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    Brimstone
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    277 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    721 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2017
    (...) Parce que le réalisateur s'est posé les bonnes questions à la base, on obtient un western qui est très européen dans son approche visuelle et thématique mais aussi très américain dans son imagerie. Respectueux de ses aînés (au lieu de les prendre de haut comme n'importe quel auteur se croyant supérieur au genre qu'il investit), Koolhoven garde un ton et une identité bien néerlandaise, creusant des thèmes chers aux cinéastes de ce pays (rapport à la religion, traitement des scènes de sexe, questionnements philosophiques sur la place de la femme, recherche d'un certain naturalisme) tout en sachant créer des images répondant aux canons du genre. Un grand écart complexe, dangereux, mais qui fonctionne à plein régime grâce à la maîtrise d'un cinéaste qui s'impose pour moi comme majeur au vu des évidentes qualités du film. C'est ainsi que l'on retrouve un Far West réellement sauvage, à la reconstitution minutieuse et magnifique (enfin, façon de parler car les costumes, les décors et les maquillages sont plus crades qu'autre chose), filmé dans des lumières parfois crépusculaires, avec peu de grands panoramiques sur les paysages (ce qui n'empêche pas le film de comporter quelques plans élégiaques et parfois contemplatifs), peu de mouvements d'appareil mais il compte aussi quelques images iconiques, sublimes, cadrées à la perfection et évoquant tout un pan du genre. Et c'est ce qui, pour moi, en fait un grand représentant du genre. (...) Dans son approche très européenne du genre, il y a bien sûr le traitement de la violence. S'attachant à traiter les conséquences de la violence plutôt que sa représentation, "Brimstone" ne lésine certes pas sur les effets gore (parfois un peu gratuits) mais il laisse souvent les moments les plus violents hors champ et il s'attache plutôt à monter l'après que le pendant. D'ailleurs, la plupart des moments les plus insoutenables, ce n'est pas tant les explosions de violence, mais plutôt ce qui précède voire certaines paroles ou certains actes plus "anodins". Résolument dérangeant, le film s'attache à se monter aussi viscéral que cérébral, prenant aux tripes régulièrement tout en n'hésitant pas à stimuler notre cerveau. En cela, Koolhoven se rapproche grandement du plus célèbre des cinéastes hollandais : Paul Verhoeven. Il y a indéniablement des similitudes entre le style des deux hommes, tant au niveau de la mise en scène que des thématiques. En définitive, un grand film, loin d'être aimable et accrocheur (difficile de dire qu'il s'agit d'un de mes films préférés ou bien d'un classique instantané) mais qui est surtout très dense, justifiant sans peine sa durée pouvant sembler excessive (les 2h20 passent assez vite pour peu qu'on se laisse embarquer), éprouvant, viscéral dans sa mise en scène, sachant user à bon escient de ses effets chocs ou bien des rebondissements narratifs, un film qui à coup sûr vous laissera une trace une fois les lumières revenues dans la salle. La critique complète sur
    ffunivers
    ffunivers

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2017
    D'autres critiques le soulève, le film est excessif sur de nombreux points : très violent, excessif sur tout. Était-ce vraiment nécessaire ? Non.

    Il aurait été parfaitement possible de faire ressentir les mêmes émotions au spectateur sans toute cette violence explicite. La période où se place le film n'était certes pas rose.

    Il y a une histoire certes mais celle-ci apparait déconnecté de ce que l'on voit à l'écran. Trop de religion, de violence, d'excès.

    Reste les paysages superbes. Dommage.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2017
    A la fin du 19ème siècle en Amérique, Liz, une jeune femme muette vivant avec son mari, le fils de ce dernier et leur fille, se montre prise de panique lorsque un nouveau pasteur qu'elle semble connaître arrive au sein de leur communauté.
    Ce film se laisse suivre avec intérêt, mais j'e l'ai trouvé éprouvant tant les situations dramatiques s'enchaînent. Sa construction, divisée en quatre chapitres, est non chronologique montrant successivement les événements antérieurs avant de revenir au début de l'histoire afin raconter la conclusion à la fin. Le ton du récit demeure résolument féministe à travers son héroïne impeccablement incarnée par Dakota Fanning et aborde notamment les thématiques de l’extrémisme religieux et de l'inceste dans un cadre très sombre.
    Yetcha
    Yetcha

    907 abonnés 4 415 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2017
    Mais qu'est-ce qu'on s'ennuie... ouh la la. Une histoire sans queue (enfin presque...) ni tête qui nous enfonce dans l'exagération et le machisme du far-west. C'est long long long et franchement mauvais. Quelques jolis paysages mais c'est bien maigre
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2017
    Projet de longue date pour le cinéaste néérlandais Martin Koolhoven, Brimstone est un western, certes, mais pas seulement : en s'encrant dans ce genre qui est la racine même du cinéma américain (l'un de ses films fondateurs, Le Vol du Grand Rapide, est en somme un western), le film en propose une mutation, un carrefour des genres, pour littéralement déraciner l'Amérique et son conservatisme, son patriarcat, son essence, dans le but évident de bousculer un pays, ses codes, son cinéma. La nouvelle frontière de l'Ouest ne revêt plus son beau manteau de liberté et d'opportunités ici, mais devient un véritable tableau des enfers.

    Brimstone va aussi beaucoup plus loin en empruntant ce chemin : ce qui le rend fort, avant toute chose, c'est son féminisme, la force de ses personnages féminins, leur volonté viscérale face à leur condition. Le film avance sur un sentier fragile, mais n'hésite cependant pas à être radical dans ses propos : le film se concentre énormément sur le traitement des femmes à l'époque de l'Ouest, la prostitution (ce qu'on a déjà vu dans beaucoup de westerns), mais surtout comment la religion les a traité. Sur ce dernier point, le réalisateur évoque lui-même la pertinence du propos encore aujourd'hui au XXIe siècle, où "mysoginie et religion font toujours bon ménage" dit-il.

    Brimstone va aussi beaucoup plus loin en empruntant ce chemin : ce qui le rend fort, avant toute chose, c'est son féminisme, la force de ses personnages féminins, leur volonté viscérale face à leur condition. Le film avance sur un sentier fragile, mais n'hésite cependant pas à être radical dans ses propos : le film se concentre énormément sur le traitement des femmes à l'époque de l'Ouest, la prostitution (ce qu'on a déjà vu dans beaucoup de westerns), mais surtout comment la religion les a traité. Sur ce dernier point, le réalisateur évoque lui-même la pertinence du propos encore aujourd'hui au XXIe siècle, où "mysoginie et religion font toujours bon ménage" dit-il.

    Brimstone assume donc d'être un pur film de genre, bien au-delà du simple western, entre l'horreur et le film de vengeance. Il y a certes cette connotation fantastique de la religion et la figure du prêcheur qui l'invoque, mais il y a aussi le critère d'une violence peu retenue. Le film offre son quota de tripes, d'hémoglobine, la figure de l'enfant est aussi frontalement mis à mal, mais il surtout beaucoup de hors-champ - l'interdiction aux moins de 16 ans est peut-être discutable, surtout que le choc est bien moins rude que devant le trauma cannibale d'un Bone Tomahawk.

    Koolhoven s'applique aussi en terme de pure mise en scène, au milieu d'un environnement en mutation, le sable, la boue, la neige. Son cinéma peut faire penser à celui de Denis Villeneuve, sa froideur pénétrante, et ses plans parfaitement composés aux mouvements retenus. Il y a par exemple l'importance accordées aux travellings avants, amples et lents, le cadre cherchant systématiquement à traduire un rapport entre les personnages, une menace qui s'installe ou la définition du choix d'un protagoniste. Sans compter le travail splendide de la photographie, le réalisateur, à bord de son huitième long-métrage, maîtrise parfaitement son médium.

    Brimstone a par contre un gros problème de narration - les six années qu'on demandé l'écriture se font nettement ressentir. Il use en effet de tics parfois irritants au cinéma : il s'ouvre en flash-forward sur la fin du film, puis se divise en quatre chapitres titrés à connotation biblique, bien distincts, passant d'un espace à un autre dans une temporalité brumeuse. Le film dépeint ces quatre tableaux différents dans une culture artificielle du mystère, et cette chronologie mal maîtrisée fait manquer d'air... S'il faut toutefois interpréter la chose, le travail subjectif du personnage de Fanning semble logique : elle est dans le déni de son passé, puis confronte son trauma, et décide enfin de prendre en main son destin. Un parcours à la puissance symbolique jusque dans la forme même de l'histoire.

    Brimstone est un western bougrement atypique, dans la continuité du genre au sein du cinéma indépendant ces dernières années. À travers quelques explosions de violence poignantes, il n'hésite pas à broyer les conventions pour se transformer en véritable chemin de croix. Non sans défauts, décousu, porté par une musique de Junkie XL qui en fait beaucoup trop, le film est surtout beau à se damner, glacial, et surtout très engagé sur la condition des femmes et l’extrémisme religieux.
    benoitG80
    benoitG80

    3 437 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    "Brimstone" annonce comme jamais la couleur et mieux vaut avoir le cœur bien accroché pour supporter ce que nous propose à voir Martin Koolhoven !
    Ce western n'en a que l'apparence car à travers cette histoire c'est bien plus que ce genre de film vise...
    Véritable malédiction, cette folle poursuite effrénée dont est victime Liz, enfant puis jeune femme, poursuivie par cet homme de foi, soit un révérend prêcheur totalement psychopathe et violent, va en effet nous plonger dans des extrémités rarement atteintes en terme d'horreur et de violence dont plusieurs scènes insoutenables à la vue ne nous épargneront rien...
    Les couteaux et la couleur rouge ne sont qu'un euphémisme pour en parler, tant on rentre dans les détails absolus, alors autant en être avertis d'emblée !
    C'est donc une particularité indéniable de ce thriller plongé dans la fin du XIX ème siècle, lors de l'immigration des Hollandais aux États Unis, thriller absolument étonnant dans sa construction et sa réalisation.
    Agencé en chapitres qui fonctionnent à rebours mais pas tout à fait (!), cette astuce laisse poindre un suspens et des questionnements complètement intelligents et pertinents.
    La mise en scène sobre et dépouillée vient exacerber le thème central, une vengeance sans nom, seul but ultime de la part d'un homme démoniaque et radicalisé qui incarne le mal en personne et dont la détermination inouïe à persécuter fait froid dans le dos jusqu'au bout.
    Les images stylisées des différents univers dans lesquels évoluent ces deux anti-héros, toutes d'une beauté époustouflantes, ne font également que renforcer l'aspect anxiogène qui flotte sournoisement et imperceptiblement à la surface !
    Plus qu'un film qui traite de la religion, cette histoire met aussi en avant les thèmes de la considération de la femme, de l'inceste, voire de la pédophilie et évidemment de la démence à l'état pur !
    Ce qui est d'ailleurs sidérant dans cette démonstration, c'est qu'en se positionnant en victime du fait de son statut de religieux face à cette jeune fille puis jeune femme, celle-ci va donc être pour lui la coupable idéale dans ce qu'elle représente en tant que danger et tentation...
    Ce récit renvoie ainsi à d'autres dérives dont l'actualité récente fait malheureusement souvent et encore écho...
    Le fanatisme religieux est dépeint ici à son paroxysme et de manière très ciblée, en prenant l'apparence de l'horreur personnalisée dont l'acteur Guy Pearce qui la représente est phénoménal dans son apparence et son charisme, alors que Dakota Fanning apporte une apparente douceur, sous couvert d'une froideur calculée, qui ferait presque peur également !
    Un film complètement inattendu, effrayant à un point difficilement descriptible dont on ressort glacé jusqu'au sang !
    Autant le savoir avant la séance !
    Philippe G.
    Philippe G.

    26 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2017
    Ce film est pour moi un pur chef d'œuvre. Mais je peux cependant parfaitement comprendre qu'il en rebute plus d'un et plus d'une. Je l'aurais vu voilà trente ans, je m'en souviendrais encore. Un film traumatisant, où le spectateur a l'impression d'être pris dans un broyeur, et où la longueur - 2h 30 - passe d'une traite. Certains pourront être déstabilisés par la structure narrative, flash-backs successifs mais non emboités les uns dans les autres. Œuvre manichéenne mais prenante où le spectateur a envie d'entrer dans l'écran pour tuer le - les - méchants de l'histoire, car il y en a à pléthore. Il s'agit d'un western féministe n'ayant rien à voir avec Bad Girls (1994), Mort ou Vif (1995) ou encore la bouse de l'année dernière: JANE GOT A GUN. Oubliez aussi les westerns récents genre Danse Avec les Loups. La vision de scènes absolument insoutenables n'empêchent pas de verser quelques larmes lors d'autres passages terriblement émouvants.
    Polix
    Polix

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Un bon western original, mais vraiment horrible, une vraie claque qui méritait son "-16 ans"!! Le film semble concentrer sur une personne ( spoiler: de façon quasi sadique
    ) toute la question 'la violence faite aux femmes à cette période'. C'était assez violent visuellement, et pas seulement à cause du méchant d'anthologie ("La nuit du chasseur" c'est une grosse rigolade en comparaison), mais aussi violent moralement/psychologiquement. Je crois bien ne pas avoir pris de claque comme ça depuis "Dogville". Personnes sensibles s'abstenir
    cylon86
    cylon86

    2 564 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Dans l'Ouest américain du XIXème siècle, Liz, une jeune femme muette est poursuivie sans relâche par un inquiétant révérend qui semble bien la connaître... Au fil du récit divisé en plusieurs chapitres, nous en apprendrons plus sur les terribles liens unissant Liz et le révérend et sur le calvaire vécu par Liz depuis sa tendre enfance. Western financé par des fonds européens, "Brimstone" est une œuvre ambitieuse et cruelle dans laquelle Martin Koolhoven infuse toutes ses références ("La Nuit du chasseur" étant évidemment la principale influence du film) quitte à vouloir toutes les caser en un seul scénario, n'évitant ni les longueurs ni les maladresses. On pourra ainsi reprocher au film sa longue durée (2h25) qui donne parfois l'impression que le récit se regarde le nombril et si l'on ne peut qu'être intrigué par la construction de l'ensemble, le mélange que concocte Koolhoven a parfois du mal à prendre, notamment dans sa fin, arrivant comme un cheveu sur la soupe. Saluons tout de même l'audace d'un cinéaste qui n'hésite pas à montrer de nombreuses violences et humiliations faites aux femmes pour dénoncer l'emprise des hommes qui, encore aujourd'hui, se réfugient derrière leur droit de mari ou les textes religieux pour justifier leurs actions violentes. Tourné dans de superbes décors et bénéficiant d'une sacrée mise en scène, "Brimstone" donne parfois l'impression d'avoir le postérieur calé entre deux chaises mais tire souvent le meilleur de lui-même quand il offre à Dakota Fanning un rôle complexe et bouleversant face à un Guy Pearce plus diabolique que jamais dans une prestation glaçante qui prend aux tripes dès sa première apparition, véritable incarnation du Mal que rien ne semble pouvoir arrêter. Western brutal et barbare, "Brimstone" a beau être maladroit, on ne peut que lui admirer son souffle et son ampleur qui méritent qu'on s'y attarde, le film étant plus ambitieux que la plupart des productions actuelles.
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Un beau western sans nul doute, les danois créent un renouveau du genre.....Le bémol, c'est la durée du film, et j'avoue qu'entre les 90 minutes et les 120 j'ai regardé trois fois ma montre........Pour le reste je serais dithyrambique sur la musique, les vingt dernières minutes sont envoûtantes, sur le scénario qui quoique lent sème un peu la piste par des flash blacks indéchiffrables, sur la beauté de certains plans, un peu plus aurait été jubilatoire, et sur trois ou quatre scènes dont l'originalité est indéniable spoiler: (le viol sous témoin mineure , les toilettes, etc....., ).
    ...En plus les acteurs sont beaux ou belles, très expressifs et quoi qu’inconnus plein de charisme,.. Bon il faut avouer que le pasteur est un vrai psychopathe, et qu'il ne faudrait pas généraliser cette histoire à tout le clergé du 19ème siècle....Attention aussi quelques scènes gore qui peuvent choquer (mais elles sont courtes).....Voilà les sensations à la sorties de ce film qui dans le genre western est tout à fait intéressant....Je conseille
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Pour ceux qui s’attendent à un bon vieux western vous pouvez passer votre chemin, quoique. En revisistant ce thème si cher aux Américains, Martin Koolhoven propose là une idée plus personnelle du western mêlé au drame sur fond de course-poursuite à travers l’Ouest Américain au 19e siècle où la femme était considérée et traitée comme l’inférieur de l’homme. A travers Brimstone, nous suivons le destin de Liz, jeune femme vivant paisiblement avec sa famille jusqu’au jour un prêcheur vient dans son village. Un prêcheur qu’elle connait bien puisqu’il la pourchasse depuis sa plus tendre enfance. S’en suit une véritable course-poursuite où malheureusement il n’y a qu’une seule issue possible.
    Brimstone dégage une vraie puissance dans son approche des femmes, de la religion aussi bien visuellement que psychologiquement. Rarement les westerns se sont fait aussi engagés, crus et sombres. Un très très grand oui pour Martin Koolhoven !

    La critique complète ici :
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2017
    La mise en scène, grandiose, est à la hauteur de ce projet ambitieux et la photographie de Rogier Stoffers est un enchantement continu (...). Un western sous forme de conte gothique qui fascine jusqu’à la toute dernière image, saisissante.

    LA SUITE :
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    603 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Ce thriller fait peur et met extrêmement mal à l’aise les spectateurs qui entrent dans son jeu. Il est tout sauf anodin et à moins d’être attiré par ses mauvais cotés il est impossible d’avoir envi de le revoir rapidement. La mise en scène est belle, le scénario intelligent et le montage exceptionnel. Intervertir les 4 épisodes demandait du courage car cela ne rend pas Brimstone facile à suivre par tout le monde, on doit avoir du cinéma derrière soi. De plus, il faut sublimer le coté exhibitionniste des violences pour comprendre ce que Koolhoven à voulu transmettre comme message, beaucoup ne pourront pas. C’est dommage, car par delà ses nombreux défauts (complaisance, sadisme, caricatures) l’émotion est présente tant le personnage féminin de Liz est touchant, plus souvent d’ailleurs en deçà de la réalité compte tenu de l’endroit et de l’époque. Un spectacle dur mais difficilement oubliable.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Un western, Brimstone, vraiment ? Pour les décors, l'importance de la religion et une ambiance générale, sans doute. Mais la sombre histoire qui nous est conté, en quatre chapitres "bibliques" et dans un certain désordre, est celle d'une lutte contre le mal absolu, dans un cheminement qui fait plus penser à un film d'horreur. Un film féministe, Brimstone, vraiment ? C'est certainement la volonté de Martin Koolhoven de montrer comment en un lieu et une époque donnés la gent masculine s'arrogeait tous les droits, celui d'une autorité qui déniait toute liberté aux femmes. C'était dans l'ouest américain, c'est encore vrai, hélas dans nombre de sociétés contemporaines. Ces belles intentions volent cependant en éclat au fur et à mesure que le film progresse multipliant les violences, les souffrances et humiliations faites aux femmes, montrés d'une manière réaliste, dans l'insistance et la surenchère permanentes, au point de se demander s'il n'y a pas une intention malsaine derrière cette accumulation de sévices. Un ratage, Brimstone, vraiment ? Non, malgré ce sadisme éhonté, il y a un scénario, certes inutilement complexifié par sa non linéarité volontaire et qui aurait pu être épuré, mais dont l'écriture est ambitieuse et a des allures de fresque narrative. Et la mise en scène, quand elle évite certaines coquetteries (plans en plongée), ne manque pas d'ampleur, avec une photographie remarquable. Côté interprétation, il y a de quoi être également mitigé : Guy Pearce a un rôle monstrueux, quasi indéfendable, dont il renforce l'aspect outré. En revanche, on est heureux de revoir Carice van Houten, 10 ans après Black Book de Verhoeven, où elle était prodigieuse. Enfin, il faut bien avouer que Dakota Fanning, pas toujours convaincante dans le passé, n'en finit pas de densifier son jeu. Elle réussit en tous cas ici à ne jamais surjouer alors que tout dans sa partition l'invitait à le faire. Un film à voir ou ne pas voir, Brimstone, finalement ? Comme d'habitude, chacun se fera s propre religion. Et Martin Koolhoven, qui est loin d'être un débutant, aura d'une certaine façon réussi son coup avec une audience largement plus étendue que celle à laquelle il était habitué.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Tres bon film, qui nous montre bien une partie de la histoire américaine, la loi du plus fort, qui est encore d’actualité, un film très beau et réaliste, fort violent.
    A voir absolument !🧡
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