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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 octobre 2015
Un film absolument merveilleux. Une Catherine Frot extraordinaire, et tous les autres acteurs suivent. Mention spéciale à l'acteur incarnant Atos. La bande-son est incroyable, pour les amateurs de classique. La scène de Pagliacci peut émouvoir aux larmes. Basé une histoire vraie, le réalisateur a toutefois décider de l'adapter à sa manière, pour notre plus grand ravissement. À travers le personnage de Marguerite, on comprend véritablement ce qu'est l'amour profond pour la musique, au détriment d'avoir du talent. À aller voir absolument.
Si l'ensemble ne brille pas par sa légèreté, on n'échappe pas à nombre de stéréotypes et lespersonnages secondaires ne sont guère développés, Marguerite a tout de même de quoi séduire. Le cynisme et la faiblesse des personnages gravitant autour de Marguerite est mis en valeur par la naïveté de celle-ci. En définitive, Marguerite semble se couvrir de ridicule, mais c'est l'hypocrisie de la société qui est épinglée, et Marguerite devient un personnage tragique, dans sa grande solitude, et moquée par tout le monde. Si le film brille, c'est surtout par les petites touches d'humour, bien que l'ensemble soit finalement très triste, et la prestation de Catherine Frot, mais aussi par l'aspect baroque qui peut sembler étonnant de prime abord, mais qui finalement marche très bien.
Une comédie ? Vous en êtes bien sûrs ? Vous voulez dire un drame d'une intense noirceur et d'une grande cruauté. Si le début du film de Xavier Giannoli donne à rire - Catherine Frot entonnant de la manière la plus fausse qui soit le fameux air de la Reine de La Nuit -, rapidement cette histoire qui raconte le destin de Marguerite, une comtesse éprise d'art lyrique et désireuse de s'affronter en public aux plus grands airs de l'opéra malgré une voix atroce, devient d'une tristesse effroyable. Certes Marguerite se donne le plaisir de chanter, mais à quel prix ? Tous ses "courtisans" ne cessent de la flatter de la manière la plus vile alors qu'ils la transforment en une victime de leurs quolibets et de leurs rires déguisés. On comprend alors que le film se présente comme une fable sur le mensonge et l'hypocrisie, tandis que la comtesse se laisse prendre au piège de ses illusions et de sa naïveté. Humour certes, mais humour noir qui ne peut que provoquer un malaise chez le spectateur. Inspiré par la vie de cette riche Américaine, Florence Foster Jenkins, dont Stephen Frears est en train de tirer une adaptation, le film transpose l'histoire vraie de cette duperie dans la France des années 20. Et l'on prend un plaisir évident à découvrir les admirables décors et costumes qui ont tout pour rafler des Césars lors de la prochaine édition. Mais la reine, sinon de la Nuit, du moins de cette farce cruelle, c'est bien sûr Catherine Frot, incomparable actrice, capable d'interpréter les rôles les plus divers et bien sûr d'une drôlerie irrésistible quand il le faut. Elle se régale et nous enchante : chaque geste, chaque mimique, chaque intonation en disent long sur l'intelligence de cette actrice capable de défendre les rôles les plus ingrats. Mais n'oublions surtout pas ses collègues masculins : Michel Fau parfait dans son rôle de professeur de chant, André Marcon dans celui d'un mari qui certes pratique l'adultère avec un beau cynisme mais qui n'en demeure pas moins - et paradoxalement - l'un des personnages les plus honnêtes du film, et enfin Denis Mpunga qui constitue une véritable révélation, tout à son personnage de majordome ambigu à souhait, fasciné par son invraisemblable maîtresse.
Film très long, scénario maigrichon : la problématique est bouclée dans la 1ère demi-heure, la suite n'est que répétitions. On attend désespérément le dénouement, il est raté et pas clair. Catherine Frot fait du Catherine Frot. Les autres personnages (sauf le professeur de chant) sont bâclés. Les scènes de chant (doublées) sont peu crédibles. J'ai entendu un enregistrement de Florence Foster Jenkins dans la Reine de la Nuit : c'est loin d'être aussi ridicule que dans le film (quand bien même très mauvais...). Bref, en dehors de décors et des costumes, pas grand-chose à sauver...
Tantôt drôle, tantôt émouvant, on suit avec grand plaisir cette héroïne plus qu'attachante campée par une catherine frot magistrale. Les seconds ne sont pas en reste non plus. De plus, la réalisation est très soignée, les décors et costumes splendides. Un des meilleurs films de l'année. Courez voir ce petit bijou !
Eh bien ! Pour ceux qui s'attendaient à une comédie dramatique en bonne et due forme, ils risquent d'être surpris ! D'ailleurs, c'est tout à l'honneur de Xavier Giannoli dont on retrouve ici les qualités : audacieux, original, élégant, capable de belles envolées et de nous emmener dans des directions totalement inattendues et souvent séduisantes, à quoi s'ajoute de nombreuses réflexions très diverses et souvent pertinentes sur l'humain, l'amour, l'art... Non, vraiment, voir un film français de cet acabit, c'est une vraie bonne nouvelle et un plaisir à bien des égards. Seulement voilà : j'ai beau reconnaître à l'œuvre beaucoup de talent, je ne m'y suis pas totalement retrouvé pour autant. Certaines scènes ont beau m'avoir plu, d'autres m'ont indifféré, leur cohérence avec l'ensemble m'ayant même paru parfois discutables. C'est un peu le problème avec les cinéastes qui tentent pleins de choses : difficile de toutes les faire fonctionner. Même constat pour les personnages : si certains sont marquants et très réussis (celui du mari et de Madelbos notamment), d'autres sont complètement à côté de la plaque : celui d'Atos m'a irrité quasiment en continu et m'a semblé parfois bien superficiel, et je ne parle même pas de celui d'Hazel, séduisant mais en définitive totalement inutile au récit : on a du mal à comprendre... Je ne peux pas dire que je me sois vraiment ennuyé (quoique), mais je ne peux vraiment pas dire que j'ai été captivé non plus. Reste que si je continue de penser que Giannoli a tenté beaucoup trop de choses en même temps ici (quelle ironie), voilà au moins un cinéaste ayant de la personnalité, cherchant à proposer quelque chose de nouveau à un public qu'il tient manifestement en haute estime : ne serait-ce que pour cela et une fin particulièrement inattendue et remarquablement construite, « Marguerite » peut valoir le coup d'œil.
Film poignant. On rit puis on rit jaune et on se met à culpabiliser d'avoir ri de Catherine Frot dont l'interprétation est parfaite. Seconds rôles très réussis également. Une réflexion sur une passion comme remède à la solitude et au vide existentiel.
Tout le casting est exemplaire. J ai néanmoins eu un coup de cœur particulier pour André Marcon, à moins que ce ne soit pour son personnage.
Depuis quand j étais chanteur, j ai un intérêt tout particulier pour ce que peut proposer Xavier giannoli. J'ai entendu quelques émissions où il était invité, j ai remarqué un détail qui n étais pas cité. George, le mari, à un moment, on lui fait remarquer qu il n a pas besoin de travailler, qu il peut se contenter de l argent de sa femme. Il choisi la difficulté et une forme d honneur en choisissant de travailler. Je pense que par là il est très bien placé pour sentir le travail de sa femme, son investissement.
La galerie des personnage est riche et colorée, le film est très réussi pour nous faire sentir l ambiguïté de ses protagonistes, j ai beaucoup apprécié.
J'ai bien aimé ce film pour des raisons bien différentes de celles qui m'ont poussé à allé le voir. Pour moi, Marguerite n'est pas une comédie, mais une satyre. Je n'ai pas nécessairement ri aux éclats, le film étant parfois ponctué de vulgarités inutiles.Ce que j'ai particulièrement aimé, en revanche, c'est la restitution de cette ambiance des années vingt et du mouvement dada. Certains seconds rôles valent les premiers. Le majordome interprété par Denis Mpunga est tout bien considéré un grand rôle. Catherine Frot n'a pas eu peur de se dénuder quelque peu, et plutôt à son avantage pour une actrice comique. C'est donc un film surprenant à plus d'un titre.
Très décevant, probablement par ce qu'il est survendu par la critique.
On connaît toute l'histoire avant de rentrer dans le cinéma A vrai dire, elle tient sur un post-it: une dame chante mal et tout le monde fait semblant de ne pas le voir. Aucun rebondissement, aucune action...
Il ne suffit pas d'une bonne idée de départ, d'une bonne actrice et d'un bon réalisateur pour faire un bon film (malheureusement, ça serait si facile)!
Mais bon, comme le Français aime se moquer, aller voir une chanteuse qui chante plus faux que soi ça fait du bien
J'ai eu du mal à accrocher ce psychodrame. Bien que très bien joué, je l'ai trouvé lent. Peut-être est-il en rapport avec l'époque mais il me laisse un goût amer. Sans plus!