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Emma Schell
9 abonnés
107 critiques
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4,5
Publiée le 4 avril 2016
Recette pour 8 dorayakis à la purée de haricots rouges : 2 œufs - 120 g de farine - 80 g de sucre - 1 c à c. rase de levure chimique - 30 ml d'eau - 1 c à soupe de miel – sel - 125 g de haricots rouges (azukis) - 100 g de sucre et 25 cl d'eau. Pas d’affolement quant à la préparation des dorayakis, Tokue va partager avec nous ses astuces et conseils pour en réaliser de savoureux. Clairement, il faut du temps (ne pas hésiter à se lever avant le soleil), de la patience (prévoir 5-6 heures) et être à l’écoute du monde qui nous entoure pour être à la hauteur ! Pendant plus d’une heure, on a la sensation de suivre une émission de cuisine type « Petits Plats en Equilibre » avec alternance de plans serrés sur les ingrédients, la marmite, la cuisson et le plaisir gustatif des clients. Pour lentement, mais surement, basculer vers du « lourd », de l’émotion qui vous prend à la gorge et ne vous quitte plus ! Quelle rencontre entre ces deux écorchés vifs ! La vie ne les aura guère épargnés mais ensemble, un semblant de bonheur parait accessible AVANT QUE.... Pour en savoir plus, je vous encourage à aller voir ce film intimiste et poétique qui m’a enthousiasmée tant par le sujet (attention, penser que ce film ne se réduit qu’à un cours de cuisine comme semble le faire croire le synopsis serait une erreur), que par la réalisation (qui n'est pas s'en rappeler Terrence Malick et son magnifique True of Life), ainsi que le jeu tout en sobriété des acteurs (émouvante Kirin Kiki). Petit conseil (à suivre ou pas, mais je vous aurai prévenu) : ne pas choisir la séance de 21 heures si vous êtes un tantinet fatigué ! Ma camarade de ciné peut en témoigner, elle a tout bonnement piqué du nez entre la 75ème et 89ème minutes ;-)
C'est long. Très long. En soi le film n'est pas mal, mais ce qu'on retiendra surtout c'est l'interprétation, le reste étant un peu vide. On assiste à la rencontre entre trois êtres qui ont été blessés par la vie de différentes manières, une rencontre entre les générations également. Sans être original, le thème est toujours intéressant, mais pourquoi tout avait tant besoin de traîner en longueur? La finesse dont fait preuve le réalisateur, à force d'être rabâchée, se transforme en lourdeur, et finalement, on se prend à attendre le moment où on pourra sortir de la salle. Quel dommage.
C'est une belle histoire, aucun doute là-dessus. Sentaro travaille sans réelle passion, il confectionne ses dorayakis, qui ont vraiment l'air bon par ailleurs, et rencontre Tokue qui est une passionnée. La cuisine est le thème principal du film, mais c'est l'amitié entre cette vieille femme et ce cuisinier que tout le film se concentre. Ils s'entraident, se donnent l'un à l'autre ce qui lui manque. La scène finale est très belle, forte de sens. La musique est bien choisie et la photographie est très travaillée également. Reprocher au film d'être un peu lent est une ânerie en soi, car c'est le propos du film d'être lent, de faire évoluer une amitié. Il ne se passe pas grand-chose dans ce film, ce sont juste des gens qui vivent, qui s'apprécient.
un film impressionnant qui avec 3 fois rien m'a tenu pendant 2h. Il esquive tous les attendus, toute la mievrerie, tout le pathos pour ne livrer que l'essence des personnages.
Un film magnifique, qui nous montre que la beauté peut surgir de choses simples comme la cuisine. Un vendeur de dorayakis (des pancakes fourrés d’une pâte de haricots rouges) mène sa petite vie d’une manière désabusée, du moins c’est ce que laisse penser la première scène, où on le voit marcher en traînant des pieds. Un jour, une vieille femme, jouée par Kirin Kiki, une actrice très populaire au Japon, le supplie de l’embaucher afin de parfaire sa recette des dorayakis qui la laisse un peu sur sa faim. Avec cette aide précieuse, le jeune vendeur retrouve sa raison d’être et reprend peu à peu le goût du travail bien fait. Ce duo fonctionne très bien à l'écran, et quelque chose de joyeux, de délicieux se dégage du film. Vu que c’est un film japonais, on n’échappe pas aux cerisiers en fleurs. Mais on est loin du cliché puisque tout cela a été mûrement réfléchi, que ce soit le rapport à la nature, ou bien à la cuisine, qui est filmée avec une sensualité rarement atteinte au cinéma. Bref, un des films qui ont marqué 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
Que dire sur ce beau film, c'est qu'il apporte une grandeur d'âme, par sa simplicité et la puissance qu'il dégage, de l'humilité, de l'humanité et une réelle grandeur. Réalisation, photographie et acteurs de premier choix de par leur authenticité.
Très joli film, chaque personnage est touchant. On découvre Tokyo et les fameux doryakis, ça donne vraiment envie d'en manger ! L'actrice qui joue la vieille dame me fait un peu penser à maître Yoda parfois :) A voir et à revoir !
Une histoire d amour, d' amitié et de transmission a travers le parcours de 3 âmes blessées par la vie. Sur ce point de depart pas plus bête qu'un autre la réalisatrice Naomi Kawase (dont c est le premier film que je vois) nous entraine dans un véritable calvaire filmique. Les scènes ne suscitent aucune émotion tant elles se répètent ad nauseum. La réalisation pseudo poetique empilant les clichés naturaliste est moche et redondante , le scénario ronflant et aucune séquence ne procure un sentiment autre que le profond ennuie. Un film profondément mauvais qui échappe au fiasco intégral grace a son acteur principal Matasoshi Nagase qui arrive a s en tirer grace a son charisme naturel. Pour le reste fuyez ce kouglof empathé et sans aucun intérêt.
Il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être bouleversé par cette fable qui sublime la culture japonaise, notamment la célébration des saisons, tout en soulignant ses impasses et paradoxes (l'intolérance, l'exclusion, etc). Les acteurs parviennent à donner corps à de véritables portraits psychologiques d'une grande finesse bien avant que la narration donne des clefs pour les comprendre. Une intelligente, belle, et authentiques réflexion sur les liens humains, la transmission et le sens que chacun peut trouver dans l'existence, qu'il "réussisse" ou non.
Tendre émouvant et beau, mais un peu tout en longueur. Mais j’ai tout de même beaucoup aimé. Une histoire d’homme et de femme au destin brisée qui se battent pour vivre encore et être heureux.