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Dominique B
8 critiques
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4,0
Publiée le 3 février 2016
La transmission du secret de fabrication d'un gateau japonais devient leçon de vie : très belles photos, jeu des acteurs et réalisation d'exception ; presque deux heures sans un temps mort sur un tel sujet un exploit.
Superbe ! Tendre, délicat, subtil, ... Merveilleux moment de cinéma. Dans un décors minimaliste, avec peu d'acteurs, le film arrive pourtant à nous emmener dans la complexité des relations interpersonnellex au Japon.
On a bien compris le gentil propos du film. Mais pourquoi le livrer de façon si pesante ? Redondante ? Naïve ? Lente ? Appuyée ? En un mot fatiguante ...
La condition des lépreux au Japon était sans doute une découverte pour beaucoup et elle constitue l'élément le plus intéressant de ce film. Le problème est que ce ressort arrive assez tard dans un scénario finalement trop linéaire. C'est dommage car le sort réservé à Tokue est très émouvant, mais cela ne compense que trop peu un film pas assez ambitieux et un peu longuet.
Merveilleux film humaniste dans lequel une mamie grâce a son savoir faire culinaire va faire retrouver le goût a la vie a un homme désabusé. Tout est fait en finesse et avec poésie et on se laissera porter par cette atmosphère jouissive.
J'avoue que je n'étais pas partant pour voir ce film mais on m'a proposé de le voir donc je me suis dis pourquoi pas. A vrai dire, je ne serai pas trop dire si j'ai aimé ou pas dans le sens ou y a du pour et du contre. Ok, il y a de belles images, des personnages attachants, de la "poésie", etc. mais le problème c'est que comme trop souvent, le côté triste et émotif ressort trop et en 2016, c'est intolérable. J'en ai marre de voir des longs métrages avec les pseudos morales (on se croirait dans les prod' américaines), les larmes, les trucs trop simples du genre "la mamie attachantes". Je veux autre chose surtout de la part du cinéma asiatique qui m'a habitué à beaucoup mieux et je dirai même à des "tueries" en tous genres. Là, je me suis un peu ennuyé surtout que ça traîne surtout vers la fin ou 20 minutes en moins n'aurait pas été de trop (sacré phrase de ma part). En même temps, les acteurs sont vraiment convaincants car très naturels, les histoires croisées des protagonistes sont bien faites, le côté cosi est intéressant mais hélas, il n'y a que ça. J'ai mis la moyenne car "Les Délices de Tokyo" la mérite mais tout juste à mon avis. A vous de voir à présent. 10/20.
On le sait, la technique de Naomie Kawase est sous couvert d'instabilité d'une précision redoutable quand il s'agit de transmettre en douceur les états d'âme des personnages. Film mineur par le parcours de ses personnages, les délices de tokyo se contente de créer des harmonies, ce qui est déjà pas mal.
Mme Naomi Kawase m'avait plutôt charmé avec son dernier film: Still the Water (2014), cette fois-ci on change un peu de milieu et on se concentre principalement sur les dorayakis et la petite vie bien triste de nos trois personnages. Le film est lent mais très apaisant, la mise en scène reste simple mais plus que correcte, certains plans sont très beaux et les acteurs sont très bien. Seulement voilà, je ne me suis pas attaché aux personnages et en particulier à la vieille folle qui en a certainement fait pleurer plus d'un. Je n'ai pas non plus accroché à leur histoire (commune ou respective) mais ça ne m'empêchera pas de vous le recommander si vous rechercher des films apaisants et un peu poétique.
L'histoire d'un rêve particulier, celui d'une vieille dame voulant s'accomplir dans une modeste échoppe à sandwichs, dits dorayakis au pays du Soleil Levant. Simplicité de l'intrigue, lenteur assumée, humanité transpirant à tous les plans, ce conte intime touche droit au but. À travers ce bout de la lorgnette, c'est l'opposition de deux mondes qui est esquissée à travers les interventions rugueuses de la patronne de Sentaro, les différentes conceptions du commerce, la bataille entre le fond (l'excellente recette de Tokue) et la forme (son apparence physique déclinante à cause d'une maladie de peau). La prévisible fin ne gâche rien de l'émotion, l'essentiel était ailleurs, dans la poésie gastronomique.
Les délices de Tokyo est la rencontre entre un homme mélancolique, presque triste de vendre ses dorayakis sans ambition, et Tokue, une très vieille dame aux mains déformées qui souhaite se faire embaucher pour préparer avec lui ces gâteaux fourrés aux haricots rouges confis. Alors que le duo fait recette, une rumeur commence à circuler au sujet de la lèpre de Tokue. Mais le commerçant voit en cette dernière, l’opportunité d’un succès qui va au-delà de la vente de pâtisseries. La vieille dame lui redonne le sourire, lui redonne goût à la vie. Dans la délicatesse digne d’un conte, les échanges entre les deux protagonistes ainsi qu’avec la jeune collégienne sont bouleversants. La pudeur et la retenue font de cette œuvre une réflexion particulière sur l’acceptation de la différence et la médisance des autres. Malgré la difficulté de faire face à ce poids, la vieille dame reste toujours optimiste et c’est ce qui rend le film intensément touchant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44