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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 juin 2018
Magnifique ! Tout comme les thèses et les idées exposées de Karl Marx ! Ce film représente toute la beauté et toute la bienveillance de Karl Marx envers une politique plus juste et plus parfaite ! Ce film est vraiment un chefs-d'oeuvre, je vous le conseille vivement, il est grandiose et devrait être montrer à nos dirigeant pour qu'ils comprennent comment faire fonctionner le système ! J'applaudis ce film ! Karl Marx est un génie très bien représenté dans ce film ! Allez le voir !
Comment un tel manichéisme ose-t-il encore aujourd’hui se légitimer fresque historique ? Le pauvre paysan exploité agonise face caméra devant l’horrible agent de l’ordre en contre-plongée ; puis c’est le coup de poignard qui fait couler le sang rouge-révolte. Petit Karl était là et a tout vu ! De cette psychologisante approche bazarisée résulte un récit terne à l’hagiographie lourde. La mise en scène oscille entre ennuyeuse absence et hors-sujet – pensons ici aux scènes forestières dont le factice surréaliste frise l’outrance – mais rassemble toutefois de bons acteurs aux prestations justes et convaincantes. Le jeu sur les langues (allemand, français et anglais) illustre parfaitement le bouillonnement politique dans lequel a baigné la pensée marxiste et rend compte de sa dimension multiculturelle. Malheureusement, Le Jeune Karl Marx ne parvient pas à synthétiser action politique et vie affective, n’ayant de cesse de passer de l’une à l’autre sans élégance, comme les deux versants antinomiques d’une même médaille. Le film ne respire pas, ne fait qu’aspirer une étouffante atmosphère politique comme une fumée de cigare inhalée ; impression doublée par une composition musicale insipide. En somme, un biopic qui jamais ne surprend ni ne s’écarte de son cahier des charges, mais tombe dans tous les travers du genre. Une leçon d’histoire monochrome rouge.
Seul bemol, on est en train de parler de la naissance d'une idéologie qui a fait des millions de morts partout ou elle est passée, elle n'a su s'implanter qu'en utilisant la loi du plus fort - donc la mort des ennemis - au nom de la vie, la privation de liberté au nom de la liberté, l'injustice au nom de l'égalité. Elle a cru pouvoir faire taire le réel avec le mensonge et la manipulation des foules, mais le reel - la vérité et la vie - ont finit par gagner sans autre combat que celui de continuer d'exister, obstinément, et l'idéologie marxiste s'est effondrée en laissant derrière elle un champ de ruines et de malheurs. Faut peut etre songer a revoir le logiciel ?
Si on aime apprendre des choses toute en se divertissant c’est le bon film a choisir. J’y suis allée avec mon lycée, mon professeur d’SES avait organisé cette sortie je trouve qu’il colle tout à fait avec les cours que se soit en SES, philo, histoire...
Un film sur l'amitié Marx / Engels qui laisse finalement peu de place aux idées, à la réflexion et à la contradiction dans le mouvement. Un comble pour un film qui parle tant de philosophie et de débats, sans jamais vraiment les creuser. Au delà du manque de fond, on peut s'ennuyer par un rythme manquant d'envolée, souvent compromis par un jeu d'accent VF allemand pénible, et des séquences, surtout au lancement du film, d'un cliché quasi pathétique (méchant papa Engels, jolie rouquine, course poursuite entre amis avec la Police...). Pourtant le sujet, sa jeunesse, est très intéressant.
Poussiéreux, Marx ? Définitivement pas ! Dans ce biopic historique, Raoul Peck (réalisateur, entre autres, du génialissime documentaire I am not your negro) signe une oeuvre singulière, profondément ancrée dans notre époque et choisit de s’attarder sur quatre années charnières qui ont fondé la pensée de deux des plus grands philosophes du 19ème siècle.
La suite ici : https://coupdecine.blogspot.fr/2017/11/poussiereux-marx-definitivement-pas.html
Poussiéreux, Marx ? Définitivement pas ! Dans ce biopic historique, Raoul Peck (réalisateur, entre autres, du génialissime documentaire I am not your negro) signe une oeuvre singulière, profondément ancrée dans notre époque et choisit de s’attarder sur quatre années charnières qui ont fondé la pensée de deux des plus grands philosophes du 19ème siècle.
La suite ici : https://coupdecine.blogspot.fr/2017/11/poussiereux-marx-definitivement-pas.html
Un film d'art et essai, entre biographie et histoire, qui s'étire en longueur, en particulier dans le dernier tiers. Le titre nous fait penser qu'il se focalise uniquement sur Marx, alors qu'Engels est tout aussi important jusqu'à la fin. Bien que la philosophie m'intéresse, j'avoue que j'ai commencé à perdre le fil après 1h30, lorsque les divers personnages se chamaillent pour leurs idées. Je n'ai pas réussi à reconnaître qui était Bakounine ou Feuerbach parmi les personnages. Cela reste tres élogieux envers Marx, presque une hagiographie, alors que si l'on s'intéresse au sujet, il faut bien comprendre que Proudhon en 1840 avec "Qu'est-ce que la propriété ?" donne les bases des idées de Marx que l'on attribue à ce dernier aujourd'hui (la plus-value des travailleurs notamment) ; le second s'est "inspiré" du premier. Finalement, j'ai plus apprécié les scènes où il n'était pas question de Marx lui-même : les ouvriers de l'époque, le début avec Proudhon (une mention spéciale pour Olivier Gourmet), la discussion à la fin entre les deux compagnes respectives de Marx et Engels sur le rôle de la femme.
Film extrêmement caricatural et raté . Les dialogues frisent le ridicule. On ne comprend à peu près rien aux différences qui peuvent opposer le jeune Marx, surtout préoccupé de nourrir sa famille, Engels, qui échappe on ne sait comment à l'emprise de son milieu et de son dictateur de père, Proudhon, entouré de sa cour de groupies. Tous ces gens passent beaucoup de temps à fumer, boire, battre les estrades , crier plus fort pour tenter de convaincre. Le film s'arrête en 1848 qui comme on sait est une révolution pour rien, puisque tous les régimes autoritaires reprennent leur place à partir de 1850. C'est bien ensuite que les mouvements de libération prennent de l'ampleur.
Spectateurs de tous les pays, unissez-vous pour aller voir Karl Marx le jeune ! Il est où le bon temps où les créations idéologiques se construisaient avec leurs défauts et leurs douces illusions, mais avec le feu du changement ....
Bien qu’il soit l’un des philosophes ayant le plus influencé le cours de l’humanité, Karl Marx n’avait visiblement pas encore eu de fiction cinématographique qui lui soit consacrée. Cela est réparé avec Le Jeune Karl Marx réalisé par Raoul Peck. Le cinéaste haïtien signe un film très intéressant décrivant la montée politique de Karl Marx et de Friedrich Engels les amenant à rédiger Le Manifeste du parti communiste. Il décrit de manière assez convaincante et sans ennuyer la vie des ouvriers de cette époque et l’exploitation que ces derniers subissaient ainsi que le cheminement idéologique qui poussa les deux intellectuels à la rédaction de leur manifeste et l’hostilité qu’ils rencontrèrent auprès des états et des membres des organisations auxquels ils adhérèrent . Un film très intéressant sur des figures clés de la philosophie et de la politique de ces 200 dernières années.
Excellent film. Très bon acteur. Bonne mise en scène. On ne s'ennuie pas une seconde. L'époque est bien reconstitué. E sortant on a envie de (re)lire Marx et qui sait, de s'engager en politique!
Le film montre principalement la rencontre à Paris de Engels et Marx. Engels fils d’un riche entrepreneur allemand émigré en Angleterre tourne le dos à sa classe sociale. La femme de Marx complete le trio, l’aristocrate retournée mais son nom ne figurera pas sur le Manifeste du Parti communiste. La condition ouvrière en Angleterre dans les années 1840 est bien illustrée. L’introduction montre le durcissement du régime de propriété foncière avec les paysans qui ne sont plus autorisés à ramasser du bois mort et subissent la répression de cavaliers envoyés par les propriétaires. Le film montre aussi comment Marx et Engels arrivent à prendre l’ascendant sur Proudhon et Bakounine en mettant la main sur la ligue des justes, rebaptisée Ligue communiste. Des approximations dans les cartons : non à cette époque les états européens ne sont plus toutes des monarchies absolues.