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    Le Jeune Karl Marx
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    3,6
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    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Vous le savez, j’aime beaucoup les biopics ou films sur les hommes/femmes célèbres. Je n’ai pas encore vu le film sur JL Godard, mais aujourd’hui celui sur le jeune Karl Marx.

    Raoul Peck s’attache à 4 années de la vie de Karl Marx, sa femme, Friedrich Engels et sa femme, entre 1844 et 1948 juste après la rédaction du « Manifeste du communisme ».

    Même si la fin du film -conclusion et conséquences- emprunte des raccourcis historiques (parfois faux) et ne met aucun événement ultérieur sous les feux de la critique et s’embrouille un peu, le film est tout à fait passionnant et bien réalisé.

    Il est impossible d’expliquer une pensée par un film, mais les débats sans vulgarisation, parfois complexes, offrent une porte d’entrée vers ces idées qui ont alimenté la vie politique et l’Histoire depuis la moitié du XIX ème siècle. On assiste à des discussions avec les jeunes Hégéliens, avec Proudhon, les membres de la ligue des justes, entre Marx et Engels..

    Décors et costumes permettent une immersion dans ce que pouvait être l’Europe au XIXème siècle. Pauvres, Karl Marx et sa femme, issue de la noblesse qu’elle a délaissée, sont constamment en exil. Une attention est portée à la description de leur vie quotidienne.

    Le jeune homme tente d’apporter l’appui de sa pensée aux mouvements sociaux et politiques. Une amitié va se tisser avec le fils de l’industriel Engels, auteur d’un ouvrage sur le monde ouvrier anglais.

    Ils parlent tantôt en Allemand, tantôt en Anglais ou en Français, leur déracinement leur confère cette dimension européenne.

    J’ai beaucoup apprécié la place et le rôle des femmes : égales, solidaires et intelligentes.

    Ce sont des penseurs incontournables et marquants. Le film parvient à donner envie de lire ou relire certains textes de Karl Marx, quel que puisse être notre opinion politique.

    Mon blog ; larroseurarrose.com
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2017
    Un très bon film d'auteur. Un excellent biopic sur un communiste convaincu de ses convictions et de ses principes.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Un film historique mais pas ennuyeux, qui montre aussi sinon plus, les dissensions fortes qui existaient entre adversaires de la bourgeoisie à l'époque. Et le caractère d'emmerdeur professionnel de K.Marx par là dessus. Une réplique donnée à Proudhon averti d'ailleurs des germes que portent en lui ce communisme là et qu'on verra tristement à l'oeuvre en urss plus tard.
    Mais ça fait du bien d'entendre toute la force critique et positive de ces voix, toujours valable aujourd'hui.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Film original, complexe à la fois mais aussi classique, il nous décrit la rencontre et l'amitié de Marx et d'Engels.
    Ce film nous raconte une part d'histoire et c'est bien d'être éduqué de temps en temps, à tout âge.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Le film montre principalement la rencontre à Paris de Engels et Marx. Engels fils d’un riche entrepreneur allemand émigré en Angleterre tourne le dos à sa classe sociale. La femme de Marx complete le trio, l’aristocrate retournée mais son nom ne figurera pas sur le Manifeste du Parti communiste.
    La condition ouvrière en Angleterre dans les années 1840 est bien illustrée.
    L’introduction montre le durcissement du régime de propriété foncière avec les paysans qui ne sont plus autorisés à ramasser du bois mort et subissent la répression de cavaliers envoyés par les propriétaires.
    Le film montre aussi comment Marx et Engels arrivent à prendre l’ascendant sur Proudhon et Bakounine en mettant la main sur la ligue des justes, rebaptisée Ligue communiste.
    Des approximations dans les cartons : non à cette époque les états européens ne sont plus toutes des monarchies absolues.
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    film bien réalisé.
    Il retrace bien la vie de l'époque, la révolution industrielle avec le travail des enfants par exemple, et par cela les combats logiques en rapport de Marx et Engels.
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Une reconstitution minutieuse et soignée qui mélange histoire et hagiographie un film intéressant qui montre la difficulté des revendications ouvrière et qui mets en lumière les limites du dogme communiste qui est dès ses débuts violent et totalitaire et la suite le démontrera dramatiquement dommage que les hommes ne se résolvent pas à partager équitablement les richesses du capital et du travail
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    très bon film mais pour ma part, les incessants changements de langues m'ont gênée dans la bonne lecture du film surtout qu' ils ne sont pas justifiés: trois personnages allemands devraient parler allemand et non mélanger avec le français
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Vu le climat économique et politique actuel, Il était bien temps qu’on reparle de Marx (né 200 ans avant la sortie de ce film!)...mais plutôt que le penseur barbu au buste imposant passé à la postérité, on retrouve ici les jeunes Marx et Engels dans les années 1840, qui mènent une vie de bohème à Paris, Bruxelles et Manchester, perpétuellement inquiétés et menacés d’expulsion par le pouvoir en place, nouent des liens avec la nouvelle vague philosophique hégélienne et les représentants plus ou moins officiels du monde ouvrier et préparent la rédaction du Manifeste du Parti communiste de 1848. Ce sont ces années de jeunesse formatrice, les rencontres avec les grandes figures du socialisme naissant, les débats idéologiques enflammés sur les méthodes et les finalités, qui constituent le coeur du projet du réalisateur haïtien Raoul Peck...et n’échappent malheureusement pas à l’aspect “Reconstitution patrimoniale ampoulée�, même si celle-ci est relativement réussie. Dans cette optique, on attend évidemment trois choses du film : une incarnation appropriée des fortes personnalités que furent Marx et Engels (mais aussi Proudhon et Bakounine), une illustration des discussions et argumentaires qui allaient conduire à l’avènement du matérialisme dialectique et la reconstitution des effroyables conditions ouvrières de l’époque. Dans les trois cas, le film ne manque pas à ses devoirs, même si on chercherait en vain la moindre raison d’être ébloui : les événements ne se prêtent guère aux aventures flamboyantes et les discussions théoriques, pour peu que vous n’ayez pas la tête à ça, vous donneront parfois l’impression d’avoir été expédié dans une réunion de travail où vous ne connaissez ni les gens ni ce dont ils parlent. ‘Le jeune Karl Marx� ne devient vraiment intéressant que lorsqu’il aborde la vie privée et sentimentale des deux penseurs révolutionnaires, aspect généralement occulté par l’omniprésence de leurs Idées : Marx, perpétuellement dans la gêne, intransigeant, provocateur et redouté par ses pairs qu’il ne ménage pas, est marié à l’aristocrate Jenny von Westphalen qui a renoncé à ses titres et à sa richesse pour soutenir la carrière erratique de son mari : c’est Engels, fils d’un puissant industriel, qui les soutient financièrement. Ne craignant pas le grand écart idéologique, Engels, tout en théorisant l’avènement des Temps Nouveaux avec son ami, continue à travailler pour son père en tant que fondé de pouvoir, et vit en concubinage avec l’ouvrière irlandaise Mary Burns, rencontrée alors qu’il menait un enquête sur les conditions d’existence du prolétariat anglais. L’intimité des grands hommes en dit souvent plus long sur eux que les vignettes édifiantes que la Grande histoire en laisse.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2018
    Comment un tel manichéisme ose-t-il encore aujourd’hui se légitimer fresque historique ? Le pauvre paysan exploité agonise face caméra devant l’horrible agent de l’ordre en contre-plongée ; puis c’est le coup de poignard qui fait couler le sang rouge-révolte. Petit Karl était là et a tout vu ! De cette psychologisante approche bazarisée résulte un récit terne à l’hagiographie lourde. La mise en scène oscille entre ennuyeuse absence et hors-sujet – pensons ici aux scènes forestières dont le factice surréaliste frise l’outrance – mais rassemble toutefois de bons acteurs aux prestations justes et convaincantes. Le jeu sur les langues (allemand, français et anglais) illustre parfaitement le bouillonnement politique dans lequel a baigné la pensée marxiste et rend compte de sa dimension multiculturelle. Malheureusement, Le Jeune Karl Marx ne parvient pas à synthétiser action politique et vie affective, n’ayant de cesse de passer de l’une à l’autre sans élégance, comme les deux versants antinomiques d’une même médaille. Le film ne respire pas, ne fait qu’aspirer une étouffante atmosphère politique comme une fumée de cigare inhalée ; impression doublée par une composition musicale insipide. En somme, un biopic qui jamais ne surprend ni ne s’écarte de son cahier des charges, mais tombe dans tous les travers du genre. Une leçon d’histoire monochrome rouge.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 décembre 2017
    Poussiéreux, Marx ? Définitivement pas ! Dans ce biopic historique, Raoul Peck (réalisateur, entre autres, du génialissime documentaire I am not your negro) signe une oeuvre singulière, profondément ancrée dans notre époque et choisit de s’attarder sur quatre années charnières qui ont fondé la pensée de deux des plus grands philosophes du 19ème siècle.

    La suite ici : https://coupdecine.blogspot.fr/2017/11/poussiereux-marx-definitivement-pas.html
    Julien B.
    Julien B.

    9 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2019
    Un film comme il y en a trop peu : la biographie de grands intellectuels.
    La mise en scène reste très classique, frôlant parfois le téléfilm français, avec une interprétation toutefois très convaincante. Cependant l'essentiel est ailleurs, dans les dialogues remarquablement écrits qui donnent vie avec brio aux débats intellectuels de la pensée sociale critique de la première moitié du 19e siècle. Il faut saluer au passage le soin mis par le réalisateur à diriger des acteurs vraiment trilingues (allemand, français, anglais), ce qui renforce la crédibilité de l'ensemble.
    L'évolution vers la création des mouvements communistes, conçue par Marx et Engels, est bien montrée avec tout le rôle qu'avaient les conditions financières difficiles, la censure politique, les discours idéalistes, etc.
    Rod C.
    Rod C.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Film que j ai trouvé peu intéressant un survol de la pensée et des écrits de Karl Marx, on apprend peu et les personnages manquent d une dimension plus profonde
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Une belle reconstitution historique qui plonge avec réalisme dans l'époque du capitalisme sauvage et permet de mieux comprendre l'itinéraire des deux fondateurs du communisme ... et de leurs successeurs spoiler: Des phrases prémonitoires de Proudhon à Marx "ne nous lançons pas réciproquement des anathèmes" (ce que Marx fera aussitôt) ou encore "ne faites pas comme Luther qui après s'être attaqué à la religion catholique en a créé une toute aussi intolérante" (ce que se précipiteront à faire les héritiers de Marx), sans oublier ce patron expliquant pourquoi il emploie 20 enfants pour 30 adultes" si je ne le fais pas d'autres le feront, je ne serai plus compétitif et je n'aurai plus qu'à fermer" (refrain très actuel)
    . Le ver était dans le fruit, dès le début !
    Olympio60
    Olympio60

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Film extrêmement caricatural et raté . Les dialogues frisent le ridicule. On ne comprend à peu près rien aux différences qui peuvent opposer le jeune Marx, surtout préoccupé de nourrir sa famille, Engels, qui échappe on ne sait comment à l'emprise de son milieu et de son dictateur de père, Proudhon, entouré de sa cour de groupies. Tous ces gens passent beaucoup de temps à fumer, boire, battre les estrades , crier plus fort pour tenter de convaincre. Le film s'arrête en 1848 qui comme on sait est une révolution pour rien, puisque tous les régimes autoritaires reprennent leur place à partir de 1850. C'est bien ensuite que les mouvements de libération prennent de l'ampleur.
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