John Wick est forcé de sortir de sa retraite par un ex-associé qui cherche à prendre le contrôle de la "Grande Table", la confrérie pour laquelle il officiait…
Après son important succès au box-office, quoi de plus normal que de retrouver Chad Stahelski & Keanu Reeves pour un second opus, sauf qu’ils ont à nouveau fait l’impasse sur le scénario pour se concentrer uniquement sur les gunfight.
Comme dans le précédent volet, John Wick quitte sa retraite, non pas pour venger son clebs mais pour éponger sa dette envers un confrère, ce qui donnera lieu à (devinez quoi ?) un déchainement de violence. Il semblerait que JW soit dans l’incapacité de profiter pleinement de sa retraite…
Pour cette suite, on sent la volonté du réalisateur de sublimer sa Série B, il n’y a qu’à voir les jeux de lumière et de couleurs rien que dans l’introduction. Pour le reste, le script s’avère un poil plus étoffé que dans le précédent, en allant explorer ou du moins effleurer, la mythologie qui entoure la confrérie internationale des tueurs à gage.
Soyons honnête, en allant voir John Wick 2 (2017), on savait pertinemment ce que l’on allait voir, de la castagne brute de décoffrage, clairement, ils ne font pas dans la demi-mesure. Le décorum et le cahier des charges restent scrupuleusement suivie à la lettre, à savoir que les femmes sont toujours aussi inexistantes dans ce monde de mâles viriles (on en oublierait presque Ruby Rose, muette mais badass), les mecs se mettent sur la gueule en costard-cravate (c’est plus chic), les cascades en grosses cylindrées défient les lois de la gravité, vous pourrez constater qu’il n’y a jamais de victime collatérale alors que les gunfight ont bien souvent lieu au beau milieu de la foule et la police semble ne pas exister puisqu’elle n’intervient jamais (alors même que les guérillas se déroulent en pleine ville).
Vous allez dire que je suis de mauvaise foi et je vous répondrais que je suis juste réaliste. Certes, tout n’est pas mauvais dans ce film, l’esthétisme s’avère réussi, de même que les impressionnantes chorégraphies des combats, mais il n’empêche que top souvent, on a cette désagréable sensation que le film tourne en boucle, de toujours voir et revoir les mêmes scènes, les mêmes actions, les mêmes coups, … Si bien que le temps ressenti avoisine les 3h alors qu’il dure 1h de moins.
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