Avis : Comme des garçons - Page 2

Je n'aime pas le foot.... et pourtant...
decor 70s' sans défauts, bonne humeur, bonne bande son, bonne ambiance font que ce film entrainant est un regal... j'y suis allé avec mes enfants... tout comme eux, j'ai été enchanté... C'est une sacrée surprise à tel point que nous y retournerons une seconde fois avec mon épouse.
Comédie familiale que je recommande chaudement

Bonne surprise que ce petit film qui reprend un sujet inedit au travers d'un scénario bien construit et mis en scène. Une très bonne surprise.

les comédies écrites avec un logiciel de scénario, ça devient pénible... tiens, il faut une blagounette à 5 minutes 30, une déception à 20 minutes de film, un premier retournement à 30 minutes etc... tout sonne faux et surtout le boubil n'a pas de charisme au delà d'un clip de cinq minutes. tout est prévisible, déjà vu, calqué sur des dizaines de comédies américaines sur le même genre....

L'histoire est originale et a le mérite d'être vraie. Mais que c'est mal joué ! Max Boulbil et Vanessa Guide sont dans un registre ni 1er ni 2e degré, plutot entre les 2 et ça gâche tout le film. Par ailleur les scènes de foot sont pas terribles, on n'y croit pas beaucoup. Bof bof

Je ne savais pas très bien à quoi m'attendre : aimant le football, je trouvais le sujet intéressant et plutôt sympa, sans en savoir beaucoup plus. Et ba cela valait le coup. Bon, niveau reconstitution des 60's c'est presque inexistant, si bien qu'on a presque l'impression d'être en 2018, l'analyse sociale de l'époque s'avérant légère, ce qui n'empêche pas le propos d'être assez juste concernant le regard posé sur les femmes osant aimer des activités « réservés » aux hommes. Par contre, en matière de comédie assez fraîche, le contrat est rempli : sans être l'éclate, on passe un assez bon moment avec ces personnages, certes, franchement stéréotypés dans un récit ne proposant pas beaucoup de surprise, mais il y a un état d'esprit, quelques scènes vraiment chouettes spoiler: (notamment la partie contre les jeunes du Stade de Reims, on devine ce qui va se passer mais on marche quand même)
, le travail discret mais réel dans l'écriture des dialogues portant ses fruits. Enfin, si j'ai été agréablement surpris par Max Boublil, le casting est séduisant dans son ensemble : Bruno Lochet, Renaud Rutten, Carole Franck, Solène Rigot, Sarah Suco ou encore l'excellent Luca Zingaretti, apportant tous une nuance évitant la caricature, sans oublier la délicieuse Vanessa Guide, vrai rayon de soleil et actrice plus que charmante. Rien de bien surprenant, donc, mais un bon petit moment à passer en bonne compagnie sur un thème sympa, même si vous n'êtes pas friands de foot : pourquoi pas.

Après une flopée de comédies françaises interchangeables et ratées ce mois-ci, cela fait du bien d’en voir une réussie qui parvient à sortir du lot. Pour son premier film Julien Hallard choisit de revenir sur l’histoire vraie de la première équipe de foot féminine française créée à Reims au début des années 70. Un sujet de comédie sympathique qui permet à « Comme des garçons » de se doter d’une jolie reconstitution des seventies françaises. Décor, accessoires tout comme le style du film sont en totale adéquation avec le propos et lui donnent une jolie patine vintage en même temps qu’un charme suranné délicieusement rétro.

On salue également l’arrière-fond social qui met en exergue la place de la femme à une époque où on les voyait plutôt cantonnées aux fourneaux et au ménage que taper dans un ballon dans une équipe de football. Le film retrace gentiment le parcours de ces pionnières qui ont du se battre pour faire accepter quelque chose qui semble normal à l’heure actuelle. Si on n’est pas dans une œuvre où le côté social prévaut comme dans de nombreuses comédies anglaises telles que « The Full Monty » ou « We want sex equality », ce sous-texte est pertinent et permet un contexte original et traité avec humour. « Comme des garçons » se présente comme un feel-good movie plein de bonne humeur et d’instants de comédie au poil.

Max Boubil en entraîneur par défaut est excellent et son lancer de mèche fera date. Son duo avec Vanessa Guide fonctionne à merveille et la troupe d’acteurs qui gravitent autour d’eux, s’ils ne dépassent souvent pas le cadre de la vignette voire de la caricature, sont tous excellents. On sent la joie et la bonne humeur dans ce casting motivé et impeccable. Si le schéma narratif emprunté ici est des plus classiques avec le scepticisme de débuts puis les premières victoires assortie de l’emballement général suivi de la période de doute et enfin de la consécration, il se suit avec grand plaisir et le film ne souffre d’aucune baisse de rythme. C’est très bien dialogué, on passe une excellente heure et demie et on sourit souvent de bon cœur devant cette bande de footballeuses en folie. Si ce n’est certes pas la comédie de l’année elle vaut bien mieux que tout ce qui a pu sortir sur nos écrans en terme d’humour récemment, exception faite peut-être de « Tout le monde debout ». Un bon petit moment de détente admirablement orchestré.

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le film en lui même n'est pas extraordinaire mais étant tiré d'une
véritable histoire et dans ce beau pays qu'est le notre on découvre
qu'en 1970 il fallait quand même l'autorisation maritale pour faire du sport....
incroyable. et ça fait plaisir de parler de Reims qui remonte en ligue 1 cette année.

Est-ce possible que les hommes aient été aussi machos en 1970 ? C'est fort possible et c'est le fil conducteur de cette comédie. Avec l'histoire sans doute très scénarisée, très adaptée, de la première équipe féminine de football à une époque où ça ne se faisait pas et qui permet de servir au spectateur une ode féministe, ni excessivement militante, ni trop caricaturale comme c'est souvent la loi du genre. C'est moi où, lorsqu'elle ajuste ses lunettes, le personnage central d'Emmanuelle Bruno (Vanessa Guide) fait un doigt d'honneur aux hommes qui entravent sa passion pour le football ? A chacun d'observer et de repérer cette posture répétitive dans le scénario. En tout cas, si c'est bien le cas, un excellent résumé du propos de ce film.

Le football féminin n’a, à ma connaissance, jamais fait l’objet d’un long-métrage en France et il était temps. Julien Hallard a choisi le mode le plus facile et le plus accessible pour parler de son sujet, la comédie. Son film, qui dure précisément le temps d’un match de football (90 minutes, je précise…) fonctionne en grande partie pour plusieurs raisons. D’abord il est drôle, ce qui pour une comédie est la moindre des choses. Je ne dis pas qu’on se marre du début à la fin mais on sourit beaucoup, on rit même franchement parfois aussi devant « Comme des Garçons ». Pas de baisse de rythme, pas de temps morts, le film se tient bien, coloré par une bande originale sympathique qui fait la part belle aux tubes de l’époque. La reconstitution est soignée, notamment dans costumes et surtout dans ceux de Paul Coutard, véritable fashion-victim de l’époque (ah, le pantalon blanc et les bottines à talonnettes…), brushing inclus. Le casting est également un des points fort de « Comme des Garçons », dans ses deux rôles titres (Max Boublil et la charmante Vanessa Guide) mais aussi dans la multitude de seconds rôles qu’il propose, des seconds rôles bien écrits et bien mis en valeurs. C’est loin d’être toujours le cas dans les films français d’aujourd’hui, où on a tendance à braquer la caméra devant les acteurs « bancable » plus que nécessaire. Max Boublil en fait beaucoup, il frôle la caricature parfois, mais l’un dans l’autre, tout bien considéré, il campe un Paul Coutard attachant. Macho et prétentieux au début, doté d’un vrai flair en terme de football (mais pas en terme de rock n’roll !), son personnage évolue, il s’attache à l’équipe, il revoit ses préjugés, il devient le promoteur du football féminin alors qu’il a tout à y perdre. Même s’il le fait un peu pour les beaux yeux d’Emmanuelle, il se met en danger et son personnage s’adoucit, au point de devenir attendrissant sur la fin. Emmanuelle, elle, a une vraie personnalité de femme moderne à une époque où il était surement mal vu de l’être. Volontaire, intelligente mais un poil complexée, elle vit en secret son amour du football dans une société qui ne le comprend pas. Le scénario est sans surprise, c’est vrai. Les rebondissements sont prévisibles, l’histoire d’amour qui se noue est cousue de fil blanc et bordée de jolies fleurs bleues, le triangle amoureux qui va mettre l’équipe en danger est tout sauf original. Mais j’ai envie d’être indulgente avec le film de Julien Hallard car lui aussi, à sa manière, est un pionnier. Le football féminin, il y a encore tellement de personne que ça fait doucement rigoler. Plus personne ne songerait à l’interdire, évidemment, mais la condescendance qui accompagne les footballeuses est encore palpable partout : dans les medias, dans les clubs pro et amateurs, dans les tribunes. Dans le féminisme, il n’y a pas de petite victoire et pouvoir jouer au football, prendre une licence, éventuellement devenir pro, c’est une victoire du féminisme, une parmi d’autre, et ca a peut-être été une des plus difficile à remporter. Même si son scénario est un peu « mou du genou », j’ai envie de le défendre, ce film. « Comme des Garçons » brosse le portrait d’une époque patriarcale qui n’en finit pas de mourir, ces femmes était des pionnières, elles ont enfoncé un clou dans le cercueil du machisme, mais le cadavre bouge encore… Sous ses airs de comédies et de légèreté, « Comme des Garçons » traite d’un vrai sujet, bien moins anecdotique qu’on ne l’imagine. C’est 1h30 de cinéma agréable, avec du fond et sans prétention ; bref, un bon plan cinéma, qu’on aime le foot ou pas !

Comme des garçons n’est pas le film, le chef d’œuvre français, mais c’est tout de même un très bon film. On est loin de la comédie française purement potache que l’on nous sort en permanence depuis quelques années et l’on se retrouve devant une comédie, dont le comique est plus recherché qu’une blague en dessous de la ceinture, et qui est tout de même efficace. C’est plutôt le côté romantique du film qui est soit de trop ou soit paraît trop artificiel pour faire vrai, qui fait que cela ne va pas prendre en permanence. Les 1h30 de projection passent sans problème et l’on passe un bon moment avec cette équipe de football féminin. Soulignons la performance de Vanessa Guide et de Max Boublil qui sont tout deux excellent dans ce film.

Crampons et nichons ! Telle est la devise de la première équipe féminine de football française que le mauvais coach Max Boublil a réussi à imposer à la FFF. Le sujet est louable et intéressant, on apprend qu’au début des années 70 les femmes devaient demander l'autorisation écrite à leur mari pour participer à cette aventure nouvelle et inédite. Max Boublil est beaucoup moins drôle que dans ses précédents rôles, son image de macho amuse, il s'en sort plutôt bien mais on ne rit pas. L'histoire est un peu plate, manque d'actions et de surprise. La fin est facilement devinable et les rares émotions peinent à s'installer. Au final , le film est simple, sans prétention, les acteurs ne brillent pas particulièrement. Une petite comédie que l'on oubliera vite...

Cette sympathique comédie relatant l’avènement d’une équipe de foot féminine constitue un témoignage drôle mais aussi consternant d’une époque finalement pas si lointaine. C’est frais, tendre, caricatural au bon niveau. De quoi passer un bon moment et se dire que si tout ne va pas bien dans notre société, certaines choses ont quand même évolué dans le bon sens.

On passe un sympathique moment avec ce téléfilm qui couvre une page d’histoire du football féminin. Moi qui trouvais à chaque fois Max Boublil complètement mauvais ai été agréablement surpris dans son rôle de coach raté. Bravo à lui, à Vanessa et aux autres acteurs. Je recommande.

je n'étais pas partante à la base pour voir ce film mais la bande annonce et les critiques m'ont données envie et franchement c'est une belle surprise l'histoire la reconstitutions des années 60/70 le jeu des acteurs connus ou pas sans oublier une petite pointe d'humour bref je suis sortie ravie de ma séance comme quoi

un film sympathique avec de bons moments , bruno lochet , vanessa digne sont excellents , je suis un peu plus partagé concernant max boublil assez agaçant . concernant le football , le film n ' est pas toujours crédible mais finalement on passe quand même une heure et demie agréable !