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    Marguerite
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    3,6
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    454 critiques spectateurs

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    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2015
    un très bon drame historique tiré d'une histoire vraie dans les années 20 d'une chanteuse bourgeoise pris de passion de musique et d'opéra.mais qui chante archi- faux dont personne n'a jamais oser lui dire la vérité surtout ses proches sur ses faux airs de bonne chanteuse. une très bonne interprétation de "catherine frot" en fausse chanteuse qui joue divinement bien son rôle. tous les autres personnages aussi sont bien travaillés. un bon scénario,une bonne mise en scène, de bon acteurs et une bonne ambiance des années 20 esthétiquement. voilà un film à la fois drôle et émouvant.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2015
    Adaptation très libre d’une histoire vraie, celle d’une Castafiore du nom de Florence Foster Jenkins, casserole qui a flingué, avec son assentiment moqueur, les oreilles de toute une génération d’Américains. Transformée en un film drôle et émouvant, lumineux sinon toujours harmonieux – la faute à la casserole ! –, qui se révèle aussi une belle histoire d’amour et une réflexion profonde sur la loyauté, la compassion mais aussi la flagornerie et l’hypocrisie bourgeoise . Mise en scène parfaite, rythme bien cadencé, lumières et cadrages superbes et enfin interprétation irréprochable de tous. Mais surtout performance fantastique de Catherine Frot qui signe ici son plus beau rôle dans une carrière déjà bien fournie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 septembre 2015
    Très belle mise en scène, musiques lyriques, (souvent assorties du délicieux grésillement du diamant sur le sillon du vinyle), interprétations inspirées du trio Frot, Fau (le professeur) et Mpunga (le serveur). En somme une belle réalisation, certes faite pour plaire au plus grand nombre, mais qui a le mérite de ne pas faire regretter le prix de la place. L'intérêt du film réside sur le constat des rapports humains souvent hypocrites ou faux (parfois pour ne pas offenser ou blesser), et l'impact que peut avoir de ne pas dire la vérité, ou de la dire. On pense à un cas psychiatrique (quand même), jusqu'à la fin du film, étonnante, qui livre une toute autre approche. On redécouvre aussi le charme d'une époque plus jeune d'un siècle que la nôtre. Deux bémols :
    des longueurs sur des personnages secondaires qui manquent d'épaisseur (les jeunes qui piétinent dans leur rôle de têtes à claques) . Le second : il semble que la scène finale soit une pure invention du réalisateur, ce qui change beaucoup de choses sur l'approche de la personnalité de cette tragi-comique diva.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Jolie reconstitution d'époque, excellents acteurs (à part l'énervant Kyril).
    On adore Catherine Frot, bien sûr!
    Mais, le film est ennuyeux et invraisemblable.
    Il s'étire lentement, on devrait rire et on ne rit pas, on devrait pleurer et on ne pleure pas.
    Marguerite chante tellement faux qu'on ne peut pas le croire.
    Sans vouloir dévoiler la fin, on ne croit pas non plus un seul instant aux différentes péripéties qui y conduisent.
    La charmante Hazel a un timbre voilé quand elle parle, ce qui n'aide pas à rendre vraisemblable qu'elle chante si bien.
    À propos de voix, celle d'André Marcon est proprement extraordinaire ; lui, ne chante pas, mais quand il parle, sa voix de bronze vous ensorcelle.
    Une étoile rien que pour lui.
    Un film qu'on peut ne pas voir.
    natlin 06
    natlin 06

    29 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    j'ai adore ce film, la premiere scene ou chante catherine frot, j'ai eu un fou rire,
    les decors, l'ensemble des acteurs sont bien, catherine frot vraiment geniale,
    j'espere que ca vaudra des recompenses!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Sans le savoir, Marguerite chante « admirablement faux ». D’ailleurs, elle ne chante pas, mais criaille comme son paon ! Et comme elle est une baronne riche et généreuse, personne dans son entourage - mari et prof de chant compris - n’ose lui dire la vérité. Alors elle n’a aucun complexe à s’attaquer aux grands airs d’opéra. Pour un peu, elle se verrait même en diva. C’est en s’inspirant de l’histoire vraie d’une chanteuse américaine, que Xavier Giannoli a situé sa Marguerite Dumont, dans un superbe Paris des années vingt.
    Lumière, décors et costumes servent magnifiquement un scénario faussement cousu de fil blanc, car c’est un fil bien plus fin qui le guide. Au-delà des bons mots sur un sujet qui prête à rire : « c’est la n(v)oix des orphelins » se gausse une des membres du Cercle des orphelins de guerre pour lequel elle chante ! Ou « j’ai mis du temps à trouver ma voix », avoue l’ingénue. Incomprise bien que trop entendue, Marguerite est une candide qui finit par prendre ses admirateurs au piège de le leur cynisme et leurs lâchetés ordinaires.
    Et puis, bien chanter faux, c’est déjà tout un art ! Catherine Frot le maîtrise admirablement. Et incarne une Castafiore touchante de sincérité. Son personnage nous rappelle que Xavier Giannoli a un faible pour les histoires bâties sur le rêve et l’imposture ! Dans « A l’Origine » Cluzet interprétait ce mythomane qui voulait construire un bout d’autoroute, tandis que dans « Quand j’étais chanteur » un formidable Gégé nous renvoyait à la nostalgie des baluches de campagne. Marguerite est de la trempe de ces héros sur lesquels il y a juste « erreur sur la personne ». Du coup, on l’aime… un peu… beaucoup… très beaucoup !
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Immense Catherine Frot, admirables André Marcon et Denis Mpunga, génial Michel Frau.
    Les autres acteurs s'élèvent au niveau de leurs immenses partenaires.
    Ce film mérite les César de toutes les catégories long métrage, les César pour les acteurs.
    Ce serait un scandale que cette production ne soit pas sacralisée en février 2016 !!!

    Chanter est pour Marguerite à la fois souffrance et bonheur, un remède à sa profonde solitude, une tentative désespérée de gagner le cœur d'un mari qui ne sait pas toujours s'il a envie de fuir ou de la protéger, une nécessité pour se sentir vivre, pour ne pas sombrer… Il y a quelque chose de grandiose, de drôle et de tragique dans cette obstination à ne pas voir, à ne pas comprendre les réactions d'un entourage où toutes et tous sont complices du mensonge ambiant.

    Catherine Frot impose comme une évidence une Marguerite merveilleuse de candeur, touchante de sincérité parmi une société de profiteurs et de cyniques où chacun triche, trompe, trahit… Fatalement le film est ponctué de quelques grands airs, parmi les plus audacieux du répertoire classique, et si on est d'abord ahuri par cette voix qui déraille, on en arrive à écouter avec curiosité puis on finit par se laisser convaincre et profondément émouvoir par l'expression de cette passion qui autorise toutes les audaces.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Une baronne fortunée et oisive s'identifie à l'art lyrique jusqu'à s'en faire la maladroite interprète spoiler: et en devenir folle.
    Apparemment inspiré d'une histoire réelle, ce film colle à merveille au talent de Catherine Frot qui joue juste, côté scène, dans les tons graves comme dans les aigus. Posé dans le décor toujours séduisant de l'après Première Guerre mondiale, le film, malgré parfois quelques longueurs, suscite une sorte de bouleversante tendresse mêlée de compassion pour cette vocation totalement ratée. Mais, plus au fond, Marguerite bat la glorieuse mesure de la musique, montre que chacun d'entre nous doit pouvoir vivre librement ses passions, et chante parallèlement un émouvant hymne à l'amour.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    C'est l'histoire d'une femme très riche en 1920 qui souffre du manque d'amour et d'attentions de la part de son mari qui la délaisse et la trompe.
    Pour compenser et ne pas devenir folle, elle se lance à corps perdu dans le chant, art qui la passionne.
    Un véritable chef-d'oeuvre sur tous les plans.
    Un petit bijou méritant sans aucun doute un césar du meilleur film et un césar de la meilleure actrice (sans oublier des césars pour les décors, costumes, la musique etc...).
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Une belle réussite esthétique qui magnifie à souhait les années folles. L'atmosphère de l'époque est admirablement rendue, que ce soit la place a priori inchangée des femmes, le nationalisme diffus ou encore l'attrait de l'ésotérique. Une baisse de rythme au milieu du film oblige à pondérer les choses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Si avec ce film Marguerite ne va pas directement au César c'est à n'y rien comprendre. Catherine Frot est exceptionnelle de justesse, de gravité et brille de mille feux dans ce film émouvant, drôle et triste, joyeux et magique. Le casting comme la mode en scène sont justes. Jubilatoire !!!!
    Quand le cinéma français est à son pinacle...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Le sujet de Marguerite avait tout pour être intéressant mais a été saboté par les négligences de Xavier Giannoli. Ses dialogues sont pauvres et relâchés, ne nous emmènent pas en 1920 et nous gratifient de tous les tics du cinéma de 2015. De plus, il enchaîne les scènes bouffonnes pour bien souligner le ridicule de son personnage plutôt que de nous mettre aux prises avec une situation à la fois pathétique et dérisoire, dans l’ambiguïté de la vie. A la manière que ses comédiens ont de chercher leurs mots de manière exagérée, de faire des jeux de regards sans subtilité (Sylvain Dieuaide en tête, qui surligne tout ce qu'il fait et rend compte d'un personnage finalement assez fade alors qu'il aurait pu être haïssable), il ne laisse pas le spectateur penser par lui-même. Catherine Frot est épatante, mais son jeu, lui aussi, nous fait penser à une dame d'aujourd'hui ; ce qui rend donc le film plus petit qu'il n'aurait du l'être, et le fera sans doute mal vieillir. D'autant plus que Christa Théret est l'archétype des petites actrices en vogue d'aujourd'hui, sans qu'elle n'ait au moindre instant l'ampleur de son personnage, qui devient tout à fait insignifiant. Elle ne le rend pas crédible à le jouer étriqué et quotidien, escamotant la plupart de ses finales. Il n'y a pas une once de travail derrière, de recherche digne d'une interprétation solide, et cela est plus qu'agaçant. La direction d'acteur de Gianolli est tout à fait nulle. La seconde partie du film, après les bouffonneries, s’affaisse dans du mélo sans plus de subtilité (malgré l'apport intéressant de Michel Fau, plus subtil et charismatique dans son rôle d'excentrique). Le personnage de Marguerite était sublime et avait tout pour faire un grand film, mais il a été réduit à toutes ces facilités de cinéma superficiel. On ne peut que le déplorer.
    christophe p.
    christophe p.

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Le genre : Mythe au logis

    C'était l'époque des voitures fumantes, des salons mondains, des intérieurs capitonnés meublés comme des cabinets de curiosité, des diseuses de bonne aventure et fumoirs d'opium. Un après-guerre cherchant à revivre.
    C'est aussi la fin d'une époque, de la belle époque, de celle qui a connu tant d'auteurs d'opéras autant que d'insouciance. Une décadence, doucement se faufile.

    Dans la lueur rougeâtre d'un laboratoire photographique occupant la cave, le révélateur laisse apparaître l'illusion : des images de légende, ces images qui témoignent des carrières des grands. Postures dignes des tragédies grecques, telles qu'on interprétait les œuvres autrefois, comme s'il fallait s'accrocher au passé. Walkyries, héroïnes, scènes de folie se cotoient, comme une carrière rêvée, comme autant d'appels à un mari fuyant.
    Ce mari, Capitaine Haddock aux excuses faciles, qui abandonne sa Castafiore pour sa compagne, sa campagne.

    Marguerite s'invente sa vie, s'offre autant de vies que de rôles, comme s'il fallait rêver dans l'après guerre. Mais la tragédie de ces personnages ne va -t-elle pas la rattraper ?

    Rarement film ne sait si bien passer de la comédie à la tragédie, et tant utiliser la musique, pour en jouer, pour douter, craindre, explorer des coulisses ou des rues. Il le fait comme à l'opéra.

    L'époque de l'argentique et du révélateur continuera sa vie, achève le mensonge de celle-ci spoiler: quand une autre invention d'alors, un révélateur de vérité fait tomber le rideau
    . La modernité achève cette époque et ce rêve personnel.

    Cela commence comme un Barbier de Belleville mais quelle fin y trouver ?

    L'opéra au cinéma, décidément, de Fitzcarraldo à aujourd'hui, est avant tout un dépassement de soi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Que dire d'un film sans intérêt ?
    On m'y a trainé à contrecœur. D'emblée, je ne le sentais pas. Je n'ai donc pas été désappointé.
    L'histoire tourne autour d'une bourgeoise qui se prend pour la Castafiore. Elle chante horriblement faux devant ses invités qui font semblant de ne rien remarquer. On se marre la première fois. L'ennui c'est que le film se limite à ça. Alors au bout d'un moment ça ne fait plus rire et ça porte sur les nerfs.
    La réalisation et le scénario sont d'un vide sidéral. On sent qu'avec Frot à l'affiche, Giannoli a eu du financement. Malheureusement il a tout mis dans les costumes (de roger Hart...) et s'est tétanisé sur le reste. Le résultat c'est une coquille vide juste assaisonnée de politiquement correct incongru et uchronique comme le faire valoir du majordome noir dans la France des années 20 (pour singer le Django de Tarantino). Les acteurs, Catherine Frot incluse, ont autant d'épaisseur qu'un sandwich SNCF.
    Bref, un ratage intégral.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Cette Marguerite est un formidable personnage de cinéma. Xavier Giannoli lui confère une dimension comique et tragique à la fois, en déployant une belle complexité psychologique. Il nous montre une femme naïve, excentrique, ridicule malgré elle. Il nous montre aussi une femme blessée qui, à défaut de recevoir l'amour d'un mari fuyant, comble sa vie de musiques et de chants. Une femme qui rêve sa vie pour ne pas avoir à la vivre, qui plonge dans une passion folle pour se sauver de la folie... À partir de ce portrait haut en couleurs, le récit essaime habilement dans différentes directions thématiques. Il y a d'abord une réflexion sur la "monstruosité". Car Marguerite est bel et bien un monstre aux yeux de son mari (qui emploie d'ailleurs le mot auprès de sa maîtresse). Elle l'est aussi pour une société qui se gausse de cet "animal de foire" ingénument consentant, de sa façon d'exhiber sa voix difforme. Cette "monstruosité", cette "anormalité" disent en contrepoint le conformisme, l'hypocrisie et la lâcheté de l'aristocratie des années 1920, chahutée par un courant anarchiste qui partage avec son ennemi un même sens douteux de la manipulation. Voilà qui dessine une belle et nuancée reconstitution d'époque, sur la forme (décors, costumes) comme sur le fond (tableau social et politique). Mais surtout, en bon réalisateur, Giannoli s'applique à décortiquer cette histoire de vérité et de mensonge sous l'angle de la mise en scène, de la mécanique d'illusion qui permet à Marguerite de se vivre en héroïne d'opéra. Il le fait grâce à un personnage trouble, le domestique Madelbos : à la fois ange-gardien et inquiétant gardien d'une prison-fiction. Par le biais de la photographie, et à grand renfort de décors et de costumes de scènes, il permet à sa patronne de s'imaginer dans des rôles qu'elle n'a jamais tenus, de se créer ainsi une carrière fictive. Il est aussi toujours là pour rassembler une audience bienveillante, s'assurer de la complicité d'autres acteurs (notamment celle du fameux maître de chant et ses "assistants") et couper tout rappel à la réalité (ces petites coupures de presse assassines mises de côté)... Il est encore là, à la fin, pour immortaliser le "sacrifice de l'héroïne" (de son héroïne) à travers l'objectif de l'appareil photographique. C'est finalement lui le grand manipulateur, le grand voyeur, le grand metteur en scène de la folie de sa patronne. Et le double du réalisateur, pour une belle mise en abyme. Dommage que Giannoli pousse son dispositif un peu loin lors du dénouement, jusqu'à un artifice appuyé. L'hypermaîtrise du sujet verse un peu dans l'hypersignifiance au détriment de l'émotion. Mais le film demeure globalement très réussi, très riche dans ses tonalités (drôles, pathétiques, cruelles), grâce à une réalisation intelligente, des dialogues subtils et forts, et une interprétation excellente : Catherine Frot, André Marcon, Denis Mpunga et Michel Fau en tête.
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