Ni plus ni moins qu'un chef-d'oeuvre qui a porté De Palma au panthéon du cinéma. Carrie est le film du malaise, de la mélancolie, du rejet, de l'animosité, de la religion, de la haine. Carrie, c'est un film qui marquera l'Histoire de l'Humanité. Carrie, c'est l'oeuvre d'un génie. C'est aussi le premier Stephen King adapté à l'écran, et certainement le plus réussi.
Incroyablement intense et troublant, le film nous baigne dans une ambiance qui suinte le malaise et qui prépare, inexorablement, à un feu d'artifice pour ses derniers instants. La pression monte, monte et monte encore, jusqu'à ce que le tout explose et nous file des frissons dans tout le corps pour les 30 dernières minutes, d'une justesse et d'une beauté délirante.
Carrie, c'est cette fille aux pouvoirs télépathique, avec cette mère complètement tarée, et le monde qui lui rit au piff'. Carrie, c'est le rebut. Carrie, c'est celle à qui on pense lorsqu'on voit un putain de gymnase. Carrie, c'est un réel chef-d'oeuvre, que vous vous devez de regarder. Peu importe les critiques, il faut le voir pour un apport culturel certain. Une réalisation dingue, un scénario ne l'étant pas moins qui se veut de plus complexe, un jeu d'acteur superbe, une musique rappelant Psychose d'Hitchcock, pour un film terriblement fort, qui ne vous lâchera jamais après le visionnage.
Carrie ne fait pas dans le gore. Carrie fait dans l'esprit, et est en cela terriblement effrayant.