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zorro50
115 abonnés
249 critiques
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2,0
Publiée le 24 octobre 2018
Un film tellement décousu qu'on sent bien qu'il a été bricolé par un amateur. La première moitié est ennuyeuse à mourir et donne envie de sortir de la salle, mais l'entrée en scène de Leila Bekhti insuffle un soudain intérêt non négligeable. La fin en « Conte de fée » est inappropriée car cette bande de loosers invétérée ne pouvait pas gagner le championnat, et de plus, en toute logique, elle devait obligatoirement se rendre ridicule. Tout cela est un peu dommage car beaucoup de dialogues sont savoureux et déclenchent les rires, mais ils émergent de petites scénettes, façon "Stand-up" qui s'enchaînent trop vite, laissant cette sensation de décousu qu'on retient en sortant de la salle. Donc, à part la prestation extraordinaire de Leila Bekhti qui illumine toutes les scènes où elle intervient et qui vaut vraiment le détour, tout le reste n’est qu’une grosse déception. Je suis d'autant plus déçu que l'affiche est alléchante et que l'histoire est vraiment originale. Je suis peut-être vieux jeu et intolérant mais je considère que la natation synchronisée, aussi bien féminine que masculine, est une discipline où la grâce joue un rôle essentiel comme dans le patinage artistique par exemple, alors qu'ici on a une bande de cachalots disgracieux plus ridicules que remarquables.
Cette chronique douce-amère évoque principalement la masculinité perdue de notre société, au travers d’un casting exceptionnel, Mathieu Amalric, Guillaume Canet, grand ami du réalisateur, Benoit Poelvoorde, Jean-Hughes Anglade, Virginie Efira, Leïla Bekhti, Philippe Katerine, Marina Foïs et Mélanie Doutey, compagne du réalisateur... Sur l’idée très originale de réunir une improbable équipe de quadras, paumés modernes ou losers pathétiques, pour représenter l’équipe de France de natation synchronisée masculine, et qui finalement reprendront confiance en eux après une petite victoire personnelle, le sujet est abordé de façon mélancolique et non pas comique. Le spectateur en revanche, rit souvent du malheur des autres, comme dans la vie. En tout cas, ils rient de la tristesse de leur situation plus qu’ils ne rient avec eux. Ce sentiment étrange démontre que l’idée de ce sous "Full Monty" à la française n’arrive pas à la cheville du chef d’œuvre britannique de 1997. Pour plusieurs raisons : les personnages trop nombreux ne sont pas assez fouillés, les dialogues souvent creux et parfois vulgaires ne laissent pas vraiment la place au rire, l’ensemble est assez caricatural et fait très cour de récréation pour mâles en berne. Pourtant "le grand bain n'est pas dénué d'émotion et l'on se laisse porter par cette fable au final logiquement invraisemblable. Le talentueux acteur Gilles Lellouche n’est au final hélas pas aussi percutant lorsqu’il passe derrière la caméra. Retenons que le chanteur Philippe Katerine sort du lot de cette éclatante distribution, grâce à son potentiel "bourvilesque" et son déhanché nocturne en solitaire autour du grand bain vidé de ses hôtes du jour.
Contrairement à ce que l'on peut voir dans la bande-annonce, ce "Grand bain" n'est pas qu'une énième comédie au casting alléchant. En effet, Gilles Lellouche délivre un message fort à travers cette bande d'amis qui a du mal à se faire une place dans la société actuelle et va à travers la natation synchronisée redresser la tête. Chaque acteur symbolise un trait de caractère et c'est cette alchimie qui rend ce film très touchant. Attention, il y a également beaucoup de moments drôles avec notamment Poelvoorde toujours aussi décapant et surtout l'inénarrable Philippe Katerine. C'est original, tendre et émouvant de voir ces antihéros former une famille de cinéma pendant deux heures au son d'une musique bien sentie. Plongez-y!
Le film s’annonce comme un carton. A partir de là, pourquoi les auteurs de comédies françaises se casseraient-ils le bonnet pour s’inscrire aux ateliers d’écriture de leur quartier ? Puisque tout baigne… Le film plonge poussivement et sans éclaboussures dans tous les poncifs du développement personnel. Il est si nul et comporte tant de niaiseries candides et auto-suffisantes que les détailler ne suffirait pas à en faire le tour. On devrait pouvoir trouver les blagues à Toto pour dix fois moins cher. Il serait bon de temps en temps de donner leur chance à des cliques moins clinquantes de notoriété.
Quelle déception! Je me faisais une joie de ce film au vu des acteurs et actrices. La bande-annonce, même si je sais qu'il faut toujours s 'en méfier, m'avait aguiché. Mais le film est bancal. Il n'est pas crédible; les réactions des personnages sont incohérentes Par exemple , le personnage de Marina Foïs quispoiler: est d'accord avec son mari sur sa propre famille, puis ne l'est plus, puis le redevient! . Ces personnages qui sont tous à la limite du suicide ne peuvent s'investir dans cette opération. Trop d'incohérences. Restent quelques bons mots ici ou là et un bon jeu d'acteur, même si Matthieu Amalric fait son rôle habituel d"'écarquillé des yeux".
Ce film au thème peu commun aborde de manière bien creuse son sujet. Survolant rapidement ses personnages, on passe de l'un à l'autre sans vraiment prendre la peine de s'attacher à aucun. Le rythme est rapide et les acteurs sont tous bons. La mise en scène de qualité s'accorde quelques bonnes idées mais ne compense pas d'autres malmenées. Des zooms qui m'ont gêné, une apologie du joint/tabac alors que le film se veut plutôt familial, et un réa qui fait jouer tous ses potes, je trouve beaucoup à redire mais en énième comédie française, il y a tellement pire qu'on peut se féliciter du travail déjà accompli dans ce dernier.
Première partie de scènes d'exposition des différentes situations désastreuses un peu longuette. Entrainement avec la despote hilarant, Poelevoorde et Katerine acteurs extraordinaires un peu au dessus du lot des autres acteurs tous bons. Allez y, ce n'est pas qu'un film comique, loin de là.
Gilles Lelouche signe une comédie très efficace, qui repose sur son casting très solide. L’écriture des personnages est plutôt recherchée et offre ces figures fatiguées, au bout de leur vie, relevées grâce au même but, mais surtout grâce à l’entraide.
La-men-table. Sidéré par tant de médiocrité. Une réalisation à l’emporte pièce, un début poussif et une présentation des protagonistes lente et douloureuse, tant elle n’est ni drôle, ni captivante. Tout sonne faux : Les liens d’amitié, les histoires de coeur. Tout est caricatural à l’excès. Même cette bande de dépressifs, au mieux débiles légers (le gardien de la piscine) ne parvient pas à donner le change sur la nature de leurs relations, ni même sur le fond. Parfois joyeux, toujours déprimants. Comment ne pas vouloir fuir ce spectacle sans saveur au bout de 45 minutes ? En étant coincé dans le milieu de la rangée. Un léger sursaut avec l’apparition d’une nouvelle coach sans jambe, tyrannique et vulgaire, qui parvient à arracher quelques sourires. Une fin caricatural, au gout amer de happy end. Écœurant jusqu’au bout. Ce film, un feel good ? A fuir.
Comment ce film d'une nullité rare peut-il avoir autant de bonnes critiques ? Il n'y a pratiquement pas d'histoire, ce n'est ni drôle ni émouvant, les acteurs jouent mal, les dialogues sont insipides. Il est rare de tant s'ennuyer au cinéma. Je me suis laissée convaincre par les critiques excellentes mais absolument pas justifiées. A fuir ! Je crois qu'on s'ennuie moins devant un épisode de Joséphine ange gardien.
Malgré un casting français 3 étoiles sonnant très juste, l'histoire ne se veut pas trop original, des personnages se lancant dans une compétition dans un domaine ou ils n'ont aucune expérience, du déjà vu. Quelques gags et dialogues font sourire, quelques répliques font mouche. Mais reste un film ultra basique parfait pour le dimanche soir sur TF1.
Si on ne peut que saluer le travail de mise en scène, certes un peu facile parfois, mais toujours éclatant et rythmé avec de belles idées ici et là, Le Grand Bain brille par une belle écriture. Le scénario (coécrit avec Ahmed Hamidi et Julien Lambroschini) met ainsi en valeur ces quadras pathétiques au physique disgracieux sans jamais se moquer, sans jamais caricaturer, avec juste ce qu’il faut pour bien nous faire marrer.
AVANT PREMIÈRE (en présence de l'équipe du film) - Présenté hors compétition au Festival de Cannes 2018, Le Grand Bain est le premier long-métrage en solo pour le comédien Gilles Lellouche (en ne comptant pas Narco et Les Infidèles) et ainsi la première comédie de la rentrée ! C'est une comédie chorale équipée d'une grosse distribution d'acteurs dont il aborde la natation synchronisée masculine. Un groupe d'hommes ont pris une habitude à la fin de la journée : participer à des cours de synchro afin de faire libérer en quelque sorte les mauvaises ondes et principalement de pouvoir s'exprimer autrement. Ces âmes masculines sont torturées en possédant diverses problèmes spoiler: (que se soit dans la vie de famille, dans la vie de couple, au travail ou encore à la dépendance)... Ils vont essayer de les affronter ensemble ! Une réalisation de Lellouche pertinente avec des prises de vues habiles en particulier spoiler: - les séquences de natation synchronisées lors du championnat en Norvège - qui sont superbes, ajoutant à cela, un jeu de lumière séduisant. Mention spéciale à cette spoiler: brillante introduction qui deviendra culte au fil du temps ! Lellouche soigne ses plans aux petits oignons accompagnée d'une bande sonore très plaisante spoiler: des années 80 rappelant la jeunesse du public . Et le plus important est que tout le monde a sa propre place au sein de l'histoire ! Philippe Katerine, Benoît Poelvoorde et Alban Ivanov apportent pas mal d'humour à l'ensemble dont une scène se révèle hilarante spoiler: - celle où ils veulent voler des équipements de plonger dans un supermarché, le fameux plan Renard selon Poelvoorde - les répliques fusent ! Quelques moments d'émotion provenant d'un Guillaume Canet, ayant une composition complexe et souvent spoiler: détestable pour les spectateurs mais son personnage évolue au fur et à mesure du long-métrage. Mathieu Almaric est plutôt la bonne surprise du Grand Bain, à contre-emploi de ces drames qu'on est récemment vu. spoiler: Il joue même à Candy Crush... ! Du côté des femmes, elles sont toutes belles et merveilleuses ! Avec une Virginie Efira très douce et attachante, a contrario de Leila Bekhti qui a un sacré tempérament... Et Marina Fois s'avère moins hystérique que dans les comédies de Martin Bourboulon. Pour une durée de deux heures de projection, Le Grand Bain s'en tire très bien. On n'y trouve aucune baisse de régime et, pour info, le réalisateur nous a confié lors du débat, que son film se tenait au départ sur 2h40 ! La morale de l'histoire est avant tout, de se connaître soi-même et d'apprendre aussi à connaître les autres, s'entraider et être tolérant. « Un rond rentre dans un carré ! » Finalement. Tout cela pour vous dire que Le Grand Bain est une comédie aquatique à la française très charmante, alliant le rire et l'émotion d'une certaine efficacité. Un véritable coup de cœur !
Je suis au regret de ne pas partager l'enthousiasme général à propos de ce film rempli de bons sentiments et qui se veut probablement "dans l'air du temps".
Pour commencer il n'y a pas vraiment d'histoire, juste un pitch puis une série de petits sketchs autour du thème de la crise de la quarantaine, de la dépression, ou de l'inadaptation sociale. Comme il y a pas mal de personnages, il en faut un peu pour chacun et on remplit le film de cette façon. Alors oui on peut trouver cela "sympathique" car les acteurs-qui font un peu partie de la famille maintenant- ont un fort capital sympathie, mais on reste à la surface des choses.
D'une manière générale le film manque cruellement de profondeur et semble s'être donné pour objectif de nous illustrer des évidences. Derrière le loser ou l'éclopé de la vie se cache souvent un type digne et attachant. Merci mais on le savait déjà. Tout est convenu et prévisible (à part la fin qui elle est complétement invraisemblable pour le coup).
Si on doit parler du sentiment d'inadaptation par rapport à la société, Near Death Expérience de Kervern et Délépine propose -toujours sur le mode humoristique- une réflexion bien plus originale et intéressante. Et sur le sens à donner à nos vies quotidiennes ordinaires, "La vie domestique" d’Isabelle Czajka laisse entrevoir quelque-chose d'un peu plus existentiel.
Quelle punition ! Les dialogues sont lourds, très lourds. Pour combler le vide abyssal des conversations, tous les records d'accumulation de gros mots sont battus. Les acteurs surjouent ; les personnages sont tellement excessifs qu'ils ne sont pas crédibles. Aucun acteur ne sort véritablement du lot. À la fin il y a une chorégraphie aquatique assez réussie, mais au cours du film, on ne voit aucune progression qui pourrait justifier cette performance finale ; donc on n'y croit pas. Dans la salle, on n'entend que des rires pas convaincus. Il faut ajouter que le son est mauvais, trop souvent on ne comprend pas ce que les acteurs disent. L'image est correcte, mais sans plus. Ce film est vraiment démoralisant, tant les rapports humains sont détestables. En plus, du début à la fin, on nous impose de la fumée de cigarette !... Insupportable !