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Olivier Barlet
307 abonnés
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3,0
Publiée le 3 août 2016
(...) Aborder cette complexité à partir d'un personnage d'adolescent en plein devenir, qui découvre l'amour en même temps que ses origines et le mouvement du monde, c'est la bonne idée qui porte le film. Marwann (Samuel Vincent) est attachant dans ses élans et ses hésitations. Ma révolution réussit alors à marier humour et fragilité, tout en conservant une heureuse distance avec un discours politique qui aurait vite été trop prégnant. Il trouve ainsi une belle fraîcheur mais peine à l'habiter sur la durée, se fourvoyant dans des moments de vide. (lire la suite sur le site d'Africultures)
Je l'ai vu en avant premiere au Louxor avec l'équipe et j'ai été vraiment séduite par ce petit bijou! Aucun clichés, au contraire meme si l'histoire semble simple tout est original et interressant! Et puis c'est tendre, drole, vrai et tres bien joué et réalisé!
un sujet a priori intéressant : un jeune français d'origines tunisiennes partagé entre son amour pour une jeune fille de son âge et la révolution de jasmin en train de se dérouler en même temps. Le problème, c'est que, dans ce film très court, on a l'impression qu'il n'y a que du remplissage !
Ce premier long métrage de Ramzi Ben Sliman est un film extraordinaire avec de jeunes acteurs qui inspirent la joie de vivre dont l'aventure est une histoire d'amour entremêlée à un événement historique : la révolution de Jasmin.
Au moment de la révolution tunisienne qui a commencé au mois de décembre 2010, Marwann, collégien parisien de 15 ans, figure sur une photo faisant la une d'un article consacré aux manifestations en France. Cette notoriété inattendue va le mettre sur le devant de la scène à propos d'un sujet qu'il ne maîtrise quasiment pas. J'ai trouvé que ce film dépeignait très bien les rapports et les préoccupations des collégiens. La révolution en Tunisie permet d'aborder cette thématique du point de vue des familles habitant en France. Toutefois, j'estime que le rythme perd en qualité lors de la dernière partie, spoiler: lorsque Marwann et ses parents se rendent en Tunisie pour des raisons peu compréhensibles que j'estime illogiques .
L'idée n'était pas mauvaise, pourtant : faire d'un jeune d'origine tunisienne ne s'intéressant strictement à rien si ce n'est lui-même (un jeune d'aujourd'hui, quoi), la figure (française) presque malgré lui de la révolution ayant amené à la chute de Ben Ali, amenant notre héros à se prendre au jeu et s'impliquer un minimum dans les événements. La sincérité de Ramzi Ben Sliman est évidente, mais encore aurait-il fallu faire réellement évoluer son personnage principal et surtout à le rendre moins agaçant, pour ne pas dire autre chose. Alors OK : cela permet de le rendre crédible, mais la crédibilité, c'est bien gentil quand vous n'en avez pas grand-chose à faire de ce que l'on vous raconte et que vous ne vous attachez pas aux protagonistes. Au final, hormis sentimentalement, Marwann évolue tellement peu que je ne comprends pas bien ce qu'a voulu exprimer le réalisateur : qu'au final on ne change jamais vraiment ? Que ce genre de « rôle » est trop lourd à porter pour un adolescent de quinze ans, surtout lorsque ce dernier le voit comme une opportunité pour draguer la fille qui lui plaît ? J'ai parfaitement conscience que cette critique risque de paraître ampoulée, voire sans réel fil conducteur, mais je suis tellement décontenancé devant des titres pareils, au budget manifestement très limité, d'une grande pauvreté formelle (que l'image est médiocre) et si peu clair dans son propos que je me retrouve presque pris au dépourvu. Reste la relation que le jeune homme entretient avec ses parents, et encore, là aussi nous restons clairement à la surface, sans jamais développer le raisonnement de l'un et de l'autre (notamment celui du père) pour que l'on puisse s'en satisfaire. Alors peut-être certains y verront le portrait d'une jeunesse perdue dans ses repères et se « construisant » des idéaux qu'elle ne maîtrise pas : pourquoi pas. Personnellement, je n'y ai vu qu'un film terne, fade et légèrement ennuyeux, ne tirant presque aucun parti de sa dimension politique et sociale sur la génération future. Sans grand intérêt.
Un film qui relate le printemps arabe à travers les yeux d'un ado de 15 ans qui habite Paris. Il va se servir de cet évènement historique un peu fortuitement pour atteindre le coeur d'une ado de son collège. Les jeunes acteurs sont frais et justes dans leur jeux. Une première réalisation réussie