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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 décembre 2016
Très beau film japonais sur le respect des autres, qu'ils soient jeunes ou âgés, sur leur vécu et sur la transmission de leur savoir. Une réalisation sensible et délicate qui ne poussera jamais les personnages à se poser directement les questions dérangeantes. Quelques longueurs à la fin, rien de bien handicapants. Indispensable !
Je ne m’attendais pas du tout à voir un film aussi touchant et aussi humain avec une mise en scène assez simple mais qui reste brillante, la nourriture et la nature en particulier sont bien filmés. La photographie est très jolie, dommage que la BO soit mise de côté. Un film qui traite d’un sujet pas simple à aborder qu’est la maladie de la lèpre mais le long métrage le fait avec brio et positivité à travers le personnage de Tokue qui malgré sa maladie n’est jamais pessimiste et reste joyeuse, c’est un très beau message.
Kirin Kiki est vraiment parfaite dans son rôle qui est très très touchant, elle joue une dame d’environ 75 ans et qui fait parti des personnages les plus mignons du cinéma, elle est tellement touchante et gentille et tout ça est due à la performance de l’actrice. Kyara Uchida n’est pas très bien dirigé et en plus son personnage est un peu mal écrit et Masatoshi lui est très bon, mais le passé de son personnage n’est pas assez exploité et je trouve que pour un personnage principal, il n’est pas très intéressant, on attends avec impatience la présence de Kirin Kiki à l’écran.
Pour moi, c'était le deuxième film de Naomi Kawase depuis Shara (2004) dont j'ai beaucoup apprécié la dimension poétique et sensitive. Honnêtement j'ai été un peu déçue par Les délices de Tokyo, même si parfois j'ai eu les larmes aux yeux et que j'ai beaucoup ri. En effet, ça sent que la réalisatrice a essayé de faire cette fois un film "grand public" et surtout qui peut être apprécié par les spectateurs occidentaux : Les cerisiers en fleurs, le gâteau japonais des haricots rouges, homme qui parle pas beaucoup, mamie japonaise toute mignonne, modeste et souriante sont pour moi, qui est née et a grandi au Japon, une accumulation des clichés. Par rapport à Shara qui montrait une sensibilité incroyable qui, à mon avis, peut être comprise que par des personnes ayant vécu au Japon d'une certaine manière, il y avait clairement une différence. Au niveau du scénario, des histoires de trois personnages, complexes en apparence, n'y sont pas assez développées. Du coup, il y a un décalage entre les émotions montrés par les - très bons d'ailleurs - acteurs et l'histoire dans l'ensemble. Autrement dit, les personnages paraissent être trop émotionnelles malgré l'histoire qui n'a pas assez de profondeur. spoiler: Par ailleurs, la manière dont des personnes lépreux sont représentés et mises en scène me semble dérangeante et problématique : Il n'y a pas assez de scène montrant leurs points de vue alors que les regards de la société japonaise normative et stigmatisante ces populations sont mobilisés sans assez de critiques.
Je n'ai pas réussi à entrer dans les délices de Tokyo. C'est très lent, il ne se passe rien et donc beaucoup d'ennui. Je sais bien que c'est une récurrence du cinéma nippon mais cette fois cela ne passe pas et j'ai rapidement décroché. Seule est restée l'envie de gouter un dorayaki.
C'est bien filmé, surtout lorsque le film nous donne à voir la nature : les cerisiers en fleurs, les rivières, les rayons de soleil, etc... C'est un film plein d'humanité, de bonté, de douceur. Du coup, on se sentirait presque coupable de ne pas aimer un tel film. Mais il faut quand même avouer que c'est d'un ennui hors du commun. J'ai failli m'endormir.
Le film est touchant mais on s'ennuie un peu tellement l'intrigue met du temps à s'installer, on sent biz qu'on n'est pas dans' la chronique mais en' même temps on a du mal à voir cette histoire décoller...
Agée de 47 ans, la réalisatrice japonaise Naomi Kawase écume les festivals avec des films de très grande qualité et, année après année, elle accumule les nominations et les récompenses. Rien qu’à Cannes, où ses films ont très régulièrement droit de cité, elle a obtenu la Caméra d’Or en 1997 avec "Suzaku" et le grand Prix du Jury en 2007 avec "La Forêt de Mogari". Par contre, force est de reconnaître que, concernant le public, elle n’est suivie que par une frange assez réduite de cinéphiles qui apprécient son cinéma exigeant, son style contemplatif et sa façon de combiner les forces de l’esprit à l’amour de la nature. "Les Délices de Tokyo", son dernier long métrage, film d’ouverture de la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2015, est, de toute évidence, beaucoup plus accessible que ses œuvres précédentes : cette adaptation du roman homonyme de son ami Durian Sukegawa lui permet de greffer l’émotion que procure un mélodrame à ses thèmes de prédilection. Sans avoir l’air d’y toucher et en faisant saliver les spectateurs, Naomi Kawase aborde de nombreux sujets dans "Les Délices de Tokyo" : les phénomènes de rejet et d’exclusion, la regrettable main-mise des préparations industrielles dans la restauration, la richesse que peuvent apporter les rencontres entre différentes générations, en particulier pour la transmission du savoir, l’amour de la vie et de l’action qu’on peut rencontrer chez des personnes âgées malgré les souffrances générées par une maladie. Elle profite aussi de ce film pour affirmer qu’il y a une vie après la mort : le souvenir qu’on laisse à toutes celles et à tous ceux qu’on a aimés et qui vous ont aimé. Bien que ce film délicat et très poétique ait été tourné en pleine ville, à Tokyo, Kawase n’oublie pas, également, de montrer l’importance que revêt pour elle la nature, au travers de la passion que montre le personnage principal pour les sakuras, ces magnifiques cerisiers japonais dont on suit l’évolution de la floraison.
Une superbe histoire pleine d'humanité, de tolérance, d'écoute et d'acceptation face à l'adversité et la bêtise humaine. Seul bémol, ça donne drôlement faim de dorayaki et pas facile d'en trouver en France.
Éloge de la lenteur et du respect de la nature nourricière « les haricots ont pris la peine de quitter leur champs et de venir à nous », le film est aussi une leçon de vie sur la transmission. La reconnaissance des aînées. L'amour presque filial de ce jeune homme dont le passé redevient douloureux en présence de cette femme fragile et qui veut tenter de faire la paix avec sa mère disparue. C'est un film magnifique qui est tout à fait dans l’esprit d’un Ozu.
Une jolie rencontre transgénérationnelle entre trois personnes dont la solitude est la seule compagnie, pour un film plein de poésie mais également de longueurs.
Une vieille dame apporte son savoir-faire à un marchand de pâtisseries japonaises. Une fable exotique et culinaire pleine de saveurs et de tendresse qui se déguste avec plaisir.
Le seul film que j’avais vu de cette réalisatrice, Hanezu, longue et ennuyeuse ode à la nature, totalement absconse, n’incitait pas à tenter une nouvelle expérience. Et pourtant, ce film au rythme encore lent nous emmène dans un monde où la nature, les arbres, les fleurs, les animaux par de mystérieuses correspondances, finissent par nous envelopper dans une douce euphorie. La poésie, jamais absente, la bonté et les bons sentiments, sont ici bien dosés comme dans une recette de pâtisserie et ne gâchent pas le plaisir de déguster ce film du genre « feel good » sur le mode japonais. La qualité de l’interprétation permet de dépasser les faiblesses d’un scénario sans surprise ou des dialogues trop convenus.
Un conte humaniste très didactique qui lasse par son aspect contemplatif ainsi que sa lourde moralité. Dommage car le film débutait par une ode culinaire sensuellement légère dans un cadre esthétique délicatement filmé. Une poésie trop plaintive.
un bijou. un film léger et poétique sur la transmission, le rejet, la filiation, l'harmonie avec la nature. on se croirait dans un Miazaki...en film. les plans sont superbes et les acteurs extraordinaires. à découvrir ABSOLUMENT. on aimerait que ça ne s arrête jamais.
Pas fan des films Japonaise peut importe le genre même si je dénie pas la qualité de certains. Plus sa avance et plus je commence à adhérer à cette frome de cinématographie. A la fois doux, fin et plein de délicatesse... LA lenteur se fait ressentir ; mais on sent qu'elle est calculée donc ne durera pas indéterminablement. Coté histoire, il s'agit d'un très beau film dans la plus pure tradition des drames venant du pays du Soleil... Coté histoire, on part sur un synopsis ou l'on démarre sur un scack de quartier et ou l'histoire d'un cuistot (possédant un grand talent culinaire) vont être remis en cause par un vieille cuisinière familiale. tout le long du film, on explore 2 exception de la cuisine ; mais également de la vie à explorer ; le long des cycles des saisons (ici, celui du fameux cerisiers japonais) et celle de la vie. LE trio joue agréablement et montrent un réel talent grâce à un charisme fort. Allant même jusqu'à montrer / survoler l'existence sur l'ôde inter-générationnelle (enfin comme cela se passe dans ses pays là). Mais si il n' y avait que cela. Admettons. Mais c'est également un drame sur la bétise humaine, l'handicap et à contrario la visiellesse. Bref, passons cela ; le film pondérée, touchante et en même juste et sensible jusquè la fin du film. C'est sans doute pourquoi (voulant faire passer plusieurs "petites" chose) que le film arrive à nous toucher parfois sans même qu'une situation se fasse. Idem pour le coté sensible et juste qui arrive malgré tout à tenir le rythme (c'est d'ailleurs qui qui en 1er lui fait passer l'émotion ; pour le début relativement douce). LE film monte en intensité au fur et à mesure que monte la puissante. On ressort du film avec une réflexion de la vieille dame, dont une qui n'ait pas ; à oublier =) Même sans réussir sa vie nous pouvons un sens à notre existence... Et pour le clôre le, film il n'y avait pas grand chose d'autre à redire. Après plus appréciable pour les amateurs de gastronomie ou les fils Asiatique, mais commençant à apprécier ce genre ; quelques soient le style (horreur, drame, animation...). Les Japonais ont évolués par rapport à il y une bonne decennie (ou alors les étaient encore plus tabou). Mais pour cette oeuvre, sa s'apprécie.