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    Le Jeune Karl Marx
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    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Un film historique mais pas ennuyeux, qui montre aussi sinon plus, les dissensions fortes qui existaient entre adversaires de la bourgeoisie à l'époque. Et le caractère d'emmerdeur professionnel de K.Marx par là dessus. Une réplique donnée à Proudhon averti d'ailleurs des germes que portent en lui ce communisme là et qu'on verra tristement à l'oeuvre en urss plus tard.
    Mais ça fait du bien d'entendre toute la force critique et positive de ces voix, toujours valable aujourd'hui.
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    film bien réalisé.
    Il retrace bien la vie de l'époque, la révolution industrielle avec le travail des enfants par exemple, et par cela les combats logiques en rapport de Marx et Engels.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    film est instructif et pédagogique , le récit romanesque et la description et les décors semble réaliste accentué par l'utilisation des 3langes .le film est un peu trop pro Marx...mais reste critique sur l'opposition ouvrier /bourgeois...
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Film assurément pour amateur d'histoire et des grands personnages qui l'ont faite, de politique, de philosophie. Bien entendu le format d'un film est un peu court pour un personnage de telle ampleur. Mais l'essentiel y est. Sans doute quelques puristes et érudits y trouveront éventuellement à redire sur tel ou tel aspect trop rapidement traité ou laissé sous silence. Autour du jeune Marx, est également servi toute la brochette des penseurs et autres théoriciens qui ont analysé le système économique et social de ce début de l'ère industrielle et qui ont, chacun à sa manière, essayé de discerner le moyen de le changer. C'est passionnant. A condition d'aimer ce genre cinématographique. Etudiants, professeurs, intellectuels, économistes, politiciens, syndicalistes se pressent à la projection pour y réviser leurs classiques.
    Hervé L
    Hervé L

    74 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Une reconstitution minutieuse et soignée qui mélange histoire et hagiographie un film intéressant qui montre la difficulté des revendications ouvrière et qui mets en lumière les limites du dogme communiste qui est dès ses débuts violent et totalitaire et la suite le démontrera dramatiquement dommage que les hommes ne se résolvent pas à partager équitablement les richesses du capital et du travail
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Il a fallu une certaine audace à Raoul Peck pour se lancer dans un tel sujet. Faire vivre à l'écran deux monstres sacrés comme Marx et Engels, il fallait oser. L'exercice était d'autant plus difficile que Marx a tout de même passé l'essentiel de son existence à écrire des livres, des courriers et prononcer des discours, ce qui n'est pas particulièrement cinématographique. Certaines séquences sont très réussies, comme la visite de la filature par le jeune Engels aux côté de son propriétaire de père et la discussion avec un autre grand patron qui justifie le travail des enfants par la nécessité de faire face à la concurrence - air connu. Côté acteurs, Olivier Gourmet campe un Proudhon formidable. Le spectateur qui n'est pas très au fait des débats qui agitaient le mouvement ouvrier au 19ème siècle risque cependant d'avoir quelques difficultés à comprendre ce qui divise les protagonistes. Le film oscille entre un certain didactisme, avec des lectures d'extraits de textes classiques, et une illustration un peu sage de la vie de ces deux jeunes révolutionnaires. Les citations font parfois "catalogue" ou quatrième de couverture. Quand Engels dit à Marx, "Tu as remis la dialectique de Hegel sur ses pieds", on ne peut s'empêcher de sourire. En dépit de ces lourdeurs un peu maladroites, Le jeune Marx reste un film attachant, parfois émouvant et le post générique sur les révolutionnaires qui ont succédé à Marx et Engels lui donne un certain souffle.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Entre pédagogie et hagiographie (on n'en est pas loin parfois), Le jeune Karl Marx a pour rude mission de remettre dans leur contexte un homme et ses idées. Mais le titre du film est trompeur, Engels a tout autant d'importance dans le récit et son personnage est d'ailleurs bien plus captivant : issu de la bourgeoisie et se mêlant volontiers aux ouvriers, il sait de quoi il parle et n'a pas cette arrogance affectée dont le très intellectuel Marx est affligé. Quoi qu'il en soit, le film aurait dû s'appeler Friedrich et Karl, histoire d'une amitié et de convergences de vues dans une Europe pré-révolutionnaire. Le film passe parfois par de longs tunnels didactiques et l'on a l'impression d'être dans une version filmée de Les bases du communisme pour les nuls. L'aspect romanesque des vies de nos deux héros est cependant évoqué avec bonheur, que l'on doit notamment au beau tempérament des deux actrices qui les incarnent. Grâce au personnage d'Engels, le film ne manque pas sa reconstitution de l'industrie de l'époque et les combats idéologiques sont relativement bien illustrés avec notamment les figures de Proudhon et de Bakounine alors que le Dropping Names qui menace se limite à peu près à Courbet. La réalisation de l'haïtien Raoul Peck n'est pas d'une légèreté folle et frise un peu l'académisme mais on n'attendait pas un film révolutionnaire, si l'on ose dire. Prolétaires de tous les pays, la vision de ce film est loin d'être inutile pour comprendre peu ou prou ce qui mouvait Marx et Engels. Comme un préambule à la lecture du Capital ? Euh, oui, pourquoi pas ?
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Si, comme je l’ai lu dans une critique, l’ambition de Raoul Peck était, en réalisant cette œuvre, de « déconstruire le vocabulaire du cinéma hollywoodien », on peut affirmer sans hésitation que le cinéaste a totalement échoué. Ce film ne déconstruit rien du tout. Au contraire, il est de facture on ne peut plus classique et ne déparerait nullement si on le comparait à nombre des « biopics » les plus traditionnels des productions d’Hollywood. Cela étant dit, « Le jeune Karl Marx » n’en est pas moins un film très intéressant et bourré de qualités. Classicisme n’équivaut pas nécessairement à banalité ni à médiocrité.
    L’une des forces du film de Raoul Peck, c’est de nous confronter non pas au Karl Marx hirsute que l’on voit sur toutes les photos, mais au jeune homme de 24 ou 25 ans cherchant à répondre dialectiquement aux oppressions dont il est l’un des témoins. C’est le Karl Marx qui débat et qui cherche sa voie que nous voyons à l’œuvre, quittant l’Allemagne pour rejoindre Paris, puis trouvant refuge à Bruxelles, et c’est captivant. Les cinéastes prennent toujours de grands risques lorsqu’ils mettent en scène des disputes philosophiques, le plus grand d’entre ces risques étant de faire sombrer dans l’ennui les spectateurs. Or, dans ce film, ce danger est toujours habilement contourné. Tous les débats, qu’ils se déroulent avec Proudhon, Bakounine, Weitling et, bien sûr, Engels, sont filmés de manière extrêmement vivante et, du coup, l’attention ne diminue jamais.
    On peut peut-être reprocher au film son aspect exagérément didactique. C’est un peu comme s’il avait fallu à tout prix glisser dans le scénario toutes les doctrines et tous les slogans qui fusaient à l’époque. Et c’est vrai que, de ce point de vue, il ne manque rien, pas une idée, pas une revendication, pas un cri de ralliement. Mais cette faiblesse, si c’en est une, est en même temps une force : elle donne au film un ton séduisant. On se régale d’entendre Marx contester le fameux slogan de Proudhon, « la propriété c’est le vol », par exemple. Ce qui n’empêchera pas, en fin de compte, Marx et Engels, d’imaginer eux aussi leur propre formule, en l’occurrence « prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».
    « Le jeune Karl Marx » est-il un film marxiste ? Pas vraiment. Ce que Raoul Peck met en évidence, c’est que les conditions de vie dégradantes, insupportables, des ouvriers de l’époque, ne pouvaient qu’engendrer des réponses de révolte, voire de révolution. La rencontre de Marx avec Engels fut déterminante et les conduisit à l’élaboration de leur critique commune. Sans doute n’imaginaient-ils pas, tous les deux, en fondant le parti communiste, qu’ils ouvraient la voie à de nouvelles dictatures, pas meilleures que celles qu’ils combattaient. Dans le film de Raoul Peck, on a affaire à deux jeunes hommes scandalisés (et qui ont raison de l’être) et donc contraints de chercher à mener leur combat, tout en gardant leur simplicité et leurs désirs (on est content de les découvrir amoureux, par exemple). Un film ayant des défauts, certes, mais aussi et surtout beaucoup de qualités. 8/10
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    1843-1848 où Karl Marx de 25 à 30 ans. Ce sont ces cinq années qu’a choisi de raconter le cinéaste Raoul Peck. Cinq années fécondes qui marquent l’émergence de la pensée du jeune intellectuel Prussien. Deux ans déjà qu’il a passé son doctorat de philo et débuté dans le Journalisme. La période est marquée par deux rencontres décisives : Jenny, sa précieuse épouse et Engels avec qui naîtra une profonde complicité qui débouchera sur la rédaction du Manifeste du Parti communiste. La statue du commandeur commence à prendre forme.
    Sous l’influence d’Hegel puis de Proudhon, Marx affine sa dialectique dans La Gazette Rhénane, où il commence par dénoncer l’exploitation des travailleurs dans les filatures de Manchester, avant d’étendre sa critique au travail salarié. De Berlin à Londres en passant par Bruxelles et Paris, il pourfend le fétichisme de la marchandisation et de l’argent ; démonte les rouages du capitalisme ; prône de la lutte de classes, s’implique dans l’agitation des mouvements sociaux et en appelle l’unité des prolétaires… La renommée grandissante n’empêche pas son couple de vivoter.
    Sur un scénario honnête mais sage et en s’appuyant sur une mise en scène d’un classicisme ordinaire, le cinéaste Haïtien déroule de façon linéaire ces cinq années décisives. Un peu de romanesque s’invite dans ce biopic, grâce à quelques jolies scènes avec sa femme et avec Engels. On est sensible à l’effort de pédagogie du réalisateur pour nous familiariser avec la pensée de l’auteur du Capital sans tomber dans le didactisme historique. Mais s’il faut juger du film en se détachant du sujet, alors on reste dans le correct, à l’image des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Si vous pensez que le titre fait référence à l’article naguère célèbre de Louis Althusser «Sur le jeune Marx » paru en 1961 dans la revue « La pensée » et qui avançait l’hypothèse d’une « rupture épistémologique » dans l’œuvre de Karl, vous allez être déçu. Pardon de spoiler. Non, cet honnête biopic conte avec une certaine recherche de réalisme la vie quotidienne du penseur durant les années qui précèdent 1848, donc ses trente ans. Tout cela est plus apte à porter le spectateur à s’assoupir qu’à enclencher un élan révolutionnaire. Il convient de reconnaître qu’au delà de la banalité revendiquée de nombreuses scènes (Marx fait l’amour avec sa femme, se soule avec Engels, a des problèmes avec ses créanciers, etc.) , le film se donne la peine de présenter de nombreux partenaires et/ou contradicteurs de Marx : Engels évidemment, mais aussi Bakounine, Proudhon et une brochette de noms moins connus qui posent son marxologue. Cette érudition serait appréciable si le réalisateur était parvenu à camper de manière lisible les diverses orientations et les enjeux du mouvement ouvrier naissant. Malheureusement, c’était difficile. Il n’y est pas parvenu et, dans la confusion, on distingue mal l’originalité des positions de Marx, un type un peu suffisant, au demeurant assez débonnaire avec ceux qui ne sont pas à son niveau. La petite fresque se termine en queue de poisson sur la publication du « manifeste communiste » alors que le texte devrait être le prétexte à une scène forte, un frémissement, sinon à un hymne à la révolution. Non, c’est fini et, avant d’enchaîner sur le générique, sont passées des photos de grands révolutionnaires comme le Che, Mandela et quelques autres sur fond sonore de « Like a rolling stone » de Bob Dylan. L’ensemble de ce projet, qui est loin d’être inintéressant, a néanmoins de quoi rendre perplexe.
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Excellents acteurs, belle mise en scène, très bien filmé. Le scénario se concentre sur les quelques années du début de la carrière de Marx et donne une grande place, méritée évidemment à Jenny. On le voit militant comme il l'a été toute sa vie, agissant pour la constitution d'un parti ouvrier mondial. En revanche on ne comprend pas très bien d'où il vient ni son trajet intellectuel jusque là. Les attaques contre les Feuerbachiens néo-hégéliens ne sont pas expliquées, ni surtout leur fondement. Ce qui est plus grave c'est que sa théorie économique, qui aurait pu être brossée en quelques minutes n'est pas vraiment abordée. C'est un défuat important du film mais on ne peut pas lui ôter la qualité majeure (surtout en ce moment) de nous rendre Marx et Engels vivants, attachés à la classe ouvrière et à ses premiers mouvement politiques, et surtout clairement placés comme des intellectuels au service et au sein du mouvement d'émancipation des travailleurs. Et pas des penseurs bourgeois qui apportent leur science artificielle comme les staliniens et leurs successeurs depuis 1930 ont présenté Marx et Engels. Il y a probablement des problèmes de détails historiques mais ils ne me semblent pas très graves.
    PaulGe G
    PaulGe G

    109 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    un film historique sur le milieu du dix neuvième siècle avec une reconstitution très minutieuse des décors et costumes. le bouleversement de l'industrie de ces années engendre une nouvelle forme d'esclavage que dénonce un certains nombre de personnes . Marx l'idéaliste et Engels le fils d'industriel écrivent les premiers textes sur le communisme . une superbe mise en scène avec des éclairages surprenants et une interprétation admirable, du très grand cinéma .
    Pierre K.
    Pierre K.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Très beau film . Le parti pris d'avoir une VO en trois langues est intéressant. Le scénario est très bien ficelé bien porté par le jeu des différents acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Il était temps!
    Ce qui se passait avant est toujours d'actualité maintenant et plus sournois car c'est bien un système qui plaît dans cette occident ou il faut se soumettre.
    dominique P.
    dominique P.

    838 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    J'adore les films historiques.
    Celui-là est passionnant et brillant.
    C'est un film de grande qualité et très intéressant.
    Marx, sa femme et Engels sont à l'origine du parti communiste.
    Les années 1840 à l'ère de la révolution industrielle sont bien reconstituées et captivantes.
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