Un bon film comme beaucoup qui ne sait pas se détacher des autres films du genre mais que dire , le film est bon . Les acteurs sont bons , le scénario est correct , il apporte une réflexion de sociologie . 14/20
S'il est difficile de voir ce qui a pu susciter un tel emballement médiatique à sa sortie, on passe tout de même un bon moment devant ce feel-good movie en mode mineur, porté par des acteurs hyper charismatiques. On n'oublie tout de même pas qu'on est chez Gilles Lelouche : nuance et subtilité ne sont pas vraiment au rendez-vous.
Film un peu bizarre qui peut avoir des moments hilarants et l'instant d'après pédaler dans la semoule et donner l'impression que l'histoire n'avance pas. Ça met un peu de temps à se décanter au début, la première heure a pas mal de longueurs mais heureusement ça s'emballe sur la fin. A l'arrivée on a passé un bon moment avec cette belle brochette d'acteurs.
Rarement vu un film cumuler autant de clichés ! Tous ces hommes sont malheureux mais aucun ne parvient à nous émouvoir et à nous toucher. On passe trop vite de l'un à l'autre sans avoir le temps de s'attacher à tel ou tel personnage. Et que vient faire celui du Sri Lankais dans le groupe? A quoi sert-il ? Il n'est ni drôle ni émouvant, il n'existe tout simplement pas ! Ce film est un ratage de la 1ère à la dernière minute car on ne croit pas une seconde aux malheurs simultanés de ces bonshommes. Le seul capable de nous attirer un minimum de sympathie est celui joué par Guillaume Canet, toujours excellent acteur et qui fait de son mieux pour donner un peu d'épaisseur à son rôle. Il réussit même l'exploit de rater l'une des dernières scènes qui est spoiler: la représentation de la nage synchronisée aux championnats du monde : ralentis, coupes, musique différente de celle qui est réellement diffusée , tout cela pour...nous émouvoir ! Seule réussite, le choix des titres musicaux aux génériques, Tears for Fears et Imagination ! A force de vouloir plaire au plus grand nombre, Lellouche rate son film et plonge le spectateur dans un ennui gêné.
Le scenario a un fort potentiel, mais il se resume qu'à un humour grassouillet (fait d'insultes, de cris et de baffes) et les messages restent en surface. Des commentaires dérangeants ("si elle dit non faut pas insister", "mais si faut insister"). Le film avait un enorme potentiel pour passer un message sur l'egalité des genres, dire non à la masculinité toxique. Mais il ne s'engage pas dans ces revendications, et les dialogues restent en surface et au statut de gag. Quel dommage.
Il n’y a que les films français réussis comme celui-ci qui donnent la chair de poule comme ça. Il a tous les ingrédients d’un bon film : une bonne BO, des personnages humains, un bon casting, du rêve, de l’amour. Non déplaise aux mauvaises langues, tant pis pour vous si vous préférez les blockbusters américains
Comédie sympathique et assez amusante à regarder avec des acteurs tout autant sympathiques mais spoiler: la fin, dans ce genre de scénario c'est toujours la même !
"Le grand bain" ou la quintessence du "feel good movie" à la française. Sorti en mai 2018 après avoir été projeté à Cannes hors compétition, le deuxième film en qualité de réalisateur de Gilles Lellouche a reçu un accueil dithyrambique de la critique qui ne lui a trouvé pratiquement aucun défaut. Il faut dire qu'échaudé par l'échec cuisant et justifié de "Narco" en 2004 et lorgnant sur les recettes employées par son ami Guillaume Canet pour son film de potes, succès de l'année 2010 ("Les petits mouchoirs"), il a cette fois-ci coché toutes les cases utiles du moment. Aidé par Ahmed Hamidi et Julien Lambroschini pour l'écriture du scénario, il a en effet délibérément surfé sur la vague féministe du moment. Les hommes c'est bien connu sont depuis des lustres des goujats dominateurs qui désormais doivent payer leur dette vis à vis d'une partie de la gent féminine enragée, à coups de dénonciations sur "me too" ou sur "Balance ton...". Les femmes sont en rogne contre ces messieurs qui ne leur laissent pas assez de place et se moquent d'elles quand elles jouent au foot, Gilles Lellouche va tenter en les faisant entrer dans son "Grand bain" de les réconcilier avec l'autre moitié de l'humanité. Huit loosers pour la plupart quadra ou quinquagénaires vont se lancer le défi incroyable de devenir champions du monde de danse aquatique (tout un programme!). La philosophie surpuissante du film consistant à "faire entrer un rond dans un carré et inversement" (sic!!!) est exposée doctement en entame par la voix rauque de Mathieu Amalric. La maxime a le mérite d'être claire, Gilles Lellouche n'a pas l'intention de faire dans la nuance. On ne sera pas déçu. Outre le mérite, maintes fois souligné lors de la promotion, des huit acteurs à exposer leurs corps dénudés qui ne sont pas ceux de jeunes athlètes, on peut aussi les gratifier d'avoir accepter d'endosser des rôles tellement caricaturaux qu'ils ont souvent bien du mal à les défendre, devant recourir à des mimiques qui trahissent leur inconfort plus qu'elles ne participent à faire avancer l'histoire ou à nous arracher un sourire. Un revendeur de piscine en quasi faillite pour ne pas avoir pensé plus tôt que le climat régional n'était pas propice à son commerce (Benoit Poelvoorde), un chef de chantier acariâtre qui martyrise sa petite famille après avoir été lui-même malmené par sa maman (Claire Nadeau) qui lui rappelle combien il est laid à chaque fois qu'elle le voit, un improbable rocker (Jean-Hugues Anglade) de salles des fêtes sexagénaire qui ne s'est pas encore remis de n'avoir pas intégré les Rolling Stones, un chômeur (Mathieu Amalric) dépressif au tempérament lunaire qui ne sait plus très bien où il habite et que sa femme (Marina Fois) patiente, soutient comme elle le peut et enfin un maitre nageur (Philippe Katerine) à la voix de fausset, sans doute encore vierge faute d'avoir su prendre à temps le bateau pour quitter "L'île aux enfants" (émission de télévision très populaire des années 1970). Pour se hisser jusqu'au titre, la petite bande sera encadrée tout d'abord par une ex-championne de la discipline (Virginie Efira) alcoolique, en déshérence sentimentale puis par son ex-partenaire (Leila Bekhti) devenue paralytique, incapable de parler sans hurler et injurier et qui cerise sur le gâteau, ne rechigne pas à frapper ses dociles élèves avec une cravache. Tous ces personnages improbables qui dans la vraie vie ne tiendraient pas plus d'un quart d'heure réunis dans la même pièce, vont former un groupe uni à la vie à la mort qui pour souder son osmose a choisi de faire du vestiaire de la piscine un cabinet de psychanalyse improvisé où chacun raconte ses malheurs en maillot de bain, allongé à côté de ses camarades d'infortune, grimaçant à qui mieux-mieux devant tant de mal-être intérieur. C'est ce que l'on appelait autrefois "délivrer un discours infantilisant" ou plus vulgairement faire "prendre des vessies pour des lanternes". Aujourd'hui cela s'appelle "entrer en empathie" ou encore être un militant proactif du "vivre-ensemble". Mais Gilles Lellouche était certainement dans le vrai car avec ses plus de quatre millions d'entrées, le film a réussi à rentabiliser un budget plutôt élevé pour un film national sans effets spéciaux (un casting de choix ça se mérite!). Pour être tout à fait juste, il faut saluer la prestation de notre équipe nationale de "cabossés" de la vie qui face à des athlètes musclés et affutés est allée jusqu'en Norvège (la seule partie réjouissante du film) pour ramener le titre mondial de natation synchronisée masculine. Cocorico !!
Bon petit film à la Française. Une bande de loosers qui ont des vies catastrophiques et qui créent une équipe sportive improbable. Léger, drôle, pas le meilleur film des ces dernières années, mais super sympathique car il y a ce petit rayon d'espoir et de gaïté qui illumine les vies si pathétiques des protagonistes.
Une incroyable surprise! Les acteurs – qui sont, je pense, très très bien dirigés – font de cette histoire quelque chose de grand. Notamment: Philippe Katherine en employé municipal, gentil de façon entêtée et touchante, puceau tardif (enfin, pas tout à fait!);******** Jean-Hugues Anglade en vieux rocker looser et passionné, père à côté de la plaque mais qui ne lâche rien;**** Virginie Effira en maître-nageuse en dépression sous-marine, qui fume et fait la lecture à haute voix;**** et les autres, tous incroyables, et évitant leur travers habituels. Pour lier tout ça une bonne volonté chevillée au corps, presque une politesse pour les causes désespérées. Une trouvailles géniale et qui donne bien le ton du film: Avanish (Balasingham Tamilchelvan), le tamoul de l'équipe, ne parle qu'en tamoul et chaque fois qu'il donne son avis, les autres lui répondent tout à fait naturellement («Tu ne peux pas dire ça!», «Avanish a raison sur ce coup»), comme s'ils parlaient tous tamoul couramment. On met un peu de temps à s'en apercevoir et c'est réjouissant.
Une bonne comédie sympathique. De là à être présenté comme un grand film français non! certes il y a beaucoup de bons points, mais rien d'extraordinaire non plus. Un gros point fort, c'est le casting, c'est indéniable, il y a un bon groupe de bras cassés ici et c'est vraiment plaisant. L'humour est bien présent mais par petites pincées, sans plus, pas d'humour lourdingue ou trop prononcé. On suit donc leurs aventures avec plaisir et sans regarder sa montre. J'ai un petit bémol pour la fin du film qui tombe trop dans le happy end,et la facilité avec la victoire finale au concours de nos "héros"; Autre petit bémol, l'histoire personnelle des personnages est un peu bâclée, survolée. Pour certains,c'est un peu plus approfondi que pour d'autres. Et il y en a carrément dont on ne sait rien, comme le personnage de Alban Ivanov ou
Je viens de voir "le Grand Bain" sur Canal , et vu le positif médiatique à sa sortie , je dois dire que je suis resté un peu sur ma faim...Certes l'idée est originale , se veut décalée, surprenante mais on a du mal à s'attacher aux personnages ...loin d'ètre un chef-d'oeuvre, dialogues et scénario à la marge voir un peu ennuyeux par moment..c'est pas le tout de mettre des acteurs "Bancable". j'attendais plus , c'est parfois émouvant, 1 ou 2 rires sans plus mais pas le film de l'année..A la limite mème si c'est plus décalé je préférais Narco du mème réalisateur..!