Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 26 mars 2017
Un mélange de genre entre le western et le thriller des plus réussis. un film que je ne pensais pas apprécié à la lecture du synopsis.
Ce film montre une traque violente entre liz, une mère de famille muette et le prêcheur, personnage énigmatique au début et qui se révélera être un homme violent, fanatique. Les deux personnages principaux incarnés par Guy Pearce et dakota fanning sont très bien écrits et très bien joués par les deux acteurs. Notamment dakota fanning qui, malgré son mutisme, nous fait ressentir sa peur durant tout le film.
La réalisation est extrêmement bien maitrisée. Tout du long, la réalisation rappelle le thème de la religion, le prêcheur qui n'a pas de nom ou les prises de vues aérienne qui symbolise l'"œil divin" Je suis fan du découpage par chapitre non-linéaire choisi par Martin Koolhoven. En plus de ça le film est construit autour d'un tas de rappels de scènes tout du long sans que ça entrave la clarté du scénario... Vraiment brillant.
Western excessif et viscéral, « Brimstone » offre une effervescente proposition du western made in Europe du Nord. Ouvertement anti-religieux le film de Martin Koolhoven se dessine au travers d’une violence aussi bien morale que visuelle. De ce fait, difficile de le mettre entre toutes les mains mais la radicalité de l’effet produit en fait un film hors conventions, donc bienvenu dans un paysage cinématographique parfois trop consensuel sinon aseptisé. Guy Pearce figure du mal absolu dans une représentation religieuse malfaisante, joue parfaitement le jeu du rôle qui lui incombe, une fois de plus une grande prestation de l’acteur. Thriller efficace comme survival féminin « Brimstone » joue sur plusieurs tableaux. On peut cependant relever le fait d’être toujours sur le fil entre l’exagération, la démonstration figurative et l’efficacité d’un film qui prend son temps pour installer tout son univers fort de son esthétique comme borderline dans la mise en scène de sa violence, et parfois de son propos. Le débat reste ouvert.
Film d'une intensité rare. Les deux personnages féminins sont bluffantes! Je suis allée voir ce film par hasard et je ne regrette vraiment pas mon choix. L'ambiance, l'intrigue, les personnages : tout est travaillé et surtout vous prend aux tripes...il faut le voir pour le croire.
Acteur, scénariste et réalisateur hollandais, Martin Koolhoven jouit d'une certaine reconnaissance critique dans son pays. En 1999, le Dutch Festival d'Utrecht le consacre ainsi que son actrice Carice van Houten pour son film "Suzy Q". Mais le succès commercial se fait attendre. Ce n'est qu'en 2005 que "Schnitzel Paradise", film antiraciste lui attire les faveurs du public. Il enchaîne rapidement trois films qui sont autant de succès nationaux. Ayant fondé sa propre société de production (N 279 Entertainment), il sort des sentiers battus en proposant un western violent inspiré de "La nuit du chasseur" de Charles Laughton (1955). Guy Pearce arrivé sur le projet par l'intermédiaire de Carice van Houten sa nouvelle compagne, endosse à son tour l'habit du pasteur criminel dont la figure émaciée finit pas se confondre avec celle du malin. Divisée en quatre parties (Révélation, Exode, Genèse et Châtiment) narrant l'histoire à rebours, le film écrit par Kooolhoven se concentre sur les déviances sexuelles d'un pasteur devenu criminel alors que chez Laughton il s'agissait plus prosaïquement d'un brigand ayant troqué les habits d'ecclésiastique afin de commettre plus aisément ses méfaits davantage orientés vers le lucre. Depuis les années 50, les scandales liés à la sexualité n'ont pas épargné l'église et "Brimstone" s'inscrit dans ce contexte. Plus violent, plus dérangeant aussi, le film de Koolhoven très sobre visuellement touche sans doute davantage aux tripes mais il perd en revanche toute la poésie qui prenait corps à partir de l'odyssée des enfants d'une des victimes (Shelley Winters) du révérend Harry Powell (Robert Mitchum), le long de la rivière qu'ils empruntent pour fuir le prédateur à leurs trousses. Le réalisateur ayant sans doute très tôt compris qu'il ne pourrait approcher la magie du chef d'œuvre unique de Laughton a choisi de s'engouffrer dans le registre plus facile de la surenchère horrifique en demandant à Guy Pearce de l'aider à brosser une image du mal mémorable. Le pari est réussi, Pearce acteur protéiforme qui peut parfois offrir une gueule d'ange est ici d'une sauvagerie froide et terrifiante. Si l'on peut regretter que Koolhoven n'ait pas tenté de gravir la montagne qui lui faisait face, on peut aussi lui reconnaitre une certaine humilité.
Western sombre à souhait orienté polar intrigue où tout se dévoile au fil de l'eau sur fond de "survival" personnel, original. Prestations de haut vol pour l'ensemble, dommage que les décors soient assez minimalistes. Un film qui ne se raconte pas tellement riches en événements. Mention spéciale à Pearce ! A découvrir 3.5/5 !!!
La violence du western couplée avec le suspens angoissant du thriller. Un bon mélange surtout lorsqu'il est bien maîtrisé comme c'est le cas ici. Avec de vagues airs d'une "Nuit du chasseur" de Charles Laughton, "Brimstone" déroule une intrigue sombre où l'obscurantisme religieux côtoie la pure folie humaine. Dans le rôle du révérend, Guy Pierce n'a d'ailleurs rien à envier à Robert Mitchum et l'acteur incarne parfaitement la Menace. Le film bouscule par la psychologie tourmentée de ses personnages mais aussi par sa violence crue et explicite. Martin Koolhoven orchestre tout cela de main de maître pour un rendu sombre, pensant, lent (mais captivant). Un très bon western.
L'ayant raté lors de sa sortie en salle, j'ai rattrapé le film en Blu-Ray et je ne fus pas déçu. Brimstone est un western à part mais ô combien intéressant et puissant. On y suit Liz, une jeune mère muette, qui se retrouve traquée par un étrange pasteur. Ce dernier en veut particulièrement à Liz et est bien décidé à la traquer quoi qu'il arrive. Brimstone est magnifiquement bien réalisé. Martin Koolhoven livre des plans magnifique et la photographie l'est toute autant. Guy Pearce est littéralement glaçant face à une impressionnante Dakota Fanning dans l'un de ses meilleurs rôles. Il y a une violence constante durant tout le film et l'ambiance qui y règne est vraiment oppressante. Brimstone vaut vraiment le coup car c'est un excellent western, violent certes, mais ô combien passionnant et puissant. Un des meilleurs western de ces dernières années et un des meilleurs films de l'année pour moi. Excellent.
Une confrontation sadique rendue prenante et palpable grâce à l'interprétation sans faille de ses deux acteurs principaux mais également de tous ceux qui sont dans le champ. Martin Koolhoven à un sacré sens du rythme et quelle direction d'acteur...
J'ai vu un film... d'une intensité exceptionnelle porté par un Guy Pearce au sommet de sa forme et une DAkota Fanning incroyable, en forme et en intensité. On touche dans ce western un sommet de tension et de morbidité, sans que rien ne soit jamais caché... C'est glaçant, d'une noirceur extrême et les personnages sont tellement puissants. Guy Pierce interprète un pasteur complètement perturbé, et à part Dark Vador, on on rarement connu un méchant aussi réussi... On soit sa descente aux enfers, et on voit comment ce diable d'homme entraîne ceux (enfin celles) qui l'entourent dans sa chute d'ange maudit... C'est un western puissant, froid et tellement dur. Rien ne nous est épargné, et certains verrous dans ce film sautent, avec la mort violente de certains personnages filmés au plus proche de leur dernier souffle. La réalisation, plusieurs tableaux, sans ordre hiérarchique, et une vraie réussite qui tient en haleine, qui désarçonne et qui maintient un intérêt puissant de la première image, jusqu'à la dernière. Les plans larges sont incroyables, et la lumière crépusculaire rend le film puissant, où l'on voit la lutte entre le bien et le mal implacable se dérouler devant nos yeux... Très très grand western...
Super film - j'hésites entre très bien ou excellent mais malgré les 2h20 de film. IL passe trop bien en 4 chapitres. Western dramatique ou meme tragique!! Pire que sheriff Jackon ou Jane got a gun..... Ce film est vraiment à voir au cinéma. Je ne regrette pas : 16/20! Meme si quelques petites invraissemblances car elle n'était pas (par exemble) obligée de se couper.............................
Bien plus qu'un simple western, ce film est un véritable réquisitoire contre l’intégrisme religieux notamment envers les femmes. Certains spectateurs le trouvent complaisant dans le sadisme, la perversité et le gore. Personnellement, je pense que le réalisateur montre toutes les horreurs possibles pour mieux les dénoncer. Certains plans sont d'une beauté singulière. Dakota Fanning et Guy Pearce crèvent l'écran.
D'une férocité sans précédent, ce western palpitant à de quoi nous réservés des sueurs froides. Le récit initiatique d'une jeune femme joliment interprétée par Dakota Fanning, traquée par son bourreau, un prédicateur sadique joué par un remarquable Guy Pearce méconnaissable. Un survivaliste poignant d'une extrême noirceur de séquence en séquence, avec un sentiment de supériorité qui devient une plongée dans l'horreur la plus insoutenable. Mêlant à la fois le western, le thriller et l'horreur, un film crépusculaire sans pitiés, morbide et sanglant qui n’épargne rien jusqu'au dénouement final. Déconseillé aux âmes sensibles.
Pour ceux ou celles qui veulent voir un xième western classique, passez votre chemin ! C'est en fait une chronique sur la domination de l'homme sur la femme et les enfants au nom de la religion au travers de laquelle tout était déjà permis....et cela le long de quatre épisodes aussi violents physiquement que pschycologiquement. Guy Pierce et Dakota Fanning sont sublimes et je suis prête à parier que l'ombre de leurs personnages les suivra pour longtemps !
Brimstone est un western gothique franco-néerlandais interdit aux moins de seize ans et d’une durée de deux heures trente. Séparé par des chapitres en sens chronologiques aléatoires, il raconte la fuite d’une jeune fille traquée par un prêcheur prédateur violent et sans scrupule. D’une violence rare au cinéma, Brimstone n’en est pourtant pas une boucherie. Bien au contraire, à travers les années, le film instaure un climat de pression pour le spectateur en nous montrant la vengeance d’une femme suite à toutes les persécutions qu’elle a dû faire face par le passé. Au-delà des décors et des costumes d’un esthétisme précis, ils appuient le sentiment glaçant de l’ensemble. Douloureux, sadique, choquant, dérangeant, Brimstone est aussi d’une beauté à couper le souffle tout en nous faisant réfléchir sur l’enrôlement religieux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com