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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 septembre 2015
Ce film est très bon, malgré quelques longueurs et l'on sent que quelques situations qui auraient pu être exploitable par la suite (l'histoire d'amour entre Hazel et Lucien Beaumont) sont passés à la trappe du montage final. Les personnages sont très bien interprétés, mention spéciale au serviteur, Madelbos, jouer par le très bon Denis Mpunga. Je n'ai juste pas aimé la manière dont jouait Christa Théret que je trouve trop actuel et pas vraiment proche d'une personne qui vit dans les années 20.
Catherine Frot ( que j'ai toujours aimé que ce soit dans le "dîner de con" ou bien dans "Odette tout le monde") est très bonne dans ce rôle de cette femme totalement décalé qui vit dans son
monde ou elle se sent adulé et célèbre.
Son mari interprété par André Marcon (que je ne connaissais pas) est très bon dans son rôle, celui d'un homme ennuyé par cette femme persuadé de son talent, qu'il a épousé par dépit (elle est riche héritière, il a un titre de noblesse, mais plu d'argent) et qui est trop lâche et ne fait que subir les volontés de sa femme sans jamais avoir le courage de lui dire la vérité.
Toute une galerie de personnages de plus en plus fous au fur et à mesure du film accompagne Marguerite (exemple une cartomancienne... femme à barbe) et l'on rigole beaucoup des situations complètement WHAT THE FUCK du film mis en scène à chaque chapitres comme des actes dans un opéra. Et l'on ressent toute l'ambiance des années folles, grâce à de merveilleux décor, à la bande originale allié à une mise en scène très simple sans grand travelling, ni mouvements de caméra compliqués.
Je ne suis pas du tout déçu de ce film, même si, il est un peu long sur la fin, aller le voir, il en vaut la peine.
En 1920, à condition d'être fortunée, une femme peut rester persuadée avoir l'étoffe d'une grande cantatrice même en chantant abominablement faux. Si aucun moyen technique, pas plus qu'un entourage apitoyé, intéressé ou hypocrite, ou un mari quelque peu culpabilisé par son infidélité ne lui révèle la dure vérité. C'est le cas de Marguerite,. Fortunée, aimant la musique, elle chante souvent - faux - de grands airs d' opéras au cours de réceptions qu'elle donne en sa riche demeure devant des amis et connaissances qui se gardent bien de lui dire quoi que ce soit. Jusqu'au jour où elle s'avise d'aller plus loin et de se produire en public. Un film original, des moments savoureux, tour à tour touchants et ridicules. Une interprétation magistrale de Catherine Frot et de plusieurs seconds rôles dont celui du professeur de musique, très jubilatoire. Excellent film.
Le sujet du film "Marguerite" est désopilant : une baronne fortunée, passionnée d'art lyrique donne des concerts privés. Elle chante comme une casserole. Mais personne n'ose le lui dire. Ni son mari qui la protège, ni ses amis qu'elle entretient, ni son majordome qui la vénère. Jusqu'au jour ...
Xavier Giannoli met en scène la Castafiore dans les années 20. La reconstitution est luxueuse (tournée à Prague où les charges sociales sont moins lourdes). La bande musicale est splendide. Les acteurs sont parfaits ; et je ne parle pas ici de Catherine Frot dont je trouve le jeu très monotone d'un film à l'autre mais de toute une panoplie de seconds rôles inconnus : André Marcon, le mari, Denis Mpunga, le majordome, André Fau le professeur de chant ...
Le problème est que ce film repose sur un ressort. Et sur un seul. Marguerite chante mal. Divinement mal. C'est hilarant. Une fois. Deux fois. Mais à la troisième on rit moins. Et à la quatrième on bâille.
Enfin un film où l'on sort heureux du cinéma, heureux d'avoir vu un bon film ! Le sujet n'était pourtant pas facile à traiter et le film ne tombe dans aucun des écueils qu'on aurait pu craindre. Tout au plus pourrait-on relever quelques détails de scénario sur les rôles secondaires mais ne boudons pas notre plaisir : tous les personnages sont délicieusement ambigus, et le film est amusant, touchant et cruel. Enfin un film qui mérite son succès !
Un bon film...malgré un début confus et lent... je me suis demandé si je n'avais pas fait une erreur d'aller voir ce film et heureusement le film est touchant grâce à Catherine Frot
Magnifique film dont la beauté de chaque plan reste éblouissante. La réalisation inventive et truffée de références est parfaite. Catherine Frot, impériale dans le rôle de cette passionnée d'opéra est d'une justesse déconcertante tandis que Michel Fau apporte un souffle de fraicheur et d'humour truculant dans son rôle de répétiteur. On ne peut que conseiller de voir ce beau film qui rend ses lettres de noblesses au cinéma français. En route vers les Oscars 2016 ?
Un effort est fait sur la photo mais le scénario est vraiment trop mal écrit. On nous présente très rapidement des personnages qui promettent beaucoup (le critique et la jeune chanteuse) mais rapidement ceci disparaissent comme une triste promesse et laissent place à un gros ventre mou au milieu du film où on étire beaucoup trop le gag "elle chante mal, tout le monde en est conscient mais personne n'ose lui dire" et ceci passe par le mari puis le prof puis le médecin...
Le film donne du coup le sentiment de ne pas réussir à dépasser le simple gag.
Enfin, Marguerite s'oriente finalement vers une histoire d'amour entre Marguerite et son mari mais cette partie là manque franchement de chair, d'âme, ne touche pas une seconde...
Bref, l'auteur des très bons "À l'origine" et "Quand j'étais chanteur" semble plein de bonne volonté mais passe à côté de son film, faute d'un manque de parti pris dans son histoire, faute d'abandon de personnage en cours de route et faute d'appui un peu trop lourd sur son gag principal.
On sort de la projection de cette iconoclaste « Marguerite » avec un sentiment partagé. Le très bon côtoie le raté sans pour autant que l’ensemble ne soit pas homogène mais il est clair que le film n’est pas exempt de nombreux défauts. On passera sur une fin abrupte qui en vaut d’autres et un ensemble quelque peu austère pour se focaliser sur la principale tare du long-métrage : il y a trop de personnages et pas assez de temps pour les traiter… Ce qui n’empêche pas pour autant quelques longueurs ! D’une part, la jeune cantatrice incarnée par Christa Théret semble être le parangon de ce trop-plein. Au début, il semble que l’on suivra cette histoire par ses yeux puis son personnage est bizarrement abandonné en cours de route. D’autre part, le poète interprété par Aubert Fenoy semble inutile dans la première partie quand l’arrivée de la troupe entourant le chanteur d’opéra travesti Atos Pezzini multiplie encore trop les seconds rôles dans la seconde. Bref, soit le film aurait du les développer davantage et prendre plus de temps, soit il aurait du se recentrer sur Marguerite et son mari. L’entre deux proposé ici ne convainc guère… Au niveau de la thématique, Xavier Giannoli creuse ici le sillon initié avec « A l’ origine » et « Superstar », soit l’imposture et les différentes formes qu’elle revêt : volontaire, subie ou ici ignorée. Et comme souvent dans ses long-métrages qui semblent être de prime abord des comédies, on est plutôt de plein pied dans la tragédie. Certes, il y a quelques rires dus à la personnalité de l’héroïne et à l’omerta qui l’entoure provoquant parfois un comique de situation. Mais c’est plutôt à un petit théâtre de l’hypocrisie et de la moquerie humaine que l’on assiste. Drôlement triste ! Dans tous les cas, si tout n’est pas parfait dans « Marguerite », les comédiens et la mise en scène sont à saluer. Catherine Frot est comme souvent au diapason de son rôle et le film met en lumière André Marcon dans le rôle du mari. Tout de nuances et d’abnégation, on lui offre enfin un rôle à sa mesure. Notons aussi le dévoué majordome de maison incarné de façon magnanime par Denis Mpunga. Et du côté des images, jamais Giannoli ne s’était montré aussi esthète. Entre des plans savamment travaillés et des teintes en clairs obscurs, sa mise en scène est sublime. Il rate peut-être certaines scènes (voir le capharnaüm de la scène du Marlot) mais la séquence d’ouverture est un modèle d’exposition que ce soit dans les enjeux narratifs ou la façon de filmer.
Beau sujet maltraité. Tout est trop long, lourd et mal rythmé. L'histoire d'amour arrive trop tard et finalement est très banale. Toutes ces fausses notes pour ça !!! Catherine Frot essaie de sauver les meubles , mais ça ne suffit pas, le réalisateur ne semble pas savoir où il va. Frears prépare un film sur le même sujet avec Meryl Streep, espérons que ce soit mieux...
Slendide, émouvant, beau, triste, drôle... J'ai particulièrement aimé la partie où Marguerite a un professeur de chant, c'est une partie dans le film truculente, amusante.
Très beau film, décors soignés, belle réalisation. Catherine Frot est touchante et parfaite comme d'habitude. Seul petit bémol,spoiler: le coup des notes qui sortent juste lors du récital, je ne pensais pas que le réalisateur oserait le faire, pas très crédible !
un beau film au scénario riche et à la mise en scène inventive porté par une interprétation magnifique ,catherine frot pour laquelle j'étais allé voir le film et qui sublime son rôle par son charme ,elle est tout à la fois drôle ,émouvante,pathétique . sans oublier les excellents michel fau et andré marcon et tous les autres
Fabuleux par ces décors et costumes, ce film n'en reste pas moins subtile par sa mise en scène et par l'interprétations des acteurs. Denis Mpunga, Michel Fau, et bien entendu Cathrine Frot ont pris toute la mesure de leur rôle respectif. Bravo à Xavier Giannoli.