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    Marguerite
    Note moyenne
    3,6
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    454 critiques spectateurs

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    72 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Magnifique film qui prend aux tripes avec des acteurs tous formidables et des plans d'une beauté somptueuse. A recommander. Grand film.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    "Ah je ris de me voir si belle en ce miroir, est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi, réponds-moi ! Réponds, réponds, réponds vite !" Comment ne pas songer ici au célébrissime "Air des bijoux" du "Faust" de Gounod ? Notre "Marguerite" (baronne Dumont, la cinquantaine), mettra plus d'une heure et demie, devant la caméra de Xavier Giannoli (sur deux heures de film), à s'y regarder, devant le miroir (en l'espèce une psyché), en s'ouvrant au monde, sous la férule du très singulier "Atos Pezzini" (Michel Fau, remarquable - qui d'autre aurait pu, d'ailleurs, être distribué dans cette partie ?). Mais c'est bien tard.... Et le destin de l'héroïne tragique est déjà scellé... Catherine Frot excelle dans ce portrait de femme solitaire (bien que très entourée, apparemment - fortune oblige) en quête de l'amour d'un mari (André Marcon) indifférent (et qui a su séparer intérêts et inclinations), et qui ne (sur)vit que pour la musique, à laquelle elle sacrifie au quotidien, des heures durant, ignorant (?) qu'elle chante aussi faux que possible....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Une critique mitigée même si l'interprétation magistrale des acteurs nous emmène facilement dans l'univers de Marguerite ! Venez lire la critique sur notre site en suivant le lien !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    La mode des biopics ne passent pas et n'est pas prête de s’arrêter. On cherche donc le coté original de chacun d'entre eux. Même si "Marguerite" n'en est pas réellement un, mais le fait qu'il soit inspiré d'une histoire vraie on ne peut qu'y penser. Et on n'est pas déçu. Le film rassemble tous les codes du genre (images léchées, réalisation très soignée, beaucoup d'acteurs connus qui performent, direction artistique impeccable, ...) et joue sur le ton très sérieux cette histoire vraie de la baronne voulant être cantatrice alors qu'elle en était bien loin. Pourtant on rit et pas qu'un peu. L'humour est installé dans le film par des petites touches subtiles qui rendent les situations drôles. Et ça c'est très réussi. Mais on arrive également à avoir de la compassion pour la baronne en comprenant sa volonté à persévérer. Le mélange très subtile entre drame et comédie fonctionne parfaitement. Catherine Frot est parfaite et on se lasse pas de son jeu. Un film français de très bonne facture.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Très beau film mené avec beaucoup de réalisme, au lendemain de cette 1 ère guerre mondiale , dans cette société aristocratique qui a beaucoup de mal à oublier son passé...mais les événements intervenant dans ce film font la découverte d'une nouvelle vie d'un nouveau genre. Bravo!! à Catherine FROT et Ses acteurs qui ont bien rythmé ce film émouvant.
    Christophe R
    Christophe R

    29 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    "Marguerite" est sans doute le film qui réconciliera ceux qui n'apprécient que moyennement Catherine Frot avec elle. Cette actrice, souvent cantonnée aux mêmes types de rôle, est absolument parfaite dans ce rôle de Marguerite, si simple et complexe, si mélomane et horrible chanteuse, si généreuse et fermée sur elle même. La mise en scène assez originale malgré le classicisme de l'époque filmée est bonne, rendant la part belle à ce casting brillant (Catherine Frot est en effet aussi juste que ses autres partenaires). Le seul bémol, et il est de taille, vient de la durée du film (longue) et de certains destins croisés au cours du film, mais absolument pas développés. Vraiment dommage, car alors le film n'aurait pas été que "le bon film portant Catherine Frot vers (au moins) une nomination au César de la Meilleur Actrice", mais un excellent film (tout court).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Aprés "Si j'étais chanteur", un film délicat et mélancolique, Giannoli livre "Si j'étais chanteuse", en fait beaucoup plus semblable à "A l'origine" - également inspirée de faits réels- où l entourage du personnage l'emmène dans une situation illégitime , prolongée au maximum, et qui s'achéve dans une impasse. L impasse était alors le morceau d'autoroute qui ne va nulle part, la ce sont des cordes vocales qui se brisent.
    Si on peut qualifier "A l'origine" de film réussi et bien écrit , ce n'est pas le cas içi. Le film ressemble à un grenier encombré où l on a entassé à la fois des thémes des années 20, sans connection entre eux et sans réalité documentaire et surtout des personnages à la pelle, sans lien avec l intrigue et sans identité psychologique ( à l exception du professeur de chant et du maitre d'hotel, lointain cousin négrifié du Von Stroheim de Sunset Boulevard)
    Quid de la jeune chanteuse- qui parle avec un épouvantable accent des années 2000- , du journaliste, qui n ont aucune continuité psychologique mais qu on balade sans raison d'un bout à l autre du film , et qui assisteront aux indigestes scénes de bravoures de la fin , car il y en a plusieurs et le film ressemble finalement à un long voyage au bout de l ennui, monocorde comme le jeu de Catherine Frot.
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    Quel régal, quelle description intelligente et subtile de personnalités complexes, quel jeu d'acteur juste et fort, quels décors !! Merci pour ce très bon moment de cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Film dramatique qui comporte cependant beaucoup de scènes humoristiques. Dans ce film, tantôt on rit, tantôt on pleure. Catherine Frot est remarquable dans son rôle inspiré d'une histoire vraie. Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    2 heures insupportables, interminables ...une soupe avec de bon sentiments, des mièvreries, des caricatures, et des navets ... Une femme à barbe, le film est pourtant rasoir, un maître de chant stéréotypé, gay, maniéré ... Des personnage secondaires convenus, inexistants ... Il ne manque juste qu'un bossu. Tout semble faux, sur joué, convenu, attendu, lourd ... En bref ... Je n aime pas ce film
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Cà aurait gagné à être plus court. Et probablement avec une autre fin moins théatrale, et plus fictionnelle. Catherine Frot joue juste, tout comme Michel Fau. Mais celà reste d'abord une belle histoire d'amours plurielle et dramatique. Car quoi de pire que d'avoir honte de la personne avec laquelle on vit. Et quoi de pire de découvrir que la personne aimée et admirée "mon mari" en aime une autre. Gianolli parvient sait mettre en images le non dit des couples. Exceptionnel.
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    De prime abord, cela semble totalement invraisemblable et cependant le scénario de ce film est inspiré d'une histoire réelle, celle de la soprano américaine Florence Foster Jenkins (1868-1944), une Castafiore américaine qui massacrait allégrement les grands airs d'opéra en se prenant pour une diva.
    Cela étant dit, Xavier Giannoli, le réalisateur, s'est bien gardé de faire un simple biopic et il a sans doute eu raison. Son héroïne à lui se nomme Marguerite Dumont et elle est française. Elle aussi, bien sûr, se targue de chanter divinement sans se rendre compte que ceux qui l'écoutent endurent un vrai supplice. Car personne ne lui dit la vérité, personne, pas même son mari, ne se risque à lui faire entendre raison et à la décourager de se produire devant un public.
    Autour d'elle, c'est un théâtre de menteurs, de flagorneurs et de profiteurs qui s'est mis en place. Car Marguerite est riche comme Crésus et nombreux sont ceux qui, sans honte aucune, sont prêts à multiplier les flatteries pour en tirer des bénéfices. La vérité est d'autant mieux dissimulée qu'une sorte d'ange mi-bienfaisant mi-malfaisant veille sur Marguerite, son majordome qui la contemple comme une déesse, la prend en photos habillée en héroïne d'opéra et s'ingénie à détruire ou à stopper tout ce qui pourrait nuire à sa réputation. Il est prêt à tout, ce majordome, même à pratiquer le chantage, pourvu que sa maîtresse perdure dans ses rêves et ses illusions.
    D'autres personnages plus ou moins bien intentionnés gravitent autour de la prétendue diva, des journalistes, des membres d'une confrérie, un désopilant maître de chant accompagné de ses étranges acolytes, etc. Tout un monde, toute une comédie humaine qui se prend au jeu du mensonge, tire profit du phénomène ou s'en amuse. Jusqu'au drame, à l'inévitable tragédie qui ne peut que survenir tôt ou tard.
    Xavier Giannoli a réalisé ce film avec une époustouflante maîtrise et un grand sens de la mise en scène. Jamais il n'en fait trop. Tout est intelligemment suggéré plutôt que souligné et l'on ne sent pas passer les deux heures que dure le film. Il y a bien des scènes très amusantes (comme celle de la première audition de Marguerite par le maître de chant), mais le rire fait vite place à la consternation et à l'effroi. Car on le sent, et Xavier Giannoli le suggère habilement par un plan sur une stèle et une croix qui revient tout au long du film comme un leitmotiv, la mort est là, n'attendant que son heure pour se manifester. Quant à Marguerite, on le devine, c'est parce qu'elle aime et parce qu'elle souffre qu'elle se laisse si facilement aveugler et berner par tant de personnages hypocrites jusqu'à sombrer dans une sorte de folie. En incarnant cette héroïne tragi-comique à l'écran, Catherine Frot a sans nul doute trouvé le meilleur rôle de sa carrière: elle est extraordinaire! 8/10
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Marguerite a fait un mariage d'amour. Son mari, Georges, baron Dumont (André Marcon), a fait, lui, un mariage d'argent - et pense que Marguerite y a trouvé avantage elle aussi, en gagnant un titre..... La riche baronne est très seule, et son unique raison de ne pas sombrer dans la plus franche dépression, c'est la musique, l'opéra surtout. Bréhaigne et ménopausée, cela tourne à la monomanie. Dont on va suivre la progression, en 5 actes. Marguerite s'adonne avec passion à l'art lyrique - ignorant (ne s'étant jamais écoutée - on est en 1920/1921) qu'elle chante faux. Cependant, "sublimement, sauvagement" faux. Quand son entourage supporte, stoïquement pour les uns (comme le nombreux personnel), servilement pour les autres (elle est aussi généreuse qu'opulente, et a beaucoup d'"amis"), de l'entendre massacrer le répertoire (de Mozart à Bizet ou Bellini), deux farceurs extérieurs à son cercle d'habitués, qui se sont faufilés à un de ses récitals "privés" dans sa superbe résidence, vont infléchir son destin - Marguerite va former le dessein de se produire sur scène, devant un vrai public, encouragée par un article dont elle ne saura pas (voudra pas ?) déceler le ton ironique ... Xavier Giannoli raconte avec ce 6e "long" (qu'il a aussi coécrit) une histoire tragi-comique : celle d'une femme dont on aurait tort de seulement moquer les ridicules, quand elle est d'abord une héroïne pathétique (et attachante). Il le fait en cultivant une plastique soignée, entre expressionnisme (mais en couleurs..) et flamboyance baroque - ce qui est déjà à mettre au positif de ce "Marguerite". Le portrait de cette femme étonnante (inspiré de la vie d'une Américaine fantasque - s'étant illustrée quelques 20 ans plus tard) ayant par ailleurs la profondeur requise pour susciter l'intérêt, au-delà de l'émotion esthétique. Catherine Frot étincelle dans le rôle-titre pour son retour sur grand écran (on ne l'avait plus vue au cinéma depuis "Les Saveurs du palais", il y a 3 ans). Les personnages secondaires, écrits de manière fouillée, trouvent également des interprètes remarquables, en particulier "Atos Pezzini", le singulier maître de chant de Marguerite (Michel Fau) et son tout aussi singulier majordome/photographe attitré/accompagnateur "Madelbos" (Denis Mpunga).
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    " Marguerite" , le film français haut de gamme qui sort cette semaine est accompagné de tellement bonnes critiques que les spectateurs, déjà maintes fois échaudés par des sirènes menteuses, peuvent légitimement se poser la question sur la véracité de cette avalanche de compliments.
    Mis en avant par la promotion, le potentiel comique de cette richissime baronne éprise de bel canto qui donne des concerts d'une fausseté inouïe, cache en fait un film bien plus subtil que prévu.
    Le prétexte de nous faire rire aux dépends de la voix de cette pauvre femme tourne vite court, le film nous offrant tout d'abord une toile de fond riche, aussi bien en décors qu'en rappels historiques. Nous sommes juste après la grande guerre. Les bourgeois tout occupés en bonnes oeuvres côtoient pourtant quelques jeunes artistes aux idées neuves. Les dadaistes font exploser les bonnes manières dans leur coin, les années folles ne sont pas loin. Et au milieu de cette effervescence, notre Marguerite, sa voix de crécelle désaccordée et son argent en bandoulière, va pouvoir vivre une vie d'artiste lyrique. Abusée, leurrée par son entourage qui garde le silence pour ne pas perdre les profits qu'il retire de son absence de franchise, elle s'enfoncera dans une folie artistique. Cela aurait pu être drôle, c'est surtout aussi pathétique que touchant. Xavier Giannoli aime son personnage qui n'est finalement qu'une grande amoureuse déçue. Elle chante pour qu'on la regarde, qu'on l'aime. Ces cris de poulets qu'on étrangle qu'elle lance devant un public mi narquois, mi médusé, est sa seule façon de crier son amour à un mari qui la délaisse. Catherine Frot, comédienne aimée et bankable, porte le film sur ses épaules et donne une interprétation magistrale de cette femme blessée. Tour à tour naïve, enfantine, exaltée, elle nous touche constamment, donnant à son interprétation quelque chose d'inoubliable.
    Mais le film ne serait pas aussi réussi si autour d'elle, il n'y avait une pléiade d'acteurs tous plus justes les uns que les autres, de Michel Fau au cabotinage irrésistible à André Marcon, mari volage plus nuancé que prévu et au troublant Denis Mpunga, serviteur fidèle et aimant de Marguerite. Ce personnage est une formidable idée de mise en scène. Toujours présent, son oeil regarde et scrute les âmes, témoin amoureux et bienveillant des délires d'une femme, il donne au film toute sa portée symbolique. Par ces apports scénaristiques et de mise en scène, ce qui aurait pu être une comédie bien menée, clinquante et touchante, devient soudainement le reflet goguenard de notre propre réalité. Marguerite touchera le coeur des spectateurs car elle vit son rêve jusqu'au bout, défie la société, le supposé bon goût, fait éclater les conventions.
    La fin sur le blog
    Eponaa
    Eponaa

    213 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    Le fait divers qui a inspiré ce film, bien qu'original, est un peu mince, de ce fait on a parfois l'impression d'un peu de remplissage pour donner du corps au film. Catherine Frot n'en demeure pas moins excellente et la bande son est très bonne (opéra principalement).
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