Malgré un scénario qui se dessine assez vite, Le grand bain est un bon film par sa mise en scène, grâce à ses acteurs, et surtout grâce à sa façon d’aborder les choses et parler de sujet comme la vision de la masculinité, la société et ses personnes en difficultés avec une légèreté et un certain second degré. Une façon de montrer la vraie vie.
Comment ce film a t il pu générer tant d’entrées ? Nul, vraiment à tous points de vue. Scénario mauvais, intrigue téléguidée, pauvres acteurs entraînés dans cette sombre aventure de niveau zéro et insupportable pour l’humble cinéphile que je suis. L’ami de Guillaume Canet est il à ce point glauque, inconsistant et dénué de fond pour pondre un navet pareil ? Mystère en ce qui me concerne pour un phénomène franco-français dont le succès reste, inexplicable.
Un intro prometteuse, quelques dialogues marrants et spontanés, des acteurs de luxe (surtout Catherine et Anglade) Mais alors le reste... Un sénario fin comme un papier de cigarette, dont les seuls fils conducteurs sont la loose et la morosité. spoiler: Pourquoi et comment nos amis se retrouvent à pratiquer la natation synchronisée, parviennent à s'inscrire au championnat du monde pour représenter la France et à gagner ???
spoiler: Les actrices héritent toutes de rôles convenus et caricaturaux (toutes !)
La scene du couché de soleil est à elle seule une guimauve écœurante.
Bref un faux feel-good movie, qui s'inspire, pour ne pas dire pire, du fameux full monty. La note de la presse est incroyablement indulgente et flatteuse !!!
Une comédie dramatique qui ne tombe jamais dans le mélodramatique. On suit ce groupe de bras cassés qui se trouve un second souffle, le tout sans être trop lourd ni trop ennuyeux.
On est très loin de la comédie potache entre potes, non là, on est dans l'approche du drame quotidien, de l'ennui, des habitudes, de l'enfermement, de l'oisiveté, du ras le bol, des drames quotidiens, grands et petits qui jalonnent la vie. Tous les personnages ont leurs blessures, tous, essaient d'oublier leur vie misérable en se retrouvant dans un bassin, puis dans les vestiaires et enfin au bar du coin. Et c'est le casting qui est la vrai force de ce film, tous sont formidables, d'humanité, de faiblesse, de bêtise, on apprend à aimer ses personnages au fur et à mesure que l'on s'approche d'eux. On s'attend à une franche rigolade et on se prend une belle tranche de vie. C'est beau, tous les acteurs sont formidables, les rôles féminins ne sont pas en reste. C'est vraiment à découvrir.
Une bande de losers dépressifs forment un club de natation synchronisée masculine du dimanche, et décident de tenter le championnat du monde ! "Le Grand Bain" n'est pas sans rappeler "The Full Monty", le portrait de la crise économique en moins. On retrouve ce groupe de personnes au bout du rouleau mais terriblement attachants, que l'on a envie de voir remonter à la surface, et qui subiront rebondissements et brimades en tous genres pour s'exercer dans une discipline déconsidérée. "Le Grand Bain" bénéficie de la qualité de ses interprètes, qui trouvent le ton comique juste, sans en faire trop en quarantenaires dépressifs et, pour certains, méprisés par leur famille. Ceux-ci portent de très bonnes répliques, et se retrouvent dans des situations amusantes. Si la structure globale du feel-good movie est parfois prévisible, l'humour fonctionne bien, et la mise en scène de Gilles Lellouche est bien plus sensible que l'on aurait pu croire. Succès populaire mérité en 2018, "Le Grand Bain" est donc un comédie agréable et humaine.
« Va te faire f***** avec ton allure de femme à crédits ! », balance à propos, mais sans intérêt, une épouse de loser vers la fin du film. « Va te faire voir avec ton film à subventions CNC » pourrait-on, tout aussi méchamment, dire à Gilles Lellouche. Car, si l’intention est salutaire de faire un film contre la médiocrité entretenue, et pour le sens de l'effort, encore faut-il montrer l'exemple. Or, avec sa ribambelle de ratés sociaux, Gilles Lellouche nous amène parmi les abysses du cinéma français contemporain : écriture scénaristique superficielle, sens esthétique épisodique, rebondissements sortis de nulle part. Toutefois, tout n’est pas noir, quelques scènes valent le détour : Benoit Poelvoorde s’entrainant à retenir son souffle (hilarant), Leila Bekhti les menant à coup de trique (entrainant !) ou encore les scènes de stress à l’approche de l’instant fatidique. Il n’en reste pas moins que cette « comédie » est bien trop longue, sans rythme, rarement drôle malgré les tentatives, et insuffisamment travaillée pour servir son propos sur l’effort nécessaire à la réussite, l’envie qui nous tire vers le haut, le soupçon de folie qui nous sort de la médiocrité.
Une comédie qui se déploie dans bien d'autres dimension que celle du "feel good", bien que très réussie elle aussi. Le jeu d'acteur est pointu et le travail d'écriture sur les dialogues se fait sentir : c'est drôle, il y a du rythme. Un film agréable qui rafraîchît.
Mais comme ca fait du bien une comedie francaise avec une bonne histoire + un vrai scenario + des bons acteurs bien diriges, de vrais bons moments de comédie , bref une reussite
Empêtré dans un quotidien médiocre, le bonheur et l'épanouissement restent à portée. Gilles Lellouche nous régale dans une comédie jamais trop lourde, jamais trop chiante.
Tout est laid dans ce film : les acteurs ( femmes incluses), le montage en sketchs , le scénario improbable, les gags qui tombent à plat, la bande son. Full Monty du pauvre et des dépressifs. Comment ce nanar a-t-il pu séduire les critiques ? Naufrage total.
Inévitablement, on pense aux liens avec un certain type de comédie sociale qui fait les beaux jours du cinéma british (Full Monty et quelques autres). Inévitablement on a envie de comparer, et ce ne sera pas toujours à l'avantage du Grand Bain, qui souffre d'un certain déséquilibre dans le traitement de ses personnages et d'un humour pas toujours bien dosé: on passe du lunaire à l'hystérique, entre un Philippe Katerine dont je ne saisis pas la "hype" qui l'entoure et une Leïla Bekhti qui, pour le coup, écrase tout le monde. La mise en scène ne fait pas d'éclat mais déroule sa partition sans à-coups, sur un scénario qui s'avère finalement très conformiste et pas si décalé qu'on aurait pu le penser. Le résultat est tout de même sympathique.