Une nouvelle fois réalisée par Nicholas Stoller et sortie en 2016, cette de suite de "Nos pires voisins" n'est vraiment pas terrible. Le premier était déjà moyen mais restait malgré tout une comédie sympathique. Mais surtout, il se suffisait amplement à lui-même ! Ici, nous voilà repartis dans une nouvelle guère entre voisins, non pas cette fois-ci contre une fraternité mais contre une sororité. En termes d’originalité, ça se pose là. On retrouve malgré les personnages étudiants du premier opus, enfin seulement les principaux afin de savoir ce qu'ils sont devenus. Seul Teddy, éternel adolescent, va aider les voisins, ses anciens ennemis, à combattre la nouvelle menace que représente cette sororité. Et, hormis quelques très bons gags et répliques très drôles, et bien, ce film n'a ps grand-chose à proposer ! Si le premier n'était déjà pas très marquant, celui-ci se perd dans l’amas de comédies américaines un peu lourdes (bien qu'à ce niveau-là, ils ont un peu calmé le jeu par rapport au premier). Le film ne se renouvelle pas vraiment, le couple attend d'ailleurs un deuxième enfant, annonçant par là une certaine répétition par rapport au premier opus. Enfin, pour pallier un peu ce manque de renouvellement, un certain discours féministe, en phase avec son temps donc pour caresser les spectateurs les plus progressistes dans le sens du poil, est ajouté au film mais n'apporte honnêtement pas grand-chose à l'ensemble tant il reste fade et au second plan. Concernant les acteurs, nous retrouvons ceux du premier avec cette fois-ci, entre autres, Chloë Grace Moretz, Kiersey Clemons et Carla Gallo qui jouent bien. Si "Nos pires voisins 2" n'est donc pas une purge, il est loin d'en être un chef-d’œuvre.