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I'm A Rocket Man
279 abonnés
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2,0
Publiée le 24 avril 2017
Film au sujet fort et passionnant complètement gâché par une réalisation trop molle et des situations qui m'ont semblé un peu forcées !! Le film est lent, trop lent, la musique soporifique et j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à m'émouvoir pour cette histoire et je n'ai pas passé le bon moment que j'espérais !! J'ai nettement préféré Les Heures Souterraines dans le même genre... Mille fois !! Une grosse déception !
Le sujet du film m'intéresse mais je trouve qu'il n'a pas bien été traité. Je n'ai pas réussi à croire au personnage qu'incarne Isabelle Adjani, de part son jeu ou de part la direction d'acteur, je ne suis pas sûr. Probablement une combinaison des deux facteurs. La réalisation et le montage ne m'ont pas plu non plus, jouant trop avec des suggestions qui se veulent certainement originales mais qui enlèvent malheureusement de la clarté au film, sans pour autant laisser leur côté artistique nous toucher.
Sujet d'actualité intéressant, avec une Isabelle Adjani épousant noblement son rôle, mais je n'ai pas été emportée par l'histoire et encore moins la réalisation qui se voulait peut-être originale mais qui est restée très superficielle, tout comme le visage d'Isabelle qui manquait souvent d'expressions, certainement du à ses multiples injections de Botox et autres..Dommage..
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2,5
Publiée le 7 février 2017
Une fois encore, ça parle de choses qui tiennent beaucoup à coeur le rèalisateur Louis-Julien Petit! On comprendra de suite que "Discount" n'ètait pas un coup d'èpèe dans l'eau! Une fiction inèdite que l'on doit à la chaîne ARTE, avec le soutien de la Règion Nord Pas de Calais-Picardie! Isabelle Adjani, l'actrice la plus apprècièe des français, est Carole Matthieu, un mèdecin du travail dans une entreprise où la souffrance tue! Sur un sujet malheureusement toujours d'actualitè et c'est bien là sa principale qualitè, Louis-Julien Petit signe un film TV troublant sur la violence au travail! Un tèlèfilm d'ARTE faisant en dèfinitive plutôt bonne impression grâce à la prestation tout en souffrance d'Adjani qui ne peut nullement laisser indiffèrente même si ce drame social manque un tant soit peu de « chaleur humaine » pour emporter totalement l'adhèsion! Tout paraît noir et très pessimiste dans cette histoire de pauvres salariès soumis à un management rude pourtant servie par une comèdienne rèputèe! A voir...
Un film social sur le malaise en entreprise qui en fait malheureusement un peu trop. Louis-Julien Petit appuie sa mise en scène et le symbolisme là où la sobriété et la retenue s’imposaient. Cependant, il est difficile de ne pas se sentir révolté devant le souffrance des protagonistes.
Un très bon sujet mal exploité et qui devient caricatural au fur et à mesure du déroulement, qui est chaotique d'ailleurs...... pourquoi un meurtre ? y a t il besoin de ça pour parler de la vie de l'entreprise ? ne peut-on pas en France parler du sujet du malaise au travail sans tomber dans les lourdeurs et les clichés ?...... c'est décourageant.... comme l'est le jeu d'Adjani qui n'a plus aucunes expressions faciales et qui doit compenser en en faisant des tonnes.... le réalisateur a eu peur de son sujet dirait-on, il a préféré tourner autour du pot......très en dessous de "De bon matin" ou de "Sauf le respect que je vous dois"
Discount, le premier film de Louis-Julien Petit était aussi sérieux que drôle. Celui-ci n’est que sérieux. Et raté. Il n’est ce que finalement il était prévu d’être : un téléfilm (comme La journée de la jupe, passage sur Arte avant sortie cinéma). Mais un téléfilm raté. Le propos est fort. Le traitement ne l’est pas. Il se focalise plus sur le médecin d’entreprise que sur les travailleurs eux-mêmes. On ne sent pas leur souffrance, leur mal être au travail. Nous montrer les états d’âme du médecin est certes louable, mais sans beaucoup d'intérêt. Surtout qu’Adjani en fait des tonnes (à part la première scène), cherchant clairement là à choper un sixième César. Ce n’est pas (espérons !) en écarquillant grand de yeux pendant 1h25 qu’elle y arrivera. Le reste est à l’avenant. Mise en scène un brin tape à l’oeil pour peu d’effets, scénario trop en surface. On reste très loin du constat social attendu (but atteint dans Discount). Seul motif de satisfaction : une nouvelle très belle et convaincante prestation de Corine Masiero. C’est peu. Franchement, je ne comprends pas cette sortie en salles...
La deshumanisation du monde de l'entreprise en France est assez bien decrite, mais on ne rentre pas totalement dans la pervesion de certaines relations de travail, en réalité c'est encore pire! Isabelle Adjani est émouvante dans son role de professionnelle de la santé absorbee par ses patients mais peut être un peu trop fragile pour un médecin. Louis-Julien Petit apporte un eclairage nouveau sur le monde du travail de notre epoque , il decrit comment la crise des annees 2008 a permis au management de retourner au 19 e siecle en utilisant des methodes de domination qui frisent l'esclavage. Mais ce film ne decrit pas la totalite du monde du travail et de la vie de ses emloyes, c'est un peu plus gai que ca et ce n'est pas aussi noir ou blanc, heuresement!
Ce film est très bien mais très dur. L'histoire est absolument dramatique, angoissante mais aussi très pénible. C'est un film tout à fait nécessaire certes mais aussi très stressant.
Un film coup de poing comme seul ken Loach ou d'autres peut être ,peut nous en faire vivre la réalité .Apres l'avoir vu sur Arte je l'ai revu sur grand écran ou décidément rien ne remplace le grand écran pour apprécier un film .Mise en scène au scalpel , acteurs au diapason dont les immenses Corinne Masiero Et Isabelle Adjani .Merci a Louis Julien Petit de creuser ce sillon depuis le formidable Discount .J'ajoute que la musique est envoûtante et confère une ambiance fantastique au film qui n'est pas pour me déplaire .Des scènes restent en mémoire comme celle ou Carole Matthieu est au bord du précipice avec son manteau Rouge, son reflet démultiplie dans le miroir ou assise seule , sonnée Et anéantie , dans un fauteuil d'un bureau vide et clairsemé ( j'ai pense à Kubrick pour cette scène ) .J'aime beaucoup aussi la scène avec les photos des victimes qui se juxtaposent avec La photo de carole dans son cabinet ...Allez voir ce film sur grand écran !
le film est à la fois documentaire et avec des effets, parfois renforçant la tension, celui de la fin à mon sens inutile. Globalement, le film, très narratif, remarquablement écrit (l'auteur du livre co-signe) est poignant, Isabelle Adjani sublime et courageuse, loin de ce qui a fait sa renommée, le tout accablant et pourtant si tristement réaliste. Voir Carole Matthieu comme un sujet ordinaire dont on jugerait le fond et la forme est regrettable car ici, sans jamais être pesant, il s'agit de dénoncer et donc de résister: il y a un fort engagement. BRAVO
Carole Mathieu exerce la profession de médecin du travail au sein d'une entreprise de démarchage téléphonique. L'ambiance dans l'open-space aux tonalités gris métal n'engendre pas la gaieté. Le management imposé aux employés ressemble fortement à une version moderne des galères royales où la brimade psychologique a remplacé le fouet. Sous chimie médicale, ces nouveaux forçats du libéralisme craquent les uns après les autres. L'un d'eux a même agressé cette pauvre Carole Mathieu alors que celle-ci ne leur veut pourtant que du bien. Mais une agression laisse toujours des séquelles et la brave médecin sombre petit à petit dans une dépression qui s'aggravera au fur et à mesure qu'elle prendra fait et cause pour ces salariés au bout du rouleau. Après Discount , Louis-Jean Petit continue d'explorer le monde du travail et ses souffrances hélas devenues ordinaires. Pour traiter du sujet, fini l'humour solidaire, voici venu le temps du drame psychologique à la sauce suspens. Si la description sans nuance de cette entreprise fait froid dans le dos, le film quant à lui sombre très vite dans un maniérisme très peu convaincant. Alors que les germes de la révolte, matés avec pugnacité par les cadres dirigeants, voient le jour à la suite de meurtres troubles, Carole Mathieu, elle, erre comme un fantôme dans les couloirs de l'entreprise, le visage fermé, sans doute pour nous signifier la profondeur d'une névrose qui la ronge petit à petit. Sauf que très vite on se désintéresse de ce personnage trop hiératique et de cette histoire qui s'égare dans un montage intello/arty. Au bout d'un moment, mon attention a déambulé elle aussi. Je me suis mis à penser au casse-tête auquel le réalisateur a dû faire face pour filmer la star Isabelle Adjani qui, là c'est une évidence, refuse d'apparaître vieillie à l'écran. Enveloppée dans un ample et long manteau rouge qu'elle ne quitte quasiment jamais, sa silhouette vacillante hante l'écran. Et quand il s'agit de filmer son visage, nous ne verrons surtout que des cheveux artistiquement plaqués, laissant dépasser un bout de nez et une bouche toujours d'une admirable jeunesse. Soudain, ce n'est plus une pathétique médecin du travail que nous voyons mais une grande actrice qui essaie de retenir, encore et toujours, le temps et une image qui, quoiqu'elle fasse, lui échappera toujours. La fin sur le blog
le sujet était intéressant, l hypocrisie des entreprise, le laisser aller, le demerdez vous en silence y a des gens qui n attendent que d avoir votre taf , la puissance dramatique d Adjani aurait pu creer cette force au film ...malheureusement ca a le gout du docufiction au ton vu et archi revu. il y a quelques effets intéressant mais ça n emporte pas, même Adjani n emporte pas l adhésion ou l attachement, ça manque de révolte, on sent une lassitude des gens mais qui nous lassent aussi durant le film ...si bien qu on ne s attache a aucun personnage. on s ennuie. ...dommage l intention était bonne de dénoncer cette machine infernale de la rentabilité
Plutôt déçu par le film. Et pourtant il y a du potentiel. Tout le traitement "immersif" dans ce centre d'appel est plutôt bien rendu : le harcèlement et l'arrogance des managers, la souffrance des employés, l'hypocrisie de la direction. Rien à dire, ça sent le vécu quasi documentaire... C'est l'écriture et la mise en scène qui coincent avec tous ces aller-retour temporel, ces ellipses, ces scènes fantasmées... Si l’idée était de traité le sujet comme un film noir, le résultat fait un peu pitié, malheureusement car cela rend plus distant le sujet, le cœur du film. Et puis Carole Matthieu elle-même est bizarrement hermétique, il manque des clés à propos des tourments de son personnage. On comprend qu'elle porte le poids des gens qui souffrent mais tout n'est pas explicite. Ajouter à ça des seconds rôles inégaux (va pour l’impeccable Corinne Masiéro mais pourquoi ce flic improbable ? Et la fille de l’héroïne, inexistante…). Il manque au film quelque chose de plus linéaire et plus engagé pour convaincre. Et, malgré la belle composition sobre et triste d'Isabelle Adjani, on reste vraiment sur sa faim. Dommage.
Isabelle Adjani dans toute sa splendeur. L’actrice propose une interprétation au diapason, pleine d’empathie et de douleur. Un jeu très marqué et très prenant qui envahit le spectateur et le pousse dans ses retranchements. Son personnage est borderline, comme Sonia Bergerac, celui qu’elle interprétait dans La journée de la jupe. Un rôle dur et pesant accompagné avec beaucoup de justesse et de profondeur par les autres personnages, tous marqués à vif, jusqu’à ce que les masques tombent.