Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 avril 2016
Juste très bien. Les acteurs sont épatants. D'une histoire de couple à la dérive (bien sentie) on bascule tout doucement vers une seconde chance de revivre une autre vie, sans rien connaître du lendemain mais simplement en acceptant le moment tel qu'il se présente. Et puis cette escalade dans les sentiments, que l'on devine, tout en retenue et en pudeur. Des personnages que l'on découvre petit à petit. C'est très bon et très simple, finalement.
des paysages grandioses a perte de vue, l'Amérique vu par des français en mal de couple , en mal d'amour. un scénario impeccablement rigoureux et ingénieux joué par des comédiens excellents et une Diane resplendissante dans son rôle de femme un peu perdue. une mise en scène qui ne s'apitoie pas sur les malheurs, mais qui les montre sans impudeur , un travail de mise en scène soignée , un montage sans exagération un mini road movie exceptionnel par sa force , un grand plaisir de cinéma.
Il y a des films qu'il faut voir absolument pour prendre une leçon de cinéma ( "a touch of sin"), d'autres à fuir absolument tant l'accumulation d’aberrations exaspère ( "vincent n'a pas d'écaille", mais je me répète ). SKY fait partie d'une nouvelle catégorie de film : le film réussi raté. Il y a en effet tous les clichés propre au genre, dans un parfait respect des règles de cinéma :tout y est académique. Présentation générale des personnages ( accumulation de clichés), Les caractères des protagonistes : Lelouche en mari épais est une caricature. La comédienne dont j'ai oublié le nom en est une autre. Renfort de gros plans. Voila, on explique bien pourquoi le couple se délite. Bien, c'est clair. Puis commence le road movie : vu et revu, rien de neuf, mais moins lourd que la première partie. Belles perspectives. Fin de la ballade. Enfin commence l'amourette et les rencontres. Une suite de clichés sur le désœuvrement des habitants de ces contrées. Alternance de dialogues et silences profonds. Pittoresque. C'est la partie la plus intéressante, mais un pour reportage sur la vie des autochtones blancs comme indiens sur l’Arizona du sud, je préfère un reportage sur Arte. Une fin en queue de poisson semble poindre? Que nenni ! après la petite larme, on a bien droit à un happy end en bonne et due forme. Non, je ne le crois pas, suis-je sur un banc d'école en 1965 en train d'écouter la leçon d'histoire de mon instituteur? Voila comment, en voulant "tout bien faire comme il faut", on ne fait rien du tout finalement, en tout cas pas du cinéma. Vous voila prévenu, ce film est donc à voir pour voir comment ne rien voir.
Sky n'est pas à proprement parler un réel road-movie ou alors si, mais mental, aux basques d'une femme en rupture de ban qui semble peu à même de se réaliser pleinement. Le scénario n'est pas d'une grande originalité et parait s'en remettre aux seules dérives de son héroïne. Au passage, le film nous livre quelques clichés durs comme de la pierre sur l'Amérique rurale et Las Vegas. Depuis ses débuts, Fabienne Berthaud a fait de Diane Kruger son égérie, comme une sorte de double déboussolée et en quête perpétuelle. Il faut reconnaître que l'actrice lui fait une entière confiance y compris pour se rendre ridicule ou pathétique, parfois, touchante le plus souvent. A l'inverse de ses confrères cinéastes, la réalisatrice ne joue pas sur sa beauté mais sur sur ses variations de jeu. S'il y a un intérêt à voir Sky, c'est bien là qu'il se trouve.
Romy visite l'Ouest américain avec son mari. Mais, loin des clichés touristiques, ce voyage est celui de la dernière chance pour ce couple miné par la stérilité. Une nuit, Richard, ivre, tente de violer sa femme ; Romy résiste, le frappe violemment et le laisse pour mort. Le film semble lancé dans une direction, celle de la cavale, avant de bifurquer vers une autre, celle de la renaissance. Ou pour le dire autrement : on passe de "Thelma et Louise" à "Bagdad Café".
Diane Kruger incarne Romy (allusion à Romy Schneider ?). Elle était l'héroïne des deux précédents films de Fabienne Berthaud. Mais ces trois films, qui n'ont pas grand-chose en commun sinon leur réalisatrice et leur interprète principale, ne forment pas une trilogie.
"Sky" est un road-movie américain à la française. Guillaume Nicloux en a réalisé un l'an passé dans la même région des États-Unis avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu.
On peine à comprendre et à partager les motivations de l'héroïne. Romy décide de quitter Richard, de rester aux États-Unis, d'y refaire sa vie. On se doute que sa quête sera parsemée de belles rencontres. Et on n'est pas déçu : une showgirl à Las Vegas, des Indiens, un Américain ténébreux. Romy est en mal de maternité. On imagine comment le film se finira. Là encore, on n'est pas déçu. Ou bien si, on l'est un peu.
Le film parle de la rédemption des êtres, des corps et surtout si le message de la délivrance s'inscrit dans un scénario un peu cliché, "Sky" reste pour Diane Kruger une histoire où elle a pu accomplir aussi un questionnement sur la maternité ! Une bonne chose ou peut être une bonne nouvelle pour l'actrice qui partage sa vie depuis longtemps avec Joshua Jackson...Le film joue comme un filtre révélateur dans une scène particulière, "instrumentalisée" par Fabienne Berthaud qui n'a pas toujours utilisé des comédiens professionnels ! Bref si l'histoire jongle avec des répliques un brin naïves, le fil conducteur du scénario ne pose pas suffisamment l'émotion au fur et à mesure du déroulé des scènes. Dans des paysages somptueux, les images jouent avec la lumière naturelle, mais les dialogues restent les enfants pauvres d'un film à petit budget.
Toujours incroyable (et particulier) de voyager, alors que l'on est assis dans un fauteuil de cinéma. Néanmoins le road-trip n'est pas mon genre préfèré. En effet, je trouve que les films ont du mal à se renouveler.. Sky, malgré de nombreuses qualités n'échappe pas à la règle, et rempli un à un les codes du genre mais sans jamais les bouleverser.
Je ne connaissais Fabienne Berthaud que de nom, « Sky » fut à ce titre une belle occasion d'en savoir plus sur l'univers de la réalisatrice. Et pendant un bon moment, j'ai vraiment été prêt à m'emballer. Celle-ci a un vrai univers, visuel comme sonore, permettant de se sentir très vite impliqué dans ce vrai-faux road movie où brille de mille feux l'incroyable Diane Kruger. Dans ce qui est peut-être son meilleur rôle, l'actrice, en plus de son incroyable beauté, fait preuve d'une intensité, d'une présence lumineuse : on ne voit qu'elle du début à la fin. Un vrai portrait de femme libre, hésitante, incertaine pour un sujet traité avec beaucoup de sensibilité : le choix d'un changement de vie radical, dans un nouveau pays et un cadre totalement différent. Berthaud filme cette Amérique profonde avec beaucoup de brio, saisissant avec grand talent ces décors typiquement ruraux et assez saisissants du Nevada. Le parcours de l'héroïne, souvent chaotique, nous offre quelques vrais moments de cinéma, notamment lorsque Romy doit se résigner à spoiler: déambuler en « bunny » à Las Vegas , filmée avec une grâce, une élégance rarement vue ces dernières années. Hélas, ce beau tableau est quelque peu mis à mal par un dernier tiers prenant un tournant pour le moins discutable. Du mélo pur et dur, pas franchement subtil ni crédible, assez peu compréhensible au vu des choix faits précédemment. Au moins est-ce un peu inattendu, offrant à la belle Diane l'occasion d'étoffer encore sa palette, et il est amusant de voir Norman Reedus dans un rôle semblant être la parfaite incarnation de ce qu'était son personnage de « Walking Dead » avant l'infection... Notons, pour l'anecdote, qu'on croise ici l'ex de la comédienne (Joshua Jackson) et l'actuel (Reedus, donc). Dommage, j'aurais vraiment aimé être plus enthousiaste au vu des grandes qualités développées jusque-là. Un bon film manquant l'occasion d'être excellent.
Un road movie assez touchant porté par l'implication de Diane Kruger. Les images sont belles et on se laisse emporter même si la narration est un peu brouillonne. Norman Reedus nous rejoue le bad boy taiseux mais il le fait bien et Gilles Lellouche campe un co...ard plus vrai que nature.
sur fond de road trip au cœur de l'amérique, un portrait de femme courageuse, en quête de liberté, tournée vers la vie et l'amour magnifiquement interprétée par D. Kruger. dommage que le scénario s'englue quelque peu en cours de route.
CHAIR EN VIE. Sur le ciel de tes blessures, je te peindrai un idéal. La belle allemande reprend la route. L'important c'est d'aimer, et au bout du chemin le coup de foudre. Aime toi et le ciel t'aimera. Fabienne Berthaud donne à l'Amérique sa beauté.
Un road-movie existentiel avec une femme libre et qui se révèle avec force et profondeeur. Interprétation magnifique de Diane Kruger, belle, émouvante mais triomphante. C’est grâce à elle que l’histoire nous accroche et nous fait croire en un scénario un peu confus et peu crédible. Mise en scène conventionnelle mais réussie par ses prises de vue splendides. Une belle histoire en laquelle on a envie de croire et qui ne tombe jamais dans le mélodrame benêt.