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FaRem
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2,0
Publiée le 7 mai 2016
Florent Siri avait fait 2/3 films d'action qui n'étaient pas forcément originaux, mais qui avaient le mérite d'être divertissants, il aurait peut-être dû rester dans ce registre-là puisque ce "Pension Complète" n'est ni divertissant ni original. Ce n'est pas un film honteux, mais ce n'est franchement pas terrible. C'est comme si on avait vu ça des centaines de fois, il y a toujours les mêmes gags, toujours le même traitement, on devine toujours ce qu'il va arriver et passer la première demi-heure, il n'y a déjà plus rien à se mettre sous la dent. En plus de ça, ce n'est jamais drôle et les acteurs surjouent un maximum ce qui est par moment assez énervant. Le seul point positif, c'est qu'il est très court donc ça limite la casse. Bref, aussitôt vu, aussitôt oublié.
Je ne me faisais guère d’illusions avant de me mettre devant ce film quant à sa qualité et une fois vu je n’ai pas du tout été détrompé. Quand on pense que cela nous est vendu comme un remake de “La cuisine au beurre”, Bourvil et Fernandel ont dû se retourner dans leurs tombes ! Franchement cette comédie est l’exemple type du long-métrage avec deux têtes d’affiches là pour rameuter (à coup de gros cachets) le public et tenter de cacher l’indigence abyssale du spectacle que de pauvres hères vont payer pour voir. L’intrigue est complètement grotesque, les personnages à la limite de la caricature, les gags si lourdement amenés qu’ils en sont inefficaces, quant à l’interprétation c’est assez lamentable. La palme revenant à Franck Dubosc en Chef cuisinier, rôle où il n’est absolument pas un instant crédible, surtout avec cette toque risible qui achève de le rendre totalement ridicule. L’histoire est à ce point navrante qu’on finit par s’ennuyer (un exploit devant un film qui dure à peine une grosse heure vingt !) et qu’on se dit que franchement sortir au cinéma de telle nullité qui serait déjà ridicule en téléfilm sur une chaîne de la TNT, c’est à la limite de l’escroquerie et qu’en tout cas c’est vraiment montrer peu de respect pour le public. Avec un tel film sur sa filmographie Gérard Lanvin (je n’évoque même pas Dubosc qui est un habitué de la médiocrité cinématographique...), ne pourra plus jouer les pères la morale, sur le mode le cinéma c’était mieux avant (moi j'ai connu Coluche et Dewaere), sur les plateaux de télé. Bref, ne perdons pas plus de temps avec cette lamentable caricature de ce qui a de plus mauvais dans la comédie française et pour ceux qui ne l’auraient pas vu, abstenez-vous, vous n’aurez aucun mal à trouver mieux à regarder ou faire !
Sans vouloir être trop dur, j'ai trouvé que ce film était une pale copie de "la cuisine au beurre". En plus les mœurs ont changé. Même si des moyens matériels et de casting ont été déployé pour retranscrire le film dans notre époque et que c'est réussi dans le visuel, le scénario lui manque quand même de punch et n'est pas très convaincant!
On ne le dira jamais assez, vos prédispositions et les conditions de visualisation d'un film ont une incidence significative sur l'opinion que vous pourrez vous en faire. Ainsi une séance désagréable pour un motif quelconque (clim en panne en plein mois d'août, chauffage manquant en hiver, public bruyant ou sans-gène -ah les fameux genoux dans le dos !- ou même votre moral et votre intérêt pour le film) peut facilement transformer votre séance en un souvenir parfaitement périssable.
Il se trouve que je suis un grand fan de Lanvin et que Dubosc me fait fréquemment rire. Et que le duo me semble à priori tout à fait assorti. Ajouté à cela un besoin de rire un peu, et vous avez là un terreau favorable à cette comédie qui fût d'autant plus appréciée.
Lanvin est fidèle à lui-même, Dubosc se surpasse, les deux en font naturellement trop mais du coup ça passe merveilleusement bien !
La mayonnaise prend, les gags s’enchaînent et sont efficaces même s'ils sont vraiment classiques et prévisibles. Au final un bon moment tant qu'on évite la comparaison avec "la cuisine au beurre" qu'il ne faut voir que comme une source d'inspiration d'un scénario déroulé d'une manière radicalement différente, voire totalement méconnaissable.
Ce film semblé intéressant de prime abord, que ce soit le scénario original ou alors le duo d'acteur Dubosc et Lanvin mais finalement on s'ennuie quelques peu et le film parait long...
Pension complète essaie de faire du réchauffer mais il manque quelque chose. spoiler: Un scénario aussi beaucoup trop classique avec les deux rivaux qui deviennent amis.
Décevant. Rien de bien nouveau là-dedans, une histoire mille fois vue et revue, bref, on s'ennuie. Bien entendu, on ne rit jamais, et on se demande ce qu'à bien voulu nous communiquer le réalisateur avec un tel spectacle. Les deux principaux rôles sont tenus avec professionnalisme, certes, mais avec un scénario mince comme du papier à cigarettes, on ne peut pas faire un cigare. Raté.
Florent Siri propose une nouvelle version de "la cuisine au beurre" de Gilles Grangier sorti en 1963. "La cuisine au beurre" c'était les deux monstres sacrés du cinéma de l'époque ; Bourvil et Fernandel.... rien que ça !!! Les remakes sont rarement aussi bien que les originaux. ★★★ parce que ce n'est pas si mal...
Autant remettre les choses au clair d'emblée : « La cuisine au beurre » était un petit film populaire dépourvu d'ambition, qui ne valait uniquement pour la rencontre entre Bourvil et Fernandel, mais qui parvenait à être sympathique. Grâce au cœur qu'y mettaient les deux monstres sacrés. En réaliser un remake à notre époque relevait plus du suicide que d'autre chose. Hélas pour lui, « Pension complète » n'a pas grand chose pour lui, si ce n'est le cadre corse. Tout le reste n'a aucun intérêt. Si Franck Dubosc, grand spécialiste du film à deux balles est ici plus sobre qu'à l'accoutumée, il n'est pas crédible pour autant dans son rôle de chef cuisinier. Gérard Lanvin, reste fidèle à l'acteur qu'il est devenu depuis quelques années, râleur, mais hélas parfois inaudible lorsqu'il balance ses répliques. La charmante Pascale Arbillot, limitée au minimum. Et Audrey Dana, méconnaissable (et au passage complètement tarée) encore plus sous-exploitée que sous-exploitée. Et ne parlons pas des troisièmes couteaux (les commis de cuisines) laissés à l'abandon. Au final, la seule raison qui me pousse à accorder une étoile ; c'est que le film (1h15) est trop court pour barber. Avec vingt minutes de film supplémentaires, il était sûr et certain que je foutais le zéro pointé.
Rien de bien original dans cette comédie française de Florent Siri qui fait le taf, sans plus... C'est d'ailleurs un peu décevant de la part de ce réalisateur/scénariste que je ne pensais pas "tomber" dans ce genre de comédies faciles qui reprend la trame de "la cuisine au beurre" (ce bon vieux film avec Bourvil et Fernandel) en le remettant au goût du jour avec deux nouvelles "tronches" du cinéma français... Malheureusement, le résultat n'est pas aussi bon, loin de là! Il y a bien quelques situations et répliques plutôt marrantes, mais sinon c'est d'un banal affligeant et ce, malgré ce twist final qui ne relèvera pas le faible niveau de cette comédie ou plutôt, de ce film...
Ces deux comédiens forment un "bon" duo dans la comédie, drôle, Franck Dubosc quitte enfin le rôle de l'adulte fragile et attardé. Leur personnage, crédible, consolide à merveille cette histoire de restaurant et de femme à conquérir. Cependant, les codes de la comédie sont déjà connu et rien de nouveau sous le soleil mais on passe un bon moment avec eux. Ce film, sans prétention, ne restera peut être pas dans les anales de la comédie mais a le mérite de divertir joyeusement.
C'est un petit film dans tous les sens du terme qui ressemble plutôt à un téléfilm de France télévision du samedi soir avec une ridicule intrigue familiale se déroulant dans un hôtel en Corse au bord de la mer. Dubosc fait son gugusse simple et prétentieux, et Lavin son caïd mal lèché habituel. Pour les fans des deux acteurs.
Un remake de "La cuisine au beurre" au goût de margarine. Ringard à souhait, très peu drôle, le tout dans un environnement luxueux qui sent mauvais. Le comble pour un film ayant pour toile de fond la haute cuisine. Ceci dit, même les plats ne sont pas appétissants...
Une fois n'est pas coutume, Franck Dubosc est au-dessus de son équivalent masculin, Gérard Lanvin. Le premier est parfait dans son rôle et le second peine à tirer son personnage. Sur fond de cuisine (l'un des sujets à la mode...), cet affrontement gentillet entre 2 prétendants à la même femme s'estompe assez vite pour laisser la place à de nombreuses scènes vues et revues ailleurs.