre lyrique ici, un (grand) brin peu crédible en diva, au physique, pour sa part (et toujours aussi ampoulée dans son jeu).
Amour, malédiction et déchéance, et le tout en chansons. La nouvelle proposition de Leos Carax est là, et bien là.
Film d'ouverture du dernier Festival de Cannes, "Annette" est un Objet Filmique Non Identifié, alternant entre le kitsch et le sublime, et assumant ce mélange surprenant jusqu'au bout de son récit.
Un opéra moderne en mode pop/rock, alternant entre le grandiloquent et l'intime, entre l'excès et la poésie.
Une tragédie musicale, inégale et radicale, déroutante et fascinante, dans laquelle on décide de s'embarquer ou pas. Pour moi, ce fut le cas. Et je ne regrette pas d'avoir fait le voyage. 7,5/10.
Film d'ouverture du dernier Festival de Cannes, "Annette" est un Objet Filmique Non Identifié, alternant entre le kitsch et le sublime, et assumant ce mélange surprenant jusqu'au bout de son récit.
Un opéra moderne en mode pop/rock, alternant entre le grandiloquent et l'intime, entre l'excès et la poésie.
Une tragédie musicale, inégale et radicale, déroutante et fascinante, dans laquelle on décide de s'embarquer ou pas. Pour moi, ce fut le cas. Et je ne regrette pas d'avoir fait le voyage. 7,5/10.
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