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    Salt and Fire
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    17 critiques spectateurs

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    Gerry O.
    Gerry O.

    15 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Loin des clichés habituel, voici un thriller d'art et essai qui déstabilise. Effectivement, dès les premières minutes, on ne sait plus trop quoi penser, tellement les acteurs sont obscurs, jouent un double jeux, les personnages sont profonds, troubles, hantés. C'est la touche Herzog. C'est indéfinissable patte, qui signe tous ses films, et leur donne une puissance singulière. Ce n'est pas une film, c'est une experience mystique, troublante, sur les failles de notre monde. L'intrigue ici est un prétexte, les paysages grandiose du désert une métaphore de nos sentiments. C'est un voyage qui se déguise en thriller, pour notre plus grand plaisir, celui d'avoir perdu pied pendant 1h30, sans s'être ennuyé une seule seconde.

    Un grand Herzog.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    407 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Dans ce débat entre un PDG (Michael Shannon) qui a causé une catastrophe écologique et une envoyée de l’ONU (Veronica Ferres), on ne sait jamais très bien vers où on va… Le récit garde son lot de mystères, ce qui lui donne un rythme contemplatif qui pousse le spectateur à changer de point de vue par rapport aux éléments. En effet, tout le propos du film tourne autour de la question de perspective. Salt and Fire se révèle être une puissante réflexion sur notre monde.
    cylon86
    cylon86

    2 477 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    Des scientifiques débarquent en Bolivie pour enquêter sur les dangers que représentent un désert de sel qui s'étend de façon inquiétante. Mais à peine arrivés, les voilà qui se font kidnapper et les ravisseurs, loin d'être mal intentionnés, ne tardent pas dévoiler des motivations écologistes... Malgré toute la puissance du sujet, Werner Herzog semble tourner à vide avec "Salt and Fire". Avec suffisamment de matière pour faire un court-métrage, il fait un long-métrage et embourbe son héroïne (la superbe Veronica Ferres) dans des situations improbables où chacune de ses réactions frise le ridicule. Semblant tourné à l'arrache (en témoigne une photographie numérique bien laide en dépit de superbes décors naturels) et écrit sans inspiration, le film tente de s'installer dans la lenteur mais ne parvient qu'à créer de l'ennui. Seules quelques idées arrivant sur la fin viennent offrir un peu de salut et témoigner que c'est bien Werner Herzog derrière la caméra. Cela ne suffira malheureusement pas à nous sauver de l'ennui et même Michael Shannon ne pourra rien y faire. Avec ses dialogues (Gael Garcia Bernal et ses bons mots) et ses situations qui sonnent faux, "Salt and Fire" réussit tout de même l'exploit de nous étonner et on en vient à se demander si Herzog n'en a pas fait exprès simplement pour nous titiller. Il en serait capable.
    elbandito
    elbandito

    335 abonnés 957 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Un drame écologique caché sous des allures de thriller politique. Néanmoins, l’ennui demeure le principal inconvénient de ce nouveau film de l’immense Werner Herzog, et le charismatique Michael Shannon II ne peut sauver cette histoire du naufrage cinématographique.
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Mais pourquoi donc déchainer tant de haine sur ce film ? Un film doit-il être pleinement assimilable dès le premier visionnage ? Je comprend parfaitement qu'il puisse déstabiliser à ce point, ayant été vendu comme un thriller nerveux et sans temps mort. Sauf qu'en réalité, seul le premier quart d'heure est un thriller. Lorsque Michael Shannon prend la parole, c'est tout autre chose. Werner Herzog n'est pas complètement stupide, il devait certainement de douter que la structure du film paraîtrait un peu obscure pour nombre de spectateurs (moi compris, au début). Mais là n'est pas l'intérêt Salt And Fire est une réflexion sur la place de l'homme sur Terre (le dernier tiers du film avec les enfants), son rapport direct avec la nature (c'est en tout cas ce que j'en pense). Et le message n'est pas fixé, Herzog ne fait que donner des pistes de réflexion et laisse le spectateur libre de se forger sa propre pensée sur le sujet. Voilà pourquoi Salt and Fire semble si brouillon, c'est parce la pensée n'est pas fixé. Ce n'est pas un film grand public (en témoigne le nombre de personnes qui ont quittées la salle au milieu de la séance) et Herzog ne s'en cache sûrement pas. Et la réalisation est très réussie (la caméra proche des personnages, les longues prises et ces très beaux plans panoramiques qui viennent mettre en avant le caractère dérisoire de l'existence humaine). Donc non messieurs les soi-disant journalistes, nous ne sommes pas en face d'une purge, encore faut-il savoir à quoi on s'attelle quand on va le voir. En résumé un film très intéressant même si certainement pas irréprochable.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    Bon eh ben finalement les critiques sont trop dures sur ce coup. Certes, c'est lent au possible, la direction d'acteurs (surtout dans la première partie) est très curieuse, certains effets de scénario me laissent perplexes (pourquoi rester en chaise roulante volontairement?) et on peut se demander au final : "tout ça pour ça?", mais malgré tout le propos est loin d'être idiot, le duo principal est convaincant, les paysages sont superbement filmés, et il se dégage du film un je-ne-sais-quoi de plaisant. Pas si mal donc.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2017
    Ca partait bien hélas rapidement le scénario tourne à vide, au final seul quelques belles images permettent de ne pas zapper.
    Nicolas S
    Nicolas S

    42 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2024
    Salt & Fire commence comme un thriller géopolitique prometteur, avant de devenir un huis-clos métaphysique bizarre, pour aboutir à une allégorie environnementale absconse. Il y a, comme souvent chez Herzog, de belles idées de mise en scène et un sens du paysage mémorable, mais c'est à peu près tout ce que l'on peut sauver. Le propos est en effet extraordinairement confus et les dialogues terriblement mal écrits.
    FaRem
    FaRem

    8 446 abonnés 9 385 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2017
    En plus de deux documentaires dont un sur les volcans, Werner Herzog a sorti en 2016 ce film passé quasiment inaperçu ce que l'on peut comprendre... C'est une sorte de thriller environnemental ou écologique, peu importe qui voit une scientifique se faire enlever par de mystérieux hommes qui cherchent à lui faire comprendre quelque chose surtout le chef qui est responsable de toute cette mascarade. C'est un film difficile à cerner voir à comprendre à cause d'une histoire brouillonne qui laisse vraiment à désirer en plus de n'être pas vraiment crédible du moins, c'est difficile d'y croire. L'héroïne enchaine les situations improbables, c'est parfois ridicule à l'image des derniers instants du film puis surtout ça sonne toujours faux à cause de dialogues mal écrits. La morale à deux balles à la fin est la cerise sur le gâteau et vient conforter tout ce que l'on peut penser de ce film qui est totalement à côté de la plaque. Michael Shannon ne livre pas la meilleure performance de sa carrière, mais il reste à un bon niveau ce qui n'est pas le cas de Veronica Ferres qui ne porte absolument pas le film. Elle est fade, insignifiante et fausse, c'est vraiment insupportable même si elle n'est pas aidée par un rôle inintéressant et sans relief. Le rythme lent ne m'a pas gêné d'ailleurs je ne me suis pas ennuyé, mais le film même s'il se laisse regarder n'est vraiment pas terrible, l'histoire n'est pas assez forte, les personnages pas développés et le réalisateur n'est même pas parvenu à utiliser comme il faut ces superbes décors naturels que l'on voit dans la seconde partie.
    traversay1
    traversay1

    3 493 abonnés 4 790 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    De toute manière, Werner Herzog a toujours été ailleurs. Depuis ses débuts avec Signes de vie avec Même les nains ont commencé petits. Et il était toujours à part avec Aguirre, Kaspar Hauser, Nosferatu et Fitzcarraldo. Alors, pourquoi Salt and Fire serait-il déconcertant ? Parce qu'il emprunte la voie d'une intrigue assez biscornue ? Parce que son propos semble sinon incohérent du moins occulté par des dialogues parfois sentencieux ? Et l'humour dans tout cela ? Parce qu'il y en a pas mal dans le film, notamment dans les scènes de fin. Entre un prologue étrange et déconnecté, un huis-clos qui suit, peu dynamique et outré dans l'interprétation, et une dernière partie esthétique et contemplative, on se demande bien où Herzog place son message, si tant est qu'il y en a un. Mais si, mais si, sur des sujets que l'on trouvera sans doute éculés, soit la splendeur de la nature et l'action mortifère des humains. Le cinéaste allemand lanceur d'alertes ? Jawohl, en quelque sorte, mais à sa façon et dans un film construit sans souci de se plier à des conventions narratives. On n'est pas si loin de Fitzcarraldo et d'Aguirre, somme toute. Et l'expression Le sel de la terre prend soudain une toute autre signification ...
    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2017
    Ce film est vraiment plat tout comme le fameux lac salé dont on nous rabat les oreilles. On ne croit pas un instant à ce scénario qui oscille entre le faux suspense et l’écologie démago. L’héroïne garde un pantalon blanc immaculé et des mains bien propres tout au long de son séjour sur l’île ! Bravo ! Enfin, les dialogues de la fin sont à peine dignes d’une série B, au point que la salle s’esclaffait aux dernières répliques.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    113 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Herzog cacherait-il l’autoplagiat derrière des affiches de plus en plus en plus séduisantes ? On ne peut pas le taxer de mégalomanie, lui qui garde ses acteurs fétiches très longtemps et ses producteurs le temps d’un film, mais entre Michael Shannon et la musique, c’est un total remake de Dans l’œil d’un tueur (2009). Pour le minimalisme mystique et le déni du commercial, on retrouve The Wild Blue Yonder (2005) (qui devient The Wild White Yonder).

    Nier le commercial, c’est bien : ça entretient le paradoxe de sa marginalité célèbre. Mais dans la culture de ce mépris, Herzog l’outsider pourrait être en train de devenir Herzog l’ignoré : j’ai parlé d’affiches, mais ce n’est pas qu’en post-prod qu’il exhibe ses promesses. Cherchant la facette ultra-réaliste de l’exceptionnel, il arrive effectivement à déconstruire le culte de l’inatteignable au cinéma, usant avec bon sens de la trame palpitante comme chemin livresque. Mais, diantre, où est le frisson ?

    Il nous condamne dans sa contemplation, qui a heureusement conservé ses plans incroyablement poétiques et son côté globe-trotter capturant l’essence de paysages grandioses, mais ses lubies ont perdu jusqu’à leur utilité. Veut-il faire durer le suspense en s’attardant dans le kidnapping formant toute la première moitié du film ? Veut-il dénoncer quelqu’un, quelque chose, en nous faisant croire qu’un homme abandonne ses enfants dans le désert pendant une semaine par pur désintéressement écologique ?

    La morale, dans tous les sens du terme, est aux abonnés absents. Salt and Fire n’est pas un choc des éléments spectaculaire. Il est poétique et ambiancé, pas de doute, mais le regard qu’il pose pouvait se passer d’acteurs et de scénario. C’est un documentaire de science-fiction qui s’ignore.

    septiemeartetdemi.com
    Jean Louis C.
    Jean Louis C.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2019
    C"est long, verbeux, prétentieux et terriblement ennuyeux avec une intrigue et un scénario qui ne tiennent pas la route. On ne peut pas en vouloir aux acteurs qui ont bien du mérite à s'exprimer avec des dialogues ineptes et des incohérences dans un scénario bâclé. Franchement je suis très déçu par cette prestation d'Herzog que j'avais toujours apprécié.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    664 abonnés 2 954 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2019
    Trois bascules dramatiques organisent Salt and Fire : l’enlèvement, le débat théologico-écologique, la survie. Chacune semble porter en elle une certaine conception de l’ordre : d’abord le chaos et l’incompréhension, puis des tentatives d’explications, enfin la clarté aride et magnifiquement structurée du désert de sel. Dans son mouvement même, le film métaphorise l’idée de révélation : révélation d’un scandale environnemental, révélation de la lumière à partir de l’obscurité la plus complète (cellule sombre, cagoules noires, motivations suspectes). Et pourtant, ce mouvement se heurte à une entreprise de relecture rétrospective de l’histoire symbolique : en premier lieu règne l’anarchie des formes et des architectures, ensuite viennent les jeux en trompe-l’œil de la Renaissance, en dernier lieu l’absence de profondeur, occasionnée par l’écrasement visuel qu’engendre ce désert. Deux dynamiques en sens inverse. Un Big Bang. Voilà ce qu’est Salt and Fire, du point de vue de sa structure. Il est donc un récit de nature, de surnature : un volcan sommeille, laisse échapper des grondements comme le ferait un monstre. « Bientôt tout le monde saura prononcer son nom : Uturuncu ». Et ce monstre fut et demeure engendré par l’homme qui, de sa volonté initiale de produire un compte rendu, va vivre sa Faute le temps d’une Passion. Des miracles, nous en avons : un tétraplégique se lève de son fauteuil, par fantaisie ; des hommes et des femmes marchent sur l’eau, ou plutôt sur ce qui fut jadis de l’eau, des étendues de sel. Sous perfusions bibliques, le film croise de façon allégorique tragédie de la nature et tragédie de l’enfantement : privée de sa fille, une mère se voit raccordée à la procréation par le biais de deux jeunes aveugles, justement adoptés par le ravisseur. Dans cette famille de bric et de broc se recompose néanmoins une humanité fondamentale, fondatrice : la tour de Babel, autour d’un jeu de dés. Laura Sommerfeld dit perdre la notion du temps : elle a appris à regarder autrement, à préserver les siens, à épargner ses ressources vitales. Ce que Werner Herzog filme le mieux n’est pas la nature, mais le passage de l’homme dans la nature, passage qui débouche à la fois sur l’émerveillement (l’art) et la destruction. Salt and Fire revient au sens étymologique de la catastrophe, soit le renversement. Renversement relatif à la construction d’un chaos rétrospectif. Renversement dans la représentation d’un scandale environnemental au cinéma. Renversement quant à l’acte de foi placé en l’homme, un cri dans le désert, un fauteuil lancé à toute allure sur la croûte salée, incarnation tragique et ironique de cette même course de l’être humain à sa perte, sabrée néanmoins par du champagne. Brûlant chef-d’œuvre.
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    C'est de l'art et de l'essai, mais c'est super bien fait et ça fait réfléchir sur l'état de la planète. Intéressant.
    Les meilleurs films de tous les temps
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