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FaRem
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3,0
Publiée le 20 février 2017
Alors que les salaires ne cessent de baisser, des ouvriers décident de se rebeller pour essayer d'obtenir un revenu décent. Grâce à l'aide de deux hommes venus exprès pour cela, ils s'engagent dans un bras de fer compliqué avec Bolton, un homme d'affaires qui possède une grande partie des terres ainsi que des banques ce qui lui permet de faire pression très facilement. Entre les sabotages, les intimidations, les agressions et les tentatives de soudoiement, ce combat s'annonce difficile. Pour son nouveau film, James Franco revient donc sur cet épisode des années 30 qui a vu des milliers de personnes faire grève dans tout le pays pendant la Grande Dépression. Si ce retour sur cet épisode sert de fil rouge à l'histoire, ce n'est pas un film uniquement sur ça puisque Franco incorpore quelques petites histoires puis surtout, il dresse le portrait d'un meneur d'hommes prêt à tout pour défendre ses convictions. L'histoire aurait sans doute gagné en intensité et efficacité avec un traitement plus centré, mais malgré ça, c'est un bon film plutôt prenant avec une bonne reproduction d'époque et surtout un gros casting même si beaucoup ne font qu'une brève apparition.
Alors qu’il s’inspire de combat sociaux qui se sont déroulés il a plus de 80 ans, l’histoire de Les Insoumis résonne encore tristement avec l’actualité en montrant que si nous avons obtenu des avancées en terme de protection sociales, celles-ci sont encore régulièrement remises en cause et nécessitent encore trop régulièrement de descendre encore dans la rue pour les défendre. En cela, le nouveau film de James Franco fait beaucoup réfléchir tout en restant divertissant par l’intensité de son histoire. On a aussi rarement vu un Direct To Vidéo aussi bien peuplé alliant avec brio un nouvelle génération pleine de talent et des acteurs chevronnés. Ce nouveau film de James Franco aurait franchement mérité une sortie sur grand écran et il serait vraiment dommage de passer à coté. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
1930, alors que les gros patrons de vergers profitent et épuisent des petits paysans, une organisation de la ville dont le fer de lance est de renverser cet esclavagisme, se fait embaucher discrètement...La force de ce film est de montrer les mécanisme détaillés de la mise en place d'une gréve pour la survie de ces saisonniers. Les acteurs sont plutôt bons, la réalisation quant à elle manque peut être de pêche. Cet épisode de l'histoire américaine ne fait que renforcer le dégout des hommes aux pouvoirs qui ont toujours profités des plus faibles, en utilisant la violence pour les dissuader de se rebeller.Une histoire incroyable à voir.
Avec ce film, James Franco signe une œuvre engagée plutôt plaisante mais sans prouesse artistique. Au casting, Selena Gomez fait montre d'un petit talent d’actrice.
Amérique, 1933. Des saisonniers sont payés 1 dollar la journée, beaucoup trop peu pour vivre. Ils s'endettent avant de recevoir leurs salaires. Deux hommes, des "rouges" s'introduisent parmi les saisonniers pour provoquer une grève. Un bon film sur la puissance du groupe lorsque les hommes sont soumis comme des moutons de panurge. Je reste un peu déçu car il y a surtout beaucoup de paroles, mais on attend toujours les actes qui tardent réellement à venir. Le final est trop court mais la musique du générique de fin est parfaite !
Inspiré du fameux roman de "Steinbeck"......................réalisation accrochante............on passe un bon moment............photographie un peu trop grisonnante à la longue.......................3 étoiles...............!!!!!!!!
Un très bon film parfaitement réalisé par James Franco. Comme "Les raisins de la colère" film culte de John Ford, " Les Insoumis" est un Drame intense se déroulant durant la Grande Dépression de 1929 aux USA. Les deux histoires sont adaptées de célèbres romans de John Steinbeck. James Franco, avec des scènes chocs, nous montre des hommes se battant pour leur famille et leur dignité, une lutte de travailleurs où la violence entraine la violence. Le film nous propose un casting de choc avec Selena Gomez, Ed Harris, James Franco impérial dans le rôle principal de Mac McLeod, le syndicaliste, et Robert Duvall très efficace dans le rôle difficile de Bolton, le propriétaire terrien qui négocie les salaires les armes à la main.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec le film de James Franco ... Difficile voire périlleux de reprendre Steinbeck et de l'adapté en images. Je n'ai pas lu livre précisément mais connaissant en revanche d'autres écrits de l'écrivain ( Des Souris et des Hommes, La Perle entre autres ... ) le film garde une certaine idée bien propre au texte. Toutefois cette fidélité n'est pas forcement une qualité. James Franco aurait gagné à s'en éloigner pour masquer ses carences. Trop bavard, rythme de dingue, ribambelle de personnages ... La surenchère est visible de partout. Les images et le jeu sont raccords mais la fresque ramasse en conséquence une bonne mandale dans les ratiches à forces de démonstration en touts genres de son chef d'orchestre. Il cherche à tout englobé en moins de deux heures une histoire aussi complexe, ne faisant aucun compromis et enjolive sa mise en scène par la même occasion. Le final aussi est altéré, en cela il tronque ses intentions. On peut dire par contre que l'on ne s'ennuie nullement devant pareil long métrage !
Un très beau film réalisé et interprété par James Franco avec d'autres acteurs solides de renom tous impeccables dont Selena Gomez qui prouve une fois de plus qu'elle peut mener aussi une carrière d'actrice tant elle est dans le bon ton. Mais ce film est avant tout un film d'époque, film en costumes même si ici on est dans les tenues paysannes avec un superbe travail de reconstitution à tous les niveaux. Car le thème, traité avec rythme, équilibrant action, émotion, message politique et témoignage historique, reprend le début du combat des travailleurs américains durant la grande récession des années 25,30 avec d'un côté les propriétaires terriens, véritables barons et patrons de régions entières et les hordes de travailleurs traités comme du bétail, pressurisés, en situation de quasi esclavage et étant payés une misère. Une crise sociale opposant la minorité de ceux qui possèdent et gagnent toujours plus et ceux qui produisent et qui n'arrivent pas à vivre de leur dur labeur et qui demandent aussi à être reconnu , être considéré , à exister. Décidément l'histoire balbutie souvent... Ce film au delà de cette description réelle des conditions des travailleurs, des différences de classe, montre aussi l'arrivée et l'action de ceux que l'on appelait les rouges en Amérique et qui allaient être les moteurs de mouvements de révoltes, de grèves, le tout finissant par obtenir quelques résultats mais pas sans dommages. Un film sur le militantisme, la manipulation des foules mais aussi le don de soi pour une cause, le tout dans l'exaltation la plus totale, faisant passer la cause, le résultat collectif avant les intérêts particuliers, et n'hésitant pas même à quelques sacrifices, l'humain devenant parfois de la chair non pas à canon comme dans une guerre codifiée mais pouvant être utilisé comme telle pour servir de symbole et catalyseur à la fureur sociale. En cela le film est particulièrement réussi, alternant entre diverses positions et rendant équilibrée la part de sympathie ou d'antipathie que l'on peut avoir pour ces leaders syndicaux et politiques pratiquant méthodiquement les préceptes de l'entrisme théorisés par Trotski. Un film passionnant et un James Franco éblouissant.
Ce film traître d'un sujet important la hausse des salaires pour les agriculture qui font les récoltes , Une grèves et mis en plus pour obtenir ce qu'il souhaitent avec des conséquences et la dureté de la misère qui va avec . Le film fait une belle adaptation du roman , il y'a des tension, des bagarre , des trahison , complots . meme si les drame sont pas mon genre favoris car j'ai l'impression de mentionner devant les drame car sa fait que parler je doit quand même reconnaître que ce film est plus tôt pas mal malgré qui ne soit pas soit pas sortie en France au ciné et pas compréhensible quand on vois les films qu'il sortent c'est plus rien y comprendre . Le casting est incroyable mais marquer brayan Cranston Dans les acteurs principaux et exagéré .
"les insoumis" est un trés bon film qui raconte la grève des vergers aux États-Unis car ils été mal payé. Trés belle histoire avec un bon scénarios juste dommage que se film soit pas plus catastrophique, les personnages sont attachants, les acteurs aux top et quelques longueurs.
Une belle histoire inspirée de l'histoire, de deux meneurs qui vont réussir à souder un groupe d'ouvrier à faire perdurer une grève afin de manifester contre des salaires dérisoires.. On y voit que rien n'est facile, il faut s'accrocher jusqu'au bout, malgré les inconvénients que cela génèrent. Contrairement à certains avis négatifs, moi je trouve l'histoire d'amour parfaitement maitrisée et justement dosée. Selena Gomez est utilisée avec parcimonie. 3/5
Je mets la moyenne pour le sujet qui joue la carte du réalisme historique mais la réalisation reste plutôt fade et prévisible. Quant aux petits histoires qui se jouent entre les personnes pour donner un peu plus de vie et d'émotions au film elles ne m'ont pas du tout accrochées. Le classique des classique Les raisins de la colère a encore des beaux jours devant lui.
Avoir appelé la version française "Les Insoumis" est une mauvaise blague : Rien à voire avec le parti politique éponyme ; dans cette oeuvre, les possédants et l'Etat sont bien montrés comme main dans la main. Pas de conquête du Pouvoir, ici, plutôt la velléité d'en finir avec lui et son poids sur les exploité.e.s.
En tant qu'objet cinématographique, on peut toujours trouver à redire, mais il fait honneur au livre, et la passion y est ; c'est amplement suffisant de mon point de vue à en faire une oeuvre majeure. En tant que thématique, osée maintenant, alors que jamais le droit syndical n'a été aussi inquiété par les manœuvres des possédant.e.s, ça en fait une perle.
Depuis un peu plus de dix ans, les films mettant en scène de "mauvais riches exploiteurs", ne manquent pas... Allant des westerns, en passant par la SF... Mais la plupart tombent dans l'écueil facile des "gentils héros" surhumains, à qui les pauvres devraient, seuls, leur émancipation.
Ici, on est sur l'auto-défense collective - historique - des pauvres, et, plus subtile, sur la froideur - parfois manipulatrice, parfois auto-destructrice - de certaines avant-gardes qui s'efforcent de les exhorter à dépasser leurs peurs, avec parfois les meilleures intentions du monde, mais parfois avec un cynisme qui fait froid dans le dos.
Une oeuvre qui se montre implacable aussi bien envers les riches, l'Etat et la Troupe ( les flics )... Qu'envers une radicalité pourtant seule à avoir permis la riposte contre eux.