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    Le Jeune Karl Marx
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    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    Seemleo
    Seemleo

    65 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    Enfin un film "européen" qui n'est pas une soupe internationale sans saveur. Sur une mise en scène classique et efficace, on conte avec beaucoup d'énergie et de passion, la jeunesse européenne d'un certain Karl Marx et de son ami Friedrich Hegel entre le Paris, Londres et Bruxelles des années 40. Celles du XIXème siècle.

    Ces fondus sans concession ont créé de nouvelles idéologies qui vont influencer l'Histoire jusqu'à aujourd'hui et initié le communisme dans une société en mutation profonde, parfait miroir du monde actuelle.

    Le réalisateur construit son récit sur la chaude amitié de Karl et Friedrich et démontre l'influence de cette rencontre sur leur vie et leur oeuvre respective.

    Tout en étant didactique, le film évite toute lourdeur et se laisse voir avec bonheur. La VO (français allemand et anglais) est indispensable
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2017
    Quelques années de l'histoire de l'Europe, entre 1843 et 1848. En Allemagne, en Angleterre, en France, en Belgique. Le monde industriel est en train de naître, avec, d'un côté les patrons, de l'autre les ouvriers, la bourgeoisie, le prolétariat. Certains hommes, le plus souvent issus de la bourgeoisie, ne supportent pas la façon dont est traitée la classe ouvrière. Parmi eux, deux allemands, Karl Marx, né en 1818 et Friedrich Engels, né en 1820. Titré "Le jeune Karl Marx", ce film de Raoul Peck, co-produit par Robert Guédiguian, aurait pu presque aussi bien s'appeler "Le jeune Friedrich Engels". On rencontre aussi Pierre Proudhon, Wilhelm Weitling, La ligue des justes, on assiste aux luttes intestines de ce mouvement communiste naissant, on partage la vie familiale de Karl et de Jenny, son épouse, la vie amoureuse de Friedrich auprès de Mary Burns, une ancienne ouvrière d'une usine appartenant à son père. Au total, un film utile et toujours d'actualité, 170 ans après les faits : on y entend, dans la bouche d'un patron, des éléments de langage qui, à quelque chose près, sont toujours utilisés de nos jours !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Dialogue scénario décors ; tout est digne d'un téléfilm allemand démodé. Sans enjeu ni exposition des pensées philosophique c'est un film loupé.
    Jean-Marc D
    Jean-Marc D

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Très déçu. Pourtant adepte des biopics, j'ai trouvé le film ennuyeux et décousu, avec certaines scènes inutiles. Les acteurs ne déméritent pas. C'est plus dans la réalisation.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Des prolétaires ramassent des chutes de bois dans une forêt, et tels les affreux chevaliers noirs du "Seigneur des Anneaux", des hordes de policiers s'abattent sur eux, dans une mise en scène volontairement spectaculaire. Drôle de début pour un film aussi discursif et didactique. Pour autant, le spectateur découvre que sans doute, toute la pensée de Marx s'origine dans cet affligeant constat que les peuples soient persécutés pour juste le ramassage de branches nécessaires pour se chauffer. Nous sommes en pleine Allemagne féconde intellectuellement; à l'heure naissante des Freud ou des Einstein, à l'aube de la révolution de 1848 qui va ébranler l'Europe industrielle. "Le jeune Karl Marx" est tout autant une hagiographie d'un célèbre penseur, qu'un pamphlet politique, profondément contemporain. D'ailleurs, le générique de fin, absolument merveilleux, renseigne sur le poids politique de la pensée de Marx, à l'œuvre dans ce film. Néanmoins, le film souffre de son caractère assurément pédagogique. Les dialogues ne cessent de citer l'auteur du fameux Kapital avec certes l'envie de faire connaître l'œuvre, mais aussi l'ambition de démontrer l'actualité de l'auteur. On découvre avec beaucoup d'intérêt l'intégrité parfaite de l'écrivain qui permet de combiner son engagement philosophique avec un mode de vie plutôt austère et pauvre. Le film a le mérite de retracer une période de l'histoire très importante en terme de rupture de la pensée. On regrettera peut-être des longueurs et un rythme assez lent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 octobre 2017
    Tout d'abord, à l'attention des lecteurs de cette critique, si vous comptez aller voir ce film, munissez-vous d'un ouvrage sur la politique au XIXème siècle ou révisez vos classiques. Car oui, "Le jeune Karl Marx" n'a rien d'une oeuvre vulgarisée ou du moins, accessible au commun des mortels. Alors si vous ne connaissez pas Proudhon, Engels et Bakounine, ce film va vous assommer du début à la fin. Ce point pourrait paraître anodin (beaucoup de films historiques regorgent de personnages peu connus du grand public et sont à peine développer dans les oeuvres susdiets) mais révèle pourtant le boulet que traîne le nouveau film de Raoul Peck. Beaucoup trop référencé et théorique, "Le jeune Karl Marx" est avant tout un film d'initiés ce qui est dommage lorsque l'on traite d'un homme qui lutte pour le peuple ouvrier et les prolétaires en général. La majeure partie du film est ainsi composée de scènes assommantes où les divers théoriciens, qui nous sont successivement présentés, palabrent longuement sur des choses qui nous parlent, d'autres moins, le tout dans une atmosphère et un ton narratif incroyablement neutre. La déception est grande, surtout que le film prend une toute autre ampleur lorsqu'il confronte les ouvriers d'une usine à leur patron tyrannique ou encore lorsque Marx affronte verbalement un riche bourgeois usant allègrement du travail des enfants pour battre la concurrence. Mais ces scènes sont trop peu nombreuses et le récit s'enferme dans une espèce de club où tout les grands penseurs anarchistes et communistes du XIXème siècle se congratulent ou se dénigrent. Reste des performances d'acteurs habitées et un générique de fin plutôt sympa. Léger quand on prend l'ampleur de l'entreprise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Une mise en scène magnifique, des acteurs excellents. On suit vraiment bien la vie quotidienne du jeune Karl Marx entre 25 et 30 ans. Ce film me réconcilie avec les biopics. C'est un sujet compliqué et Roaul Peck le rend passionnant. Donne envie de lire ou relire Marx.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Premier film consacré à Karl Marx, Raoul Peck retrace la jeunesse d'un homme à travers les correspondances qu'il a entretenu avec Engels. Ce film donne envie d'en savoir plus sur l'oeuvre qui a bouleversé le monde.
    Jan F
    Jan F

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2017
    C'est un biopic, donc c'est un film soumis à cette difficile contrainte d'être une fiction basée sur des faits réels, d'être un récit qui emporte le spectateur dans le récit, tout en lui rendant pertinent le parcours des personnages.
    De ce point de vue le film de Raoul Peck, avec Pascal Bonitzer en co-scénariste, est très réussi.
    Et comme les dialogues sont tirés d'échanges réels (en français, en allemand et en anglais), même si l'on connaît l'apport de Marx à la pratique politique, on s'étonnera de leur actualité.
    Une vraie réussite, avec de superbes reconstitutions, des acteurs bien dirigés, et l'émotion qui forge un bon récit.
    Armand B.
    Armand B.

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Un film que je n'oublierai pas. Jusque là Marx et Engels étaient des sortes d'ectoplasmes politiques et ennuyeux, barbus et âgés sur les bannières de l'URSS... Dans ce fim, ils prennent corps, sont jeunes et sympas, tiennent des discours clairs et se démènent contre les abus du capitalisme... on est en plein dans l'époque actuelle ! Que tous les jeunes qui débutent leur vie professionnelle aillent voir ce film pour faire connaissance de ces héros novateurs.... et réfléchir sur nos problèmes de la mondialisation...
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Le film de De Raoul Peck (2017) est particulièrement réussi tant il nous plonge ou fait ressentir le bouillonnement intellectuel comme le misérabilisme ouvrier du milieu du 19 Ième siècle. Il nous fait entrevoir les dures conditions de vie du monde ouvrier qui ont nourries le bouillonnement et la naissance des idées révolutionnaires qui seront à l'origine de tous les mouvements communistes et syndicaux de la fin du 19 ième siècle. Magnifiquement interprétté par August DIEHL inspiré par le rôle de Karl Marx et Stefan KONARSKE jouant le fougueux et intelligent Friedrich Engels . Sans oublier la convaincante et belle Vicky KRIEPS et Olivier GOURMET jouant Proudhon .
    Un film très interessant .
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2017
    Pfff… Je ne sais pas quoi dire… Moi ce genre de films là, ça me sidère… Tu fais un film sur Karl Marx et tu décides de faire l’impasse sur sa philosophie… Ça, je ne COMPRENDS pas. Le pire c’est que ce n’est pas comme si le film s’était interdit de parler politique parce qu’il voulait éviter le blablatage. Non, même pas. Ce film, c’est du blablatage de long en large. Quand bien même il aurait su retranscrire avec intelligence la pensée marxiste ou bien même – à défaut – brosser la structuration des mouvements ouvriers j’aurais déjà trouvé que c’était un gros problème. Parce que pour moi, un biopic doit savoir aller au-delà de la simple resucée de page Wikipedia. A un moment donné, l’art oblige à incarner des personnages et une époque. Ça doit passer par des artifices scénaristiques. Ça doit passer par de la chair, de l’émotion, des enjeux… Là, on a juste à faire à un premier quart d’heure qui essaye de se débattre comme il peut avec une introduction imagée puis à une relation amoureuse assez plate entre Karl et Jenny (avec en guise de cerise sur la gâteau la traditionnelle scène de coït qui tombe à plat car elle n’est absolument pas l’aboutissement d’une tension sexuelle traduite précédemment à l’écran. Le fail classique quoi…) Et puis après ce premier quart d’heure là, les efforts disparaissent. On rentre très rapidement dans le schéma plan-plan : Karl rencontre ses potes philosophes pour philosopher OU Karl est avec sa famille, confronté à la nécessité de l’entretenir. Autant dire que c’est vraiment l’application la plus basique et la plus poussive du biopic qui soit… Mais bon, comme je le disais plus haut, le pire n’est pas là. Le pire c’est qu’en plus de tout ça, le marxisme est finalement le grand absent du film. C’est même totalement dingue de constater comment ce film avance tout en excluant très rapidement les ouvriers et les idées de ses centres d’intérêts. A la place, on se retrouve avec une seule lecture évènementielle de sa vie, dépourvue de toute chair et de toute idée, un peu comme une adaptation pourrie du « Seigneur des Anneaux » qui n’a pas compris que l’intérêt du bouquin se trouvait dans la description de l’univers et non dans le récit superficiel des étapes du parcours… Ainsi voit-on dans ce film un Proudhon et un Marx jouter souvent ensemble mais sans vraiment rentrer dans les détails. Au bout d’un moment, on se retrouve carrément avec les deux gars qui se fightent par bouquins interposés, les fameux « Philosophie de la misère » contre la « Misère de la philosophie » ; mais à aucun moment le film ne nous prend la peine de nous expliquer le contenu des deux ouvrages. On a juste droit à la place à une femme qui expose aux gens que Proudhon a écrit le premier et que Marx l’a désossé avec le second. Comment ? Avec quel résultat final ? Bah ça on n’en saura jamais rien. Le film fuit tellement son sujet qu’à la fin, quand j’ai entendu pour la première fois le mot « communisme », je me suis carrément surpris à me dire « Ah mais oui c’est vrai qu’on me parle du Marx qui est à l’origine du marxisme ! » Et là, j’en suis venu à me demander qu’est-ce qui a pu passer à l’esprit de Raoul Peck quand il s’est lancé dans ce film… Parce que bon, qu’on ne sache pas retranscrire un débat d’idées en situations concrètes et incarnées, ça encore je peux le comprendre. Effectivement ça nécessite un talent et une créativité que tout le monde n’a pas forcément. Mais par contre, vouloir faire un film politiquement correct et absolument pas subversif en choisissant comme sujet Karl Marx, là, moi, je ne comprends plus du tout la finalité de la démarche. Là on n’est plus dans l’absence de talent, on est carrément dans la stupidité pure et dure. Non mais oh quoi ! Marx sans politique ? Mais c’est comme vouloir faire une adaptation de « Fifty shades of Grey » au cinéma qui soit seulement interdite aux moins de 12 ans ! (Euh.. Ah oui c'est vrai...) Alors OK, au moins ça sait poser une caméra sur un trépied, ça sait faire jouer ses comédiens pas trop gauchement et ça fait une photographie pas trop hideuse. Mais après ? Quand l’idée de base est déjà moisie dès le départ, plus rien ne peut la sauver. Du coup, vous l’aurez compris, moi des films comme ça, je les range sans scrupule aucun aux côtés des gros nanars qui, non seulement n’apportent rien, mais qui en plus font plus de mal qu’autre chose. Parce que bon, réduire Marx à cette espèce de peinture bobo sans fond ni âme, c’est un peu comme faire fabriquer des T-shirts Che Guevara dans des usines de fringues au Viet-Nam : plus qu’un contresens, ç’en devient une hérésie… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Vous le savez, j’aime beaucoup les biopics ou films sur les hommes/femmes célèbres. Je n’ai pas encore vu le film sur JL Godard, mais aujourd’hui celui sur le jeune Karl Marx.

    Raoul Peck s’attache à 4 années de la vie de Karl Marx, sa femme, Friedrich Engels et sa femme, entre 1844 et 1948 juste après la rédaction du « Manifeste du communisme ».

    Même si la fin du film -conclusion et conséquences- emprunte des raccourcis historiques (parfois faux) et ne met aucun événement ultérieur sous les feux de la critique et s’embrouille un peu, le film est tout à fait passionnant et bien réalisé.

    Il est impossible d’expliquer une pensée par un film, mais les débats sans vulgarisation, parfois complexes, offrent une porte d’entrée vers ces idées qui ont alimenté la vie politique et l’Histoire depuis la moitié du XIX ème siècle. On assiste à des discussions avec les jeunes Hégéliens, avec Proudhon, les membres de la ligue des justes, entre Marx et Engels..

    Décors et costumes permettent une immersion dans ce que pouvait être l’Europe au XIXème siècle. Pauvres, Karl Marx et sa femme, issue de la noblesse qu’elle a délaissée, sont constamment en exil. Une attention est portée à la description de leur vie quotidienne.

    Le jeune homme tente d’apporter l’appui de sa pensée aux mouvements sociaux et politiques. Une amitié va se tisser avec le fils de l’industriel Engels, auteur d’un ouvrage sur le monde ouvrier anglais.

    Ils parlent tantôt en Allemand, tantôt en Anglais ou en Français, leur déracinement leur confère cette dimension européenne.

    J’ai beaucoup apprécié la place et le rôle des femmes : égales, solidaires et intelligentes.

    Ce sont des penseurs incontournables et marquants. Le film parvient à donner envie de lire ou relire certains textes de Karl Marx, quel que puisse être notre opinion politique.

    Mon blog ; larroseurarrose.com
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Comme le titre l’indique, le film se concentre sur la jeunesse de Karl Marx, de 1843 à 1848, c’est-à-dire entre 25 et 30 ans. C’est aussi l’histoire de sa collaboration et amitié avec Friedrich Engels, son cadet de 2 ans. Un beau film, certes académique mais il y un vrai travail sur les décors, les costumes et la lumière, sans oublier les dialogues (de Raoul Peck et Pascal Bonitzer), jamais pesants et restituant bien la pensée de Marx et d’Engels mais aussi de leurs contemporains (Proudhon, Bakounine, Stirner, Weitling) ; il a le mérite de situer le contexte de la genèse de leurs idées : elles allaient bouleverser l’histoire du XIXe s et de façon tragique, celle du XXe siècle qui les a détournées et/ou perverties. .
    Rod C.
    Rod C.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Film que j ai trouvé peu intéressant un survol de la pensée et des écrits de Karl Marx, on apprend peu et les personnages manquent d une dimension plus profonde
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