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Ghighi19
67 abonnés
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4,0
Publiée le 4 septembre 2019
Encore une bonne surprise de comédie ! un modèle même de petit bonheur d'écriture . Je suis pas super bon public pour les comédies et encore moins pour les françaises mais là justement c'est intelligent drôle donc et aussi émouvant . Heureusement qu'il y a encore cette qualité et pas que les films de Dany Boon avec son ego démesuré et les Tuches ! Merci pour ceux qui peuvent aimer rire sans le gras !
Je suis plutôt déçue de ce film... en effet vu l'engouement médiatique atour de ce film je m'attendais à autre chose. Je l'ai trouvé assez ennuyeux je l'ai regardé en 3 fois ...je trouve les scènes sur jouées, les danses dans la piscine évidentes de doublure, bref je ne recommande pas !
La recette très américaine du feel-good movie (personnages humiliés puis réhabilités) est respectée avec un certain savoir-faire. Les dialogues sont plutôt bien écrits et les acteurs, excellents, constituent le principal atout du film. Pour le reste, on nage en pleine caricature, ce qui ne poserait pas de problème si le scénario n’avait pas ce vernis réaliste consistant à aller chercher toute la misère du monde comme unique caractérisation de ses personnages (alcoolisme, endettement, dépression, handicap, précarité, tout y passe). Ce melting pot m’a paru contreproductif et finalement plus condescendant (ou au mieux naïf) que bienveillant. Philippe Katerine, par sa fantaisie d’acteur, réussit à s’abstraire de l’étiquette « misère sexuelle » qu’on a voulu coller à son personnage. Quant à Alban Ivanov et Balasingham Thamilchelvan, les deux inconnus du casting, ils n’ont carrément droit, pour le premier, qu’à une caractérisation minimaliste et, pour le second, à une réplique sous-titrée et un running gag douteux sur ses origines.
Une espèce de remake de Full Monty, à la française et en vraiment mieux ! Beaucoup de belles choses, de bonnes choses, quelques surprises, beaucoup d'humour. Vraiment un chouette film qui vous réconcilie avec l'humain.
Comment peut on qualifier ce film de FELL GOOD MOVIE. Ce film est déprimant, ennuyeux, lourd, presque malsain par moment. On passe son temps a attendre que quelque chose se passe, seule effectivement l'arrivée de Leila Becki ramène un peu de punch à l'histoire et encore.
Je ne prend jamais le temps de rédiger une critique mais ce film était tellement nulle que ca valait la peine de prendre le temps de prévenir les autres, heureusement que je n'ai pas payée une place de ciné pour le voir.
Je ne suis peut être pas intellectuellement assez élevée pour comprendre ce film au vu des critiques positives. Mais franchement on ne peux décemment pas dire que ce film fait rire !
Une bonne comédie amusante, pas beauf, assez tonique et bien interprétée par un sacré casting – et c’est le moins connu, Philippe Katerine, qui est le meilleur ! Gilles Lellouche en met un bon coup sur le culte de la performance et aussi sur les hommes, bien connus pour savoir moins encaisser que les dames ! On se régale des dialogues et ce n’est pas nunuche. Ça change des comédies ordinaires ! Et c’est vrai que ça fait remake de « Full Monthy ». Et alors ? Il n’a pas la primauté mais il est aussi amusant.
Une chronique douce-amère largement portée par sa troupe d'acteurs dans des rôles parfois surprenants. C'est pas non plus le grand plongeon, la faute notamment à une fin béatement niaise.
Très sophistiqué, empruntant çà et là son imagerie à de grands succès populaires – on pense à Mommy ou à La La Land pour les jeux avec le format de l’image – pour finalement remixer la sempiternelle soupe misérabiliste, Le Grand Bain aimerait être le vestiaire du malaise contemporain, un lieu où s’expriment et se résolvent les frustrations et les peines, les violences et les rejets. L’engouement critique qui a suivi le matraquage publicitaire – bande-annonce en boucle dans les cinémas des mois avant la sortie en salles, affiches nombreuses, omniprésence sur les plateaux de télévision – atteste la mainmise d’une famille made by Canet sur le film de potes français et, plus largement, sur le divertissement familial. Le souci, c’est que l’acteur-réalisateur, en dépit des idées, a la main lourde et ne lésine sur aucun poncif, renchérit sans cesse, martèle le social comme s’il s’agissait d’un punching-ball tire-larmes. La mère handicapée, le fils qui n’en est pas loin, des ruptures amoureuses, de l’alcoolisme, de la dépression. Menu Maxi Best Of de la souffrance, plongé au fond d’une piscine chlorée. Le résultat pique les yeux, à condition d’opter pour les lunettes du conformisme critique. Reconnaissons néanmoins une ouverture audacieuse, ainsi qu’une scène de compétition finale très réussie. Reconnaissons également le talent de Mathieu Amalric qui parvient à illuminer chaque plan dans lequel il interfère par son mal-être burlesque. Derrière son titre gonflé, Le Grand Bain n’est que le petit bassin de la comédie française, un endroit où tout le monde a pied, sans vertige ni risque encouru. Trop long pour ce qu’il a à raconter, trop soucieux de tirer profit des maux qu’il entend guérir, le film choisit la vulgarité tant dramatique que relative à l’écriture de ses dialogues en guise de cure comique. Petit.
Pour être franc, je m'attendais à du plus drôle et plus original. L'histoire a un gout de déjà vu, effectivement à la full Monty, la bande qui fait des con... avec ses pb persos en arrière plan style "petits mouchoirs". On sent l'inspiration Canet, Dujardin etc...
Par contre, sur la forme, il y a une véritable originalité qui se dégage par rapport aux autres : images et paysages recherchés, musique bien choisie pour quadra en pleine nostalgie... Mais ça ne suffit pas pour se passionner pour cette équipe de bras cassés. spoiler: Avec une fin qui manque franchement d’originalité, sans surprise.
Après avoir posé les situations de chaque protagoniste, Lellouche se régale à jouer avec son groupe, chacun ayant sa personnalité, parfois drôle, parfois tendre, jamais misérabiliste. Cette comédie est le haut du panier du made in France la où All Inclusive touche le fond. Un vrai régal de justesse servi par un casting haut de gamme qui s'est investi dans le film.
Poussif, lent, linéaire et chiant... voilà comment je résumerai ce film, que l'on m'avait pourtant bien vendu. Au final, malgré un joli casting, malgré de belles promesses par une jolie mise en bouche, on tombe dans LE film français chiant par excellence... La faute, sûrement, à un Gilles Lellouche encore trop frais derrière la caméra. Beaucoup de choses à revoir malgré de belles intentions et une morale finale maladroite.
Un film qui met en avant des dépressifs, chômeurs, marginaux quadras ou quinquagénaires c'est pas si courant, et encore moins courant de les faire participer à de la nage artistique. Pourtant ce film n'est pas juste bon pour cette originalité : les dialogues, l'enchaînements des scènes, le rythme, l'humour et l'humanité qui s'en dégage sont autant d'ingrédients participant à sa franche réussite, et on a plaisir à retrouver une brochette de comédiens talentueux : Poelevoorde, JL Anglade, Leïla Beikhti, Marina Foïs ou la jeune Noée Abita.